ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: infanticide | infanticide | Kindesmord | infanticidio | infanticida
20 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0010 | TE000840 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 89, 1 | Grâce à la confession, le grand livre du diable est effacé et il oublie les péchés dont il a connu l’existence. À l’instigation du diable, une dame demeurée veuve à Rome commet l’inceste avec son fils, et elle conçoit un enfant qu’elle tue à la naissance. Le diable, prenant l’apparence d’un maître, parvient à se mettre au service de l’empereur, pour tenter d’obtenir de lui le châtiment de la dame, et ainsi, s’emparer d’elle au plus vite. Il dévoile à l’empereur les fautes de la dame, qui demande un délai pour se défendre. Elle va se confesser au pape, en manifestant sa contrition à chaudes larmes. Le pape lui impose comme pénitence de dire un Pater, et lui conseille de se présenter à nouveau devant l’empereur. Le diable ne peut que reconnaître en elle une sainte femme et disparaît. |
|
TC0010 | TE000871 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 106, 1 | Le sang du Christ lave les hommes de leur péché dans le baptême. Frappé de la lèpre à la suite des persécutions qu’il menait à l’encontre de l’Église et des clercs, Constantin reçoit des sages le conseil de se baigner dans le sang chaud de petits enfants. Alors que l’on s’apprête à sacrifier trente mille enfants devant son palais, l’empereur, vaincu par la douleur de leurs mères, renonce à son projet. La nuit même, saint Pierre et saint Paul lui apparaissent, et ils lui disent de faire appeler le pape Sylvestre qui le guérira. Après s’être enquis de l’apparence des apôtres dans la vision, le pape le baptise. Constantin est aussitôt guéri de la lèpre et il est fait bon chrétien, par la vertu du baptême. |
|
TC0020 | TE003788 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 263 | Une veuve romaine, coupable d’inceste et d’infanticide, est cependant réputée pour sa grande dévotion à la Vierge. Le diable, se faisant passer pour un astrologue, dénonce ses péchés à l’empereur qui convoque la veuve à sa cour pour se justifier. Celle-ci se confesse et prie la Vierge Marie de l’aider. Le jour-dit, le diable-astrologue ne peut supporter la présence de la veuve car il voit la Vierge près d’elle; il hurle et disparaît, laissant derrière lui une puanteur. Dès lors, la veuve consacra le reste de sa vie à Dieu. |
|
TC0029 | TE005221 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : Q. Le dit de la pecherresse qui estrangla III enfant, p. 135-140 | Préambule (v. 1-12). ~ Sur le point de mourir, un père confie sa fille unique à son frère (v. 13 27). Victime des tentations du diable, elle devient enceinte de son oncle, puis tue l’enfant nouveau né (v. 28 44). Après avoir étranglé un deuxième, puis un troi¬sième enfant, elle se désespère; le diable lui conseille vivement de se suicider. D'abord elle se pend trois fois sans succès (v. 45 72); ensuite elle avale une grosse araignée (v. 73 83); enfin elle se perce le ventre d’un couteau; mais elle ne meurt toujours pas (v. 81 86). En implorant le secours de la Vierge Marie, elle s’endort. Notre Dame des¬cend du ciel pour la guérir et l’exhorter à s’amender (v. 87¬124). Quand l’oncle arrive, peu de temps après, pour pécher de nouveau avec elle, elle s’y refuse, et raconte le miracle et sa promesse de se convertir. Elle entre en religion et devient plus tard abbesse (v. 125 44). ~ Conclusion (v. 145 48). Prière (v. 149 52). |
|
TC0033 | TE005910 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 59 | TORTURES INFLIGEES AUX FEMMES LUXURIEUSES ET INFANTICIDES. Paul vit les tortures infligées en enfer aux femmes luxurieuses et infanticides: enduites de poix et de soufre, elles étaient affligées de cornes de feu et torturées par des dragons et des serpents. |
|
TC0033 | TE006246 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 383 | LA LAMIE. La lamie tue ses petits après les avoir nourris longtemps. | |
TC0106 | TE015996 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 254 | LA LAMIE. — La lamie tue ses petits après les avoir nourris longtemps. | |
TC0124 | TE014565 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 8 [216] | L’abba Sisoès ordonna à un homme qui voulait devenir moine de jeter son fils à l’eau. L’homme s’apprêtait à obéir, lorsque l’un des frères envoyé par l’abbé l’en empêcha. | |
TC0124 | TE014566 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 9 [217] | Un abbé permit à un frère qui s’affligeait d’avoir laissé ses trois enfants dans le monde de les amener au monastère. Parti les chercher, il n’en trouva plus qu’un seul en vie. A leur retour, l’abbé lui ordonna de jeter l’enfant dans le four. Le frère obéit, et le feu se transforma en rosée. | |
TC0124 | TE014777 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 5 [422] | L’évêque Fortunat chassa un esprit immonde d’un possédé. L’esprit parcourut la cité sous l’apparence d’un pèlerin, accusant l’évêque de lui avoir refusé l’hospitalité. Un homme accueillit le faux pèlerin pour montrer qu’il était meilleur que l’évêque, mais le mauvais esprit jeta dans le feu l’enfant de son hôte. |
|
TC0124 | TE015111 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 19 [742] | Un diable sous l’apparence d’un ange gouvernait un moine depuis longtemps. Il le persuada d’immoler son fils qui vivait également dans le monastère, pour égaler le mérite du sacrifice d’Abraham. Mais l’enfant, voyant son père aiguiser son couteau et chercher des cordes, fut pris de terreur et s’enfuit. | |
TC0131 | TE008125 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 630, 1-24 | SAINT SYLVESTRE CONVERTIT CONSTANTIN. 1/ L’empereur Constantin avait fait prendre une grande quantité de petits enfants pour les tuer sur le conseil de ses médecins 2/ qui disaient qu’en se baignant dans leur sang il retrouverait la santé. 3/ En entendant crier les mères de ces enfants, il dit: "Il est inadmissible que tant de gens meurent pour ma santé." 4/ Il fit donner de l’argent à ces femmes et on leur rendit leurs enfants indemnes. 5/ La nuit suivante il vit saint Pierre et saint Paul lui dire de suivre l’enseignement du pape Sylvestre et il serait guéri. 6/ Il convoqua donc le pape Sylvestre qui demeurait à l’extérieur de Rome comme interdit de séjour, se cachant dans des cavernes avec quelques disciples. 7/ Saint Sylvestre croyait que c'était pour le tuer, mais c'était pour lui raconter sa vision. 8/ Dieu par saint Sylvestre le guérit: il était bien décidé à devenir chrétien quand madame sa mère, sainte Hélène, reviendrait de Jérusalem. 9/ Quand elle revint, elle ramena douze juifs avec elle et dit à son fils qu’elle était devenue juive; et il lui dit qu’il voulait devenir chrétien. 10/ On fit donc discuter saint Sylvestre contre les juifs en leur donnant comme arbitres de savants païens. 11/ Saint Sylvestre commença par discuter de leur loi, mais ils refusèrent: ils voulaient qu’il parle de sa propre loi. 12/ Saint Sylvestre demanda aux arbitres si un chambion pouvait vaincre son adversaire avec ses propres armes. Ils répondirent que oui. 13/ "Ce sera donc, dit saint Sylvestre, plus noble vicyoire pour moi si je puis les vaincre avec leur loi que si je les vainquais avec la mienne." 14/ Et il les vainquit avec leur loi tous l’un après l’autre, si bien qu’ils ne savaient plus quoi lui répondre, sans cependant se reconnaître vaincus. 15/ Il y en avait un qui était magicien, qui demanda qu’on lui amène un taureau: il lui souffla dans l’oreille et aussitôt le taureau fut mort. 16/ Saint Sylvestre leur dit: "Vous êtes témoins qu’il a touché à ce taureau: c'est cela qui l’a fait mourir. 17/ Il demanda alors aux arbitres si c'était plus habile de tuer ou de ressusciter. Ils répondirent tous: ressusciter. 