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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: magie | magic | Zauberei | magia | magia
71 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003034 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 93a | Typologie des miracles en fonction de leur utilité, leur caractère admirable et leur nécessité. | |
TC0020 | TE003795 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 270 | Une femme qui gardait l’hostie dans sa bouche espérait obtenir des pouvoirs magiques. Mais l’hostie se change en chair et se colle à son palais, l’empêchant ainsi de parler. D’autres femmes utilisent d’autres procédés magiques dans un but de séduction. |
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TC0020 | TE003794 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 269 | Une vieille femme, persuadée par les démons qu’elle chevauchait des bêtes la nuit, prétendait pouvoir passer à travers les portes. Afin de lui démontrer sa folie, un prêtre l’enferme dans une église, la frappe avec une croix de bois et la met au défi de s’échapper. Ne parvenant pas à s’enfuir, le prêtre la guérit de sa fausse croyance. |
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TC0021 | TE003964 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 38 | Le diable qu’on a évoqué dans le cercle magique pleure parce que les anges du ciel, dit-il, célèbrent la fête de l’Assomption. | |
TC0021 | TE004027 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 99 | Un tonneau de vin que l’hostie devait améliorer se vide; après confession, il déborde. | |
TC0021 | TE004032 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 104 | Un magicien demande au diable s’il connaît Merlin; il annonce un roi d’Angleterre qui fera refleurir l’époque de Merlin. | |
TC0024 | TE004373 | : 1, 2 | Non loin de Hamborn, une femme communia deux fois le jour de la fête de Pâques. Elle avala une hostie, et retint l'autre dans la bouche pour l'utiliser ensuite comme charme. Elle enveloppa l'hostie dans un linge et la mit dans une boîte. Un an après, elle trouva le linge taché de sang. Terrifiée, la femme brûla le paquet, puis mit la cendre dans un autre linge. Peu de temps après, elle confessa tout à un prêtre et lui donna la cendre avec son linge. Le prêtre la conserva. Quand on lui demanda de la montrer, on trouva, au lieu de la cendre, une hostie entière, dont la partie inférieure était de chair. |
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TC0024 | TE004372 | : 1, 1 | Dans la région de la Hesbaye, une femme confessa à un prêtre que, dix ans plus tôt, elle avait retenu une hostie dans sa bouche pour l'utiliser ensuite comme charme d'amour. N'ayant pu avaler l'hostie, elle l'avait enveloppée dans un linge et l'avait mise dans une fissure dans un mur de l’église. Elle montra l'endroit au prêtre, puis, prise de terreur, s'enfuit. On sortit le paquet caché et on trouva le linge tâché de sang. Le centre de l'hostie, en effet, se transforma en chair. |
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TC0032 | TE005700 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 30 | Julien l’Apostat s’initie a la magie, et il s’aperçoit que les démons qu’il a évoqués par son art s’enfuient quand il se signe. Devenu moine noir, il se voit confier par une matrone partant en pèlerinage un (ou trois) pot(s) de terre, où de l’or est enfoui sous la cendre. Il découvre l’or, puis il vient à Rome et devient sénateur. Il apostasie, et il fait alors effacer dans tout l’Empire romain les signes de croix qui s’y trouvent. La Vierge apparaît à un bon chevalier défunt, qui ressuscite sur son ordre et qui tue Julien l’Apostat. |
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TC0033 | TE005971 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 119 | UN EMPEREUR QUI L’EST DEVENU PAR MAGIE. Un nécromant mit à l’épreuve son disciple, qui disait lui vouloir beaucoup de bien, en le soumettant à un enchantement qui faisait de lui l’empereur de Constantinople. Des messagers puis des soldats vinrent l’enlever pour le faire empereur et lui prêter hommage de ses terres. Comme un grand nombre des territoires qui lui échurent n’avaient point de seigneurs, son maître lui demanda l’une de ses terres. Son disciple feignit de ne pas le connaître. Le maître répliqua qu’il était celui qui lui avait donné tous ces biens et qu’il les lui retirait. L’enchantement cessa et il se retrouva pauvre comme auparavant. Ainsi le Christ fait-il aux riches. |
