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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: insulte | insult | Beschimpfung | insulto | insulto
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003044 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 100b-101a | Sénèque propose quatre façons de recevoir une insulte : l’oublier (comme Cicéron), refuser d’y voir une offense (comme Caton), la pardonner et y voir une plaisanterie (comme Diogène). | |
TC0020 | TE003731 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 206 | Un brave homme, qui cherchait une femme plus querelleuse pour en faire taire une autre, se fait tellement injurier qu’il renonce à chercher. | |
TC0020 | TE003706 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 181 | Après un banquet, un chevalier avare demande au serviteur son manteau. Le serviteur ne le trouvant pas immédiatement parmi les manteaux des autres invités, il se fait insulter par le chevalier. Le serviteur rétorque alors qu’il connaît pourtant bien ce manteau vieux de sept ans, ce qui suscite les rires des autres chevaliers. | |
TC0034 | TE006374 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 142 | Un homme se met en colère contre un lion qu’il a élevé, l’insulte et lui donne un coup d’épée. Le lion s’en va dans la montagne panser ses plaies. Un jour, il se retrouve face à son ancien maître et lui dit qu’il ne le tuera pas mais ne retournera pas vivre avec lui car il souffre toujours de la blessure de ses paroles. | |
TC0034 | TE006380 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 147 | Le roi Antigone qui entend des personnes parler mal de lui à travers un rideau qui le sépare de celles-ci, leur dit d’aller plus loin :"là où le roi ne peut les entendre". | |
TC0034 | TE006383 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 148 | Cicéron qui veut flatter César dit que l’empereur n'oublie rien à part les injures. Saint Augustin déclare que celui qui l’a affirmé veut montrer que tel doit être un prince ou un empereur. |
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TC0034 | TE006379 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 147 | Théodose affirme qu’il ne faut pas tenir compte des insultes de quelqu’un et qu’il convient de pardonner à celui qui les formule. |
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TC0034 | TE006378 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 147 | Alexandre décide d’accorder à un corsaire, Dionide, la chance de devenir un honnête homme bien que celui-ci l’ait invectivé et insulté.L’homme change de conduite, la tentative est couronnée de succès. | |
TC0134 | TE014016 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 66a | Les romains accordent aux vainqueurs trois honneurs et les font souffrir de trois insultes. | |
TC0138 | TE019746 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 603 | Un prince maîtrise sa colère envers un esclave. | |
TC0138 | TE019743 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 600 | Le pénitence d'un élève coléreux. | |
TC0138 | TE019742 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 599 | Un élève coléreux doit souffrir trois ans les moqueries des autres en pénitence. | |
TC0138 | TE019295 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 240 | La colère divine s'abat sur une région dont les habitants ont dansé après la messe de Pâques. |
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TC0138 | TE019284 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 229 | Un paralytique coléreux servi 40 ans par un frère |
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TC0138 | TE014142 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 71 | Un roi supporte avec patience les injures de ses amis. |
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TC0138 | TE014126 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 50 | Un avocat qui refuse de faire la charité et de se confesser est damné | |
TC0138 | TE019748 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 605 | Un compte coléreux est châtié par un feu céleste. | |
TC0139 | TE016416 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 230, pp.149-150 du texte hébreu | Rabb Anan envoya un jour une lettre à Rabbi Huna en lui posant une question de droit rabbinique, mais il commença par ces mots :" Huna, notre ami" . Huna considéra que c’était manquer de respect à la Torah, puisque lui, Huna, était un érudit bien plus grand que Anan, et donc ce dernier ne devait pas l’appeler ainsi. Il envoya Rabbi Sheshet (sous peine d’excommunication s’il ne suivait pas exactement ses instructions) et fit poser à Anan des questions auxquelles il ne connaissait pas la réponse. Blessé, Anan se plaignit à Mar Ukba qui lui donna les réponses et lui expliqua qu’il ne pouvait manquer de respect à Rabbi Huna qui était plus grand que lui dans l’étude. | |