18/ Alors il dit à haute voix: "Et moi m'adressant à ce taureau sans même le toucher, de par Notre-Seigneur Dieu Jésus-Christ, qui pour racheter le genre humain voulut être crucifié entre deux brigands, je lui commande de se lever." Aussitôt le taureau se leva. 19/ Alors sainte Hélène dit qu’elle ne voulait plus être juive, mais chrétienne; 20/ et l’empereur aussi et les arbitres païens aussi, et tous les juifs que sainte Hélène avait amenés avec elle; saint Sylvestre les baptisa tous. 21/ C'est alors que Constantin donna à l’Eglise les exemptions et les grandes richesses qu’elle a encore. 22/ Ce jour-là plusieurs personnes entendirent une voix dans les airs qui disait: "Aujourd’hui le poison est descendu dans l’Eglise." 23/ Cette voix avait bien raison: certains empirent en devenant riches et tel fait son salut en étant pauvre, qui se damnerait s’il était riche. 24/ Cela ne veut pas dire que les richesses soient un mal par elles-mêmes, mais elles sont pernicieuses pour ceux qui n'en font pas bon usage. |
|
TC0137 | TE012690 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 205 | La noble romaine mise enceinte par son propre fils, accusée par le diable et libérée par l’intervention de la Vierge. Après beaucoup de prières à Dieu, un couple stérile a un fils. En signe de remerciement, le père se fait moine. Bien plus tard, le fils couche avec la mère qui donne naissance à une fille, qui est tuée et jetée dans les latrines. Le diable, sous la forme d’un clerc, accuse publiquement la femme, qui se jette aux pieds du pape et est absoute. Le clerc disparaît mystérieusement. |
|
TC0137 | TE012651 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 166 | La moniale qui tua son propre fils dans son ventre. Une moniale tombée enceinte se fit avorter et alors qu’elle était sur le point de mourir, elle confessa tous ses pêchés sauf le viol et l’infanticide. Elle apparut morte à ses consoeurs portant dans ses bras un enfant de feu et dit qu’elle était damnée pour pas avoir confessé ce péché. |
|
TC0142 | TE017903 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 24 | Un clerc séduit une jeune fille juive qui se retrouve enceinte. Par une ruse, le clerc convainc ses parents que son corps vierge va enfanter le messie qu’ils attendent. Il naît une fille qui est tuée immédiatement par un juif en colère. Le clerc ne se soucie pas de convertir la jeune femme. | |
TC0155 | TE016224 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 97 | Des fossoyeurs trouve le cadavre intact d’une femme: deux serpents mordent ses seins. Les fossoyeurs convoquent saint Hilaire qui ressuscite la femme. Celle-ci confesse ses péchés d’adultère et d’infanticide. Saint Hilaire lui remet ses péchés. Alors, les serpents disparaissent et le corps de la femme est réduit en poussière. |
|
TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
|
TC0158 | TE016697 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 247 | Le brahmane qui tua son fils.– Un brahmane tue son fils pour prouver qu'il a eu raison de pronostiquer sa mort. | |
TC0158 | TE016691 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 242 | Celui qui voulait installer son fils mort dans sa maison.– Un sot veut installer son fils mort dans sa maison; on l'en dissuade : pour transporter plus commodément le cadavre, il tue son second fils afin d'avoir un contrepoids à l'autre bout du bâton qu'il a placé sur son épaule. | |
TC0158 | TE016889 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [N] | La femme qui aime mieux percer la gorge de son fils que de boire le vin offert par le roi.– La femme de Brahmadatta s'irrite de ce que le roi veut lui faire boire le vin qui reste au fond de sa coupe et s'écrie : «Plutôt que de boire ce vin, j'aimerais mieux percer la gorge de mon fils et boire son sang». Le roi la prend au mot. Le fils demande grâce et la mère refuse. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0