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TC0033 | TE005978 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 125 | JOSAPHAT TENTE PAR UNE JEUNE FILLE. Josaphat fut tenté par une très belle jeune fille qui lui était envoyée par l’enchanteur Thérodas (Théodas) et qui lui promit de devenir chrétienne s’il consentait à passer une seule nuit avec elle. Il vit en songe le lieu de repos des justes et le lieu de misère des pécheurs: il se détourna de la jeune fille. | |
TC0034 | TE006290 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : 3, p. 90 | Aux juifs qui l’interrogent sur les causes de la cécité d’un homme, le Christ répond que c'est la volonté de Dieu qui a décidé de prouver sa gloire puisque la vue lui est restituée par l’entremise du Christ qui le guérit avec sa salive. | |
TC0106 | TE015832 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 94 | UN EMPEREUR QUI L’EST DEVENU PAR MAGIE. Un nécromant met à l’épreuve son disciple, qui dit lui vouloir beaucoup de bien, en le soumettant à un enchantement qui fait de lui l’empereur de Constantinople. Comme il lui demande l’une de ses terres, son disciple feint de ne pas le connaître. L’enchantement cesse et il se retrouve pauvre comme auparavant. | |
TC0123 | TE006973 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 40 | Geoffroy du Loroux, évêque de Bordeaux, raconta en synode à Saintes, en présence de Guillaume et d’Étienne, abbé et chantre du monastère de la Grâce-Dieu (qui nous le rapportèrent), le récit suivant : un paysan, voulant utiliser la magie pour tirer plus de miel de ses ruches, avait communié et gardé l’hostie dans sa bouche. En soufflant sur une ruche, il laissa tomber l’hostie dedans. Comme il tentait de voir où elle était tombée, il aperçut à sa place un enfant. Il décida alors d’apporter la ruche au prêtre de sa paroisse, mais lorsque celui-ci regarda, l’enfant avait disparu, sans doute à cause de l’indignité du prêtre. | |
TC0124 | TE014959 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 20 [603] | A Cadouin, en Apulie, il y avait un monastère construit par le roi Étienne et dédicacé à saint Etienne. Sur cette terre, un démoniaque révélait le secret des coeurs à ceux qui l’interrogeaient. Après la mort du roi Etienne, muet pendant trois jours, le démoniaque raconta qu’il avait été appelé à participer au rapt de l’âme d’Étienne par la troupe des démons sur l’ordre de leur prince, mais que l’entreprise avait échoué, car quelqu’un à la tête cassée, saint Étienne, leur avait arraché leur proie. | |
TC0129 | TE007463 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 363a | Le païen Sisinius devient aveugle en entrant, par curiosité, dans une église. Saint Clément le guérit à la demande de l’épouse chrétienne de Sisinius; ce dernier ordonne à ses esclaves de se saisir de Clément qui attachent à sa place une grande pierre convaincus d’avoir pris Clément. |
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TC0130 | TE007568 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 261-269 | Une noble dame laisse Virgile suspendu dans un panier à mi-chemin jusqu’au haut d’une tour où il avait rendez vous avec elle. Pour se venger, le mage éteint les feux de Rome et les gens ne peuvent rallumer leur foyer que dans le feu qui brûle dans les parties honteuses de la femme. Virgile découvre que la femme veut le tuer au moyen d’un escalier semé de lames aiguisées et ne s’approche plus d’elle. Entretemps le magicien a tapissé de cuivre le lit du Tibre. |
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TC0131 | TE008869 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 701, 1-8 | LE RENEGAT QUI REFUSA DE RENIER NOTRE-DAME. 1/ Un bourgeois avait plusieurs fois demandé en mariage une bourgeoise, mais elle avait refusé. 2/ Il s’adressa à un juif qui pratiquait la magie. Celui-ci l’assura qu’il la lui ferait avoir à condition qu’il accepte de renier Notre-Dame et toute sa compagnie. 3/ Mais, le bourgeois refusant de renier Notre-Dame, le magicien refusa d’opérer. 4/ Un jour la bourgeoise vit son soupirant en prière devant Notre-Dame; elle vit Notre-Dame saluer plusieurs fois le bourgeois. Ensuite elle lui demanda comment il allait. 5/ "Très mal, répondit-il, parce que pour vous obtenir j'ai renié Dieu et toute sa compagnie, à la demande d’un juif. 6/ Et je ne vous obtiendrai pas parce que j'ai refusé de renier Notre-Dame." 7/ La bourgeoise lui dit: "Il est bien évident, beau sire, que vous ne l’avez pas reniée. Et pour l’amour de Notre-Dame, je suis toute à vous." 8/ Elle lui raconta ce qu’elle avait vu; ils se marièrent et gardèrent la chasteté pour l’amour de Notre-Dame. | |
TC0131 | TE008172 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 720, 1-8 | SAINTE JUSTINE CONTRE CYPRIEN LE MAGE. 1/ Un clerc avait des mauvais livres grâce auxquels il forçait les diables à le faire jouir d’une vierge appelée sainte Justine. 2/ Un diable sous la forme d’une béguine la tentait, alléguant plusieurs belles raisons qui semblaient vertueuses; 3/ il lui rappelait la vie de plusieurs saintes qui avaient été mariées, 4/ si bien qu’elle était sur le point de donner son accord, lorsqu’elle se souvint qu’elle avait fait voeu de virginité. 5/ Alors elle fit le signe de croix; et aussitôt la béguine disparut. 6/ Le diable raconta au clerc comment ce signe de croix lui avait fait perdre tout ce qu’il avait obtenu. 7/ Quand le clerc vit l’importance du signe de croix, il se mit à aimer Dieu et il abandonna sa magie; il devait finir martyr. 8/ Là fut prouvée la puissance de la croix de Notre-Seigneur: elle enrichit ses amis et vainc tous ses ennemis. |
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TC0131 | TE008208 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 039, 1-5 | MIRACLE DU POISSON MORT. 1/ Bien des fous tirent un dommage de ce dont les sages tireraient du profit. 2/ Ainsi Notre-Dame et Joseph avec leur enfant furent mis à la porte de la maison où ils étaient logés, 3/ parce que le saint enfant avait fait nager un poisson mort dans un bassin d’eau et l’avait rendu vivant, alors qu’auparavant il était puant et pourri. 4/ Pour avoir vu ce miracle, la propriétaire le traita de sorcier et les jeta dehors; 5/ et bien des gens s’en seraient réjouis et se seraient émerveillés de sa puissance. |
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TC0131 | TE008182 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 757, 1-8 | LE PANTHEON DE L’ANCIENNE ROME. 1/ Avant que Jésus soit né de sa vierge mère, la capitale du monde en-deça des mers, c'était Rome. 2/ Elle était la capitale du pouvoir temporel et de toute l’idolatrie. 3/ Il y avait à Rome un temple élevé en l’honneur de toutes les idoles. 4/ Chaque région de l’empire romain y avait son idole. 5/ L’idole de Rome avait le pas sur les autres, qui avaient toutes le visage tourné vers elle. 6/ Lorsqu’une contrée se révoltait contre Rome, l’idole de cette contrée tournait le dos à celle de Rome. On savait ainsi où il y avait une guerre, 7/ et l’empereur y envoyait les gens qu’il fallait pour châtier les rebelles et remettre de l’ordre. 8/ Tout ce contrôle était fait par magie. Quand la foi chrétienne fut implantée à Rome, toutes ces pratiques furent abolies. | |
TC0131 | TE008135 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 662, 1-9 | CRUCIFIEMENT DE SAINT PIERRE. 1/ Dieu voulut que Simon l’enchanteur, qui par magie volait en l’air pour amuser Néron l’empereur, se rompe le cou. 2/ Cela se produisit à la prière de saint Pierre et saint Paul. Néron en fut si mécontent qu’il les condamna à mort. 3/ Saint Pierre fut condamné à être crucifié; et il fut crucifié à la manière de son maître Jésus-Christ, bien que ce ne soit pas l’avis de certains. 4/ Jésus est appelé le noble oiseau, qui se contente du coeur de sa proie et tourne toujours les yeux et les pieds vers sa proie. 5/ Etant appelé noble oiseau, Jésus voulut être crucifié les yeux et les pieds tournés vers la terre, parce que sa prois était sur terre. 6/ Il avait laissé saint Pierre son lieutenant et son représentant, qui à ce titre devait suivre son exemple. C'est ce qu’il fit: 7/ car il fut crucifié les yeux et les pieds tournés vers le ciel, en indiquant que sa proie était au ciel, bien que ceux qui le crucifiaient ainsi ne se soient pas doutés de ces symboles. 8/ Saint Pierre lui-même ne choisit cette façon d’être crucifié que par humilité, en manifestant qu’il n'était pas digne d’être crucifié de la même façon que son maître, bien que Notre-Seigneur ait décidé qu’il mourrait ainsi. 9/ Car en tout ce que Notre-Seigneur a fait lui-même ou par ses saints il y a pour nous signification et enseignement. |
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TC0134 | TE012982 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Zoroastre, inventeur de l’art magique, naquit en riant. | |
TC0137 | TE012560 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 98 | Les cerises. Frère Inverando de Brescia O. P., évêque de Césène, étudiait avec l’accord du pape la nécromancie pour mieux pouvoir la combattre. Se trouvant une fois à table dans l’évêché de Forli, il ordonna de jeter des cerises dans un puits sans poulie ni corde; une heure plus tard les cerises sautèrent seules dans le plat. | |
TC0137 | TE012603 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 118 | La pierre solonide permet de rêver les jours fastes à venir. En Inde, il y a des tortues qui ont une pierre qui est nommée solonide et cette pierre croît et décroît avec la lune. Cette pierre a la vertu de permettre à qui la tient sous la langue la nuit de rêver les futurs évènements positifs. Si l’on ne rêve de rien, cela veut dire que les jours seront néfastes. | |
TC0137 | TE012478 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 16 | Certaines pierres ont la vertu de protéger contre la mort ceux qui les portent sur eux. Certains condamnés à mort ne peuvent pas être décapités à cause d’une pierre magique qu’ils ont aux bras insérée sous la peau et qui les garde contre tous les maux; finalement ils sont tués avec des bâtons et les pierres sont extraites de leur corps. | |
TC0137 | TE012492 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 30 | Le couteau. Albert le Grand étudiait la nécromancie. Pour se rendre compte combien il avait appris, alors qu’il déjeunait chez un noble, il lui demanda de lui donner un couteau. Le seigneur refusa mais vit alors arriver un envoyé apportant un couteau semblable au sien. Le noble ne trouve plus son couteau, mais laisse l’autre à Albert le Grand en croyant qu’il lui a été envoyé par le diable. | |
TC0137 | TE012650 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 165 | La nécromancie fait voir les peines de l’enfer. Louis, frère de Louis Landgrave de Thuringe, voulant avoir des nouvelles de l’âme de son père, fit appel à un frère nécromant. Ayant demandé l’aide d’un démon, celui-ci se rendit en enfer et vit l’âme de Louis dans un puits sulfureux. Pour permettre de le soulager, il fallait restituer toutes les possessions qu’il avait prises illicitement. À son retour, le frère nécromant raconta tout au frère du défunt. Celui-ci donna tous ses biens et entra dans l’Ordre cistercien. |
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TC0137 | TE012552 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 90 | Le foie du poisson. En Grèce, quand les prêtres d’Apollon voulaient appeler les démons, ils mettaient une des deux parties du foie d’un poisson sur le feu; les démons apparaissaient demandant pour quel motif ils avaient été appellés. Quand les prêtres voulaient faire disparaître les démons, ils mettaient l’autre partie du foie sur le feu. | |
TC0138 | TE019427 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 371 | Sainte Justine sauvée par le signe de la croix. | |
TC0138 | TE019430 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 374 | Le signe de croix fait disparaître le diable et sa cour. |
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TC0138 | TE020221 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 935C | Une formule magique pour soulager les maux de tête. | |
TC0138 | TE014147 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 78 | Parce qu’il ne parvient pas à la séduire, un homme fait se transformer une femme en ânesse pour pouvoir la posséder. Elle est libérée par la messe de saint Macaire. |
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TC0138 | TE014090 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 13 | Un dragon vorace vaincu grâce au jeûne d’un saint homme. | |
TC0139 | TE016399 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 213b p.140 du texte hébreu | Rabbi Hananya se rendit à Capharnaüm, mais là il fut envoûté par des chrétiens, et il entra le jour du shabatt à Tibériade juché sur un âne. Rabbi Joshua réussit à le délivrer de cette emprise grâce à un certain onguent, mais il l'envoya à Babylone pour ne pas risquer de retomber sous cette influence. | |
TC0140 | TE013519 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XLVIII, 1. | Les désirs des hommes sont toujours insatisfaits, chacun voudrait posséder une bourse qui par magie resterait toujours pleine. | |
TC0140 | TE013697 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXVI, 3. | Bernardin rencontre un homme qui possède un bref et affirmant son efficacité, il lit le bref et voit qu’il protége de toutes les maladies; en échange de sa protection, le diable prend possession de son âme. | |
TC0140 | TE013829 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXIV, 1. | Les juifs racontent que Jésus, entré dans la partie la plus secrète du Temple, s’empara du nom de Dieu et le cousit dans la cuisse. Cela explique ses pouvoirs thaumaturges. | |
TC0140 | TE013741 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXV, 1. | Un paysan de Lucques ayant perdu soixante-dix florins s’adresse à une vieille femme pour les retrouver, mais se rend compte rapidement qu’elle veut le livrer corps et âme au diable. L’homme se tourne vers Dieu pour échapper au péché, la femme, pour éviter le bûcher, dut s’enfuir à Pise. Les sous étaient tombés dans l’auge d’un porc, mais la vieille femme, à l’instigation du diable, dit qu’ils avaient été donnés à un prêtre, qui avait une liaison avec la femme du paysan. | |
TC0140 | TE013423 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIV, 3. | Pour s’enrichir, un avare, propriétaire de bétail et de ruches, fait un pacte avec le diable : il conserve et dépose les hosties reçues pendant la communion dans les ruches de ses abeilles. Les abeilles recouvrent la ruche de cire à l’image d’un tabernacle sacré et piquent l’avare jusqu’à l’évanouissement. Après sa confession, le prêtre organise dans la région une procession vers le lieu où se trouve le tabernacle de cire, qui peu après est transféré dans l’église, sans qu’aucune personne ne soit piquée par les abeilles. |
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TC0140 | TE013742 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXV, 2. | Un jaloux se rend chez une sorcière qui lui dit que sa femme le trompait avec un prêtre. Il tua sa femme et, retourné auprès de la sorcière, celle-ci lui dit que sa femme continuait à le tromper. L’homme alors se rendit compte qu’il avait tué sa femme innocente; il fut tué à son tour par les parents de cette dernière. |
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TC0142 | TE019085 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 27 | Une femme apparut après sa mort à une recluse et lui dit qu'elle était dans les peines du purgatoire : elle avait notamment eu recours à des pratiques magiques pour conserver l'amour de son mari. Comme ses intentions avaient été assez pieuses, il était possible de l'aider avec des prières et des messes. |
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TC0142 | TE019049 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 60 | Une femme qui pratiquait la magie, sauta de son bain en disant : « Je saute du pouvoir de Dieu en celui du diable ! » Les démons l’enlevèrent aussitôt et on ne la revit jamais. | |
TC0142 | TE018032 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 42 | Une religieuse qu'un mauvais moine avait amenée par la magie au désespoir se noie dans un puits. | |
TC0142 | TE018555 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 18 | A Besançon, deux hérétiques gagnèrent à leur cause plusieurs personnes en accomplissant de faux miracles. L'évêque de Besançon, persuadé que ces miracles venaient du diable, appela un clerc qui avait naguère été nécromancien. D'abord réticent, le clerc se laissa fléchir et invoqua le diable. Interrogé à propos des deux hérétiques, le diable révéla qu'ils avaient sur eux le contrat passé avec lui. L'évêque alors proposa à ses ouailles de tenter une épreuve finale sur deux hommes. S'ils pouvaient entrer dans le feu sans être blessés, il les accepterait comme de vrais prophètes. Les gens y consentirent. L’évêque demanda à ses hommes de fouiller les hérétiques et leur pris le contrat. Privés de leur protection magique, les hérétiques refusèrent d'entrer dans le feu et, ainsi démasqués, furent brûlés. |
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TC0142 | TE018637 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 1 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Quand il était encore jeune homme, il fut une fois logé dans la maison de sa riche tante. La nuit, il entendit les voleurs pénétrer dans la maison par le tunnel qu'ils avaient creusé sous le mur. Engelbert essaya de réveiller les serviteurs, sans succès. Il s'arma alors d’un bâton, se rua sur les voleurs, et les mit en fuite. Puis, il bloqua l’entrée du tunnel avec une échelle. Les voleurs, en se rendent compte qu'il était le seul éveillé, essayèrent de nouveau de pénétrer dans la maison. Engelbert le comprit par les mouvements de l’échelle. Il passa alors un bout de l’échelle sous un coffre lourd, et souleva l'autre bout. Quand les voleurs émergèrent du tunnel à mis-corps, il laissa l’échelle tomber et, en pressant la-dessus, les piégea. Les voleurs désespérés de s'en libérer, lui demandèrent grâce. Engelbert leur fit jurer de ne jamais faire de mal à lui et à ses proches, et les laissa partir. Le matin on se rendit compte que les serviteurs dormaient toujours. On visita la maison depuis le haut jusqu'en bas en quête des objets magiques et on trouva une échine d'un cadavre suspendue sous le toit. Une fois l’échine enlevée, les serviteurs se réveillèrent. Plusieurs années plus tard, les voleurs retrouvèrent Engelbert, confessèrent leurs péchés, et changèrent de vie. |
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TC0148 | TE015585 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1187 | FORTUNAT LIBÈRE PAR LA PRIÈRE UNE FEMME POSSÉDÉE DU DÉMON. — Une femme venue pour la dédicace de l’église de saint Fabien martyr se voua durant la nuit à la luxure avec son mari et fut saisie par le diable. Il en fut de même pour le prêtre qui voulut la libérer. Confiée aux sorciers, un démon fut chassé, mais une légion l’envahit de nouveau. Ses parents la menèrent à Fortunat qui grâce à la prière mit les démons en fuite. | |
TC0148 | TE015658 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1257 | LES PRIÈRES DE SAINT PIERRE PRÉCIPITENT À TERRE SIMON LE MAGICIEN. — Simon le Magicien vint à Rome, s’opposa à saint Pierre et affirma qu’il volerait dans les airs devant tous. Le jour fixé, il monta sur la roche Tarpéienne (?) et s’éleva dans les airs, soutenu par les démons. Pierre, à genoux, priait et adjurait les démons de ne pas le porter. Simon fut précipité (au sol) et, les jambes brisées, mourut. | |
TC0148 | TE015410 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1017 | SAINT SILVESTRE ET LES MAGICIENS. — Comme saint Silvestre était descendu dans la fosse où se trouvait le dragon, des magiciens qui l’avaient suivi furent trouvés à son retour à moitié morts à cause de la puanteur du monstre. Après avoir été tirés de là, ils se confessèrent, se firent baptiser et furent libérés de la mort de leur corps et de leur âme. | |
TC0155 | TE016261 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 137 | À Tolède, quelques étudiants en nécromancie demandent instamment à leur maître de leur montrer son art. Le maître accepte, mais trace au préalable un cercle autour du groupe, afin d’empêcher que quelqu’un soit emporté. Les diables surgissent sous l’apparence de jeunes filles. Un des étudiants succombe à la tentation, met la main en dehors du cercle et est entraîné par les diables. Ses compagnons font intervenir le maître en le menaçant de mort. Celui-ci entame des négociations avec le chef des démons et le convainc de restituer le malheureux. Revenu de l’enfer, l’étudiant cesse la magie et devient moine. |
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TC0155 | TE016308 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 186 | Les abeilles honorent l’hostie qu’une femme a mise dans la ruche pour stimuler leur reproduction. | |
TC0157 | TE017362 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 119, l. 4 – p. 119, l. 14 | Une femme suspectait son mari d’adultère et cherchait le moyen de regagner sa fidélité. Elle s’adressa à une voisine. Cette mauvaise femme lui conseilla d’utiliser une hostie, qu’elle feindrait de recevoir en communion, afin d’en faire un ingrédient dans une potion à préparer à son mari. Mais l’hostie fut récupérée par un prêtre, qui la mit à l’abri en attendant de savoir quoi faire. Alors, l’hostie se transforma pour moitié en chair, et pour l’autre moitié garda l’apparence du pain. |
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TC0158 | TE016933 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [F] | Les huit devas.– Huit histoires concernant des hommes qui obtiennent de renaître dans la condition de deva pour avoir éprouvé des sentiments bienveillants envers le Buddha. Dans la quatrième, le Buddha, pour assurer un mérite à un homme qui est venu le chercher en char, consent à monter dans le char, au lieu de se transporter par quelque moyen surnaturel. |
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TC0158 | TE016701 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 251 | Le médecin qui donne à la fille du roi une drogue pour la faire grandir subitement.– Un médecin prétend connaître une drogue qui fait grandir instantanément les enfants; sommé de faire grandir la fille du roi, il cache la fille et va chercher la drogue dans des pays lointains; il revient au bout de douze ans et montre au roi sa fille devenue grande. | |
TC0158 | TE016663 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 216 | La branche d'arbre qui, en brûlant, produit des joyaux.– Des navigateurs reviennent de l'île aux joyaux; l'un d'eux, qui s'est enivré, ne rapporte qu'une branche d'arbre dont il s'est servi pour soutenir ses pas: mais ce morceau de bois se trouve avoir la plus grande valeur, car il a la propriété, quand on le brûle, de transformer en joyaux tout ce qu'on expose à la fumée qu'il produit. | |
TC0158 | TE017019 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 477 | La femme qui accouche de quatre objets.– Des époux ayant demandé un fils à un dieu, la femme accouche d'un boisseau de riz, d'une jarre d'ambroisie, d'un sac de joyaux, d'un bâton qui frappe tout seul. Le dieu leur démontre que ces quatre objets leur rendront tous les services qu'ils attendaient d'un fils. | |
TC0158 | TE016925 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 407 [C] | Le sûtra de la vue nette.– Le sûtra de la vue nette guérit les maladies d'yeux. | |
TC0158 | TE016855 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 381 | Les deux frères «Excellente action » et «Mauvaise action».– Le roi de Vârânasî a deux fils; l'un, qui est né sous d'heureux auspices, est appelé Chan-hing; le second dont la naissance a été entourée de mauvais présages est appelé Ngo-hing. Le roi d'un autre royaume promet sa fille en mariage à Chan-hing. Celui-ci va sur mer pour faire fortune. Ngo-hing l'accompagne et quand son frère aîné s'est procuré la perle qui fait se réaliser les désirs, il la lui dérobe après lui avoir crevé les yeux, et revient dans son pays où il est proclamé roi à la mort de son père. L'aveugle Chan-hing arrive à la cour du roi qui lui avait promis sa fille ; cette jeune fille, sans le reconnaître, déclare qu'elle ne veut que lui pour époux; Chan-hing recouvre la vue. |
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TC0158 | TE016908 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 403 [C] | L'ascète qui se moqua de son maître.– Un ascète apprend d'un autre ascète comment on acquiert les facultés surnaturelles; il se moque ensuite de son maître et perd aussitôt ses facultés surnaturelles. | |
TC0158 | TE016665 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 218 | Le boucher et le religieux.– Un religieux rit en compagnie d'un boucher sans lui adresser des remontrances. Le boucher meurt et renaît dans la condition de deva supplicié; il veut alors se venger du religieux qui a causé sa perte en ne le réprimandant pas; il ne peut être apaisé qu'après que le religieux a réuni une assemblée et prononcé des vœux magiques en sa faveur. |
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TC0158 | TE016993 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 451 | Les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique.– Dans un pays où le roi sert les six maîtres hérétiques et où le prince héritier honore la doctrine bouddhique, un concours est institué entre les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique; tandis que les brahmanes apportent chacun un cerf mort, le maître bouddhique présente un merveilleux cerf vivant et une perle surnaturelle. Il est déclaré vainqueur. | |
TC0158 | TE016995 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 453 | Le rsi Unicorne qui porta la courtisane à califourchon.– Le fils de l'ascète et de la biche a provoqué une sécheresse qui doit durer douze ans. Pour le priver de son pouvoir magique, une courtisane se rend auprès de lui avec ses compagnes sous un déguisement d'ermites; elles abusent de sa naïveté et, lorsqu'il est séduit, la courtisane a recours à une ruse pour rentrer dans la ville à cheval sur le cou de l'ermite (cf. n° 342). |
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TC0158 | TE016968 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 426 | Le socque du futur Çâkyamuni.– Cinq ermites, qui sont des futurs Buddhas, se font servir par l'un d'entre eux qui est le futur Çâkyamuni; ce dernier est chassé par ses quatre compagnons pour leur avoir apporté à manger trop tard; il laisse tomber dans l'eau un de ses socques précieux; il meurt et il est enterré avec l'autre socque à son pied. Il renaît dans la condition de fils de magicien qui s'occupe de magie noire, puis devient inopinément roi. En cette dernière qualité, il traite en égal le brahmane qui lui a prédit sa grandeur future; le brahmane, devenu arrogant, est chassé; il trouve le socque précieux qui était autrefois tombée dans l'eau et le rapporte au roi pour rentrer en grâce; il reçoit l'ordre de retrouver l'autre socque; il rencontre les quatre ermites qui lui indiquent l'endroit où a été enterré le cinquième ermite et prend le socque qui était resté au pied de ce dernier. |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE017010 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 468 | La jarre magique.– Un homme a reçu d'un religieux une jarre magique qui lui fournit tout ce qu'il désire; le roi la lui ayant enlevée, le religieux lui donne un autre vase duquel sortent bâtons et pierres qui tuent les gens du roi, en sorte que celui-ci est obligé de restituer la jarre (cf. n° 199). | |
TC0158 | TE016722 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 272 | Celui qui abîma les yeux du rsi doué des cinq connaissances (abhijnas).– Un roi apprécie fort les services d'un rsi doué d'une vue surnaturelle; afin que le rsi ne s'en aille pas, un sot ministre lui arrache les yeux. |
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TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE016727 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 277 | Les démons piçâcas.– Deux démons se disputent la possession d'un coffre inépuisable, d'un bâton qui triomphe de tous les ennemis, d'un soulier qui permet d'aller où l'on veut. Un homme, pris pour arbitre, les prie de s'éloigner quelque peu et en profite pour s'emparer des trois objets magiques (cf. n°s 470 et 477). |
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TC0158 | TE016646 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 199 | La jarre inépuisable.– Un homme a reçu d'un deva une jarre qui produit tout ce qu'on lui demande; il la montre à d'autres personnes et, dans un transport de joie, se met à danser; il laisse alors échapper la jarre (cf. n° 468). | |
TC0162 | TE017792 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 13 | COMMENT SHIGEOKA NO KAWAHITO EST POURSUIVI PAR LE DIEU DE LA TERRE.– Après la mort de l’Empereur, le grand conseiller part avec Shigeoka no Kawahito, maître du Yin et du Yang qui est chargé de trouver un emplacement pour sa tombe. Sur le chemin du retour, Kawahito se confie au grand conseiller et lui avoue avoir commis ce jour même une grave erreur. Il ajoute que le dieu de la terre les poursuit et, secoué de frissons, se cache avec le conseiller épouvanté par cette annonce. La nuit venue, ils chassent leurs montures et avancent dans une rizière. Le devin fait asseoir le grand conseiller et le recouvre de gerbes de riz, et récite des prières à voix basse en tournant autour de lui. Puis Kawahito commence à parler à son compagnon qui se sent déjà à moitié mort. Peu de temps après, ils entendent des pas de millions d’hommes, des cris, et une voix qui n’a rien d’humain clamer avec fureur de fouiller la terre et de trouver les deux hommes. Cette voix ajoute que, même si Kawahito est un grand maître du Yin et du Yang, aussi fort que les grands maîtres de jadis, il ne lui échappera pas. Mais ils repartent bredouilles et, avant de disparaître, un homme qui semble être le maître de la bande déclare qu’ils reviendront et les chercheront de part le monde entier, le dernier jour de l’année, à minuit. Devant l’inquiétude du grand conseiller, Kawahito le rassure et lui dit qu’il lui parlera de son plan le moment venu. Le dernier jour de l’année arrive, et Kawahito va chez le grand conseiller et lui demande de le rejoindre à la nuit tombante à un carrefour d’avenues. Tous deux se rendent alors au temple de Saga, grimpent sous les combles, et Kawahito murmure des incantations magiques pendant que le conseiller récite les trois enseignements secrets. Soudain, vers minuit, un vent chaud souffle une odeur répugnante, accompagné d’un grondement terrible. Les deux hommes épouvantés attendent jusqu’au chant du coq, et rentrent chez eux. Kawahito dit au grand conseiller qu’il n’y a plus rien à craindre, et qu’ils ont pu être sauvés grâce à son propre talent. |
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TC0162 | TE017761 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXIV, 24 | COMMENT LE LUTH APPELÉ GENJÔ EST DÉROBÉ PAR UN DÉMON.– Le souverain Murakami est très contrarié, car le luth à la musique merveilleuse, qu’on appelle Genjô, a disparu. Or une nuit, un musicien prodige entend un bruit étrange dans le palais. Il reconnaît le son du Genjô. Il part, et guidé par la mélodie, il se retrouve à la porte du sud du palais. Là, au premier étage, quelqu’un pince les cordes du Genjô. Il se dit que ce n’est pas un homme qui joue ainsi, mais certainement un démon. Quand il demande qui joue là, la musique cesse, et le Genjô descend, suspendu à une corde. Effrayé, le musicien rapporte le luth au Palais et relate les faits au souverain, qui lui est très reconnaissant. Le genjô est transmis depuis de règne en règne, et se comporte en véritable être humain. |
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