TC0140 | TE013523 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), LIV, 1. | Semei porte injure au roi David et après, même s’il est pardonné, il insulte Salomon, mais comme il récidive Salomon lui fait couper la tête. | |
TC0140 | TE013791 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIV, 1. | A la mort de David, Semei, qui l’avait insulté maintes fois, et mis à mort par Salomon. | |
TC0142 | TE017887 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 7 | Un certain Godescalc, usurier, qui a acheté une dispense pour ne pas partir en croisade insulte ceux qui allaient passer la mer. Au milieu de la nuit, le diable se présente avec deux chevaux noirs devant sa porte et lui fait parcourir les lieux des peines où, dit-il, il reviendrait. Trois jours après, l'usurier meurt, obstiné et désespéré, sans confession ni viatique. |
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TC0155 | TE016254 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 130 | Un prêtre païen insulté par un disciple de saint Macaire le bat si rudement qu’il le laisse à demi-mort. Peu après il rencontre saint Macaire, qui le salue avec douceur. Touché par ses paroles, le prêtre païen se convertit. | |
TC0158 | TE016974 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 432 | Le singe, le dieu des arbres et le roi des buffles.– Un singe insulte successivement deux troupes de buffles qui supportent avec patience ses outrages; un jeune buffle, qui vient seul après les autres, désire d'abord se venger, mais imite ensuite la sage conduite de ses aînés; le singe est mis à mort par une bande de brahmanes et d'ermites qu'il a cru pouvoir impunément injurier. |
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TC0165 | TE018300 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 48, pp. 112-115 | Baudouin, seigneur du château de Guise (sur le territoire de Reims), est un homme violent et sans crainte de Dieu, dont la seule qualité est sa dévotion à Pierre, alors abbé d'Igny. Sentant la mort approcher, Baudouin obtient de sa femme la permission d'entrer à Igny, où il meurt avant de pouvoir devenir moine. Les moines ont des visions de lui, et Herbert en raconte quelques-unes, rapportées par Pierre lui-même après avoir été encouragé à le faire. La nuit de sa mort, Baudouin apparaît en vision à un moine, où il affirme avoir le soutien de saint Benoît, qui l'envoie à Pierre pour devenir moine. Cette même nuit, Pierre craint pour l'âme de Baudouin et prie pour lui auprès de tous les saints. Alors qu'il est sur le point de s'endormir, dans un état de demi-sommeil, Satan lui apparaît et l'assaille en lui demandant pourquoi il veut lui enlever Baudouin. Pierre lui ordonne de ne pas faire de mal à une âme confessée et pénitente, après quoi Satan disparaît. Pendant trente jours, tous les moines, et en particulier l'abbé, prient pour l'âme de Baudouin. Un jour, un abbé bénédictin arrive à Igny et, précédemment insulté par Baudouin, lui pardonne devant sa tombe. Baudouin apparaît cette même nuit à Pierre, reconnaissant, guéri de la lèpre et paré d'une cicatrice récente. Le vendredi de Pâques, au début de l'office de none, deux jeunes hommes baignés de lumière apparaissent et présentent à l'autel Baudouin vêtu de noir, en signe de pénitence. A partir de ce jour, il n'apparaît plus, signe de son absolution. |
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TC0165 | TE018418 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 162, pp. 287-288 | D'un homme qui a souvent été enlevé par des démons. Ponce raconte l'histoire d'un paysan de la région de Narbonne qui était tombé amoureux de la femme d'un autre paysan. Un jour, dans la rue, il rencontre un esprit impur sous la forme d'un magicien qui lui dit qu'il peut l'aider, s'il accepte de le servir en tout. Le paysan accepta, accomplit l'adultère, et à partir de ce jour, il fut souvent enlevé par les démons, parfois plusieurs jours de suite. Personne ne savait où il était allé. Un moine du monastère cistercien voisin de Fontfroide l'a approché pour l'aider, l'a emmené à l'église et lui a rendu la raison avant de le laisser sortir. Cependant et après un long moment, l'homme a de nouveau été enlevé et on ne sait plus rien de lui. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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