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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: sueur | sweat | Schweiss | sudor | sudore
16 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0012 | TE002646 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 10 | Une nuit, Serlo maître de logique, rêve d’un de ses élèves qui était mort. Il est en enfer et endure d’atroces tourments. Pour exhorter Serlo à changer sa vie il laisse tomber une goutte de sa sueur qui transperce la main du maître. Alors Serlo convaincu devient moine. |
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TC0020 | TE003556 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 31 | Dieu reproche à saint Jérôme d’être cicéronien plutôt que chrétien (31a). Un étudiant parisien apparaît en vision à son maître nommé Sella, il est vêtu d’une cape faite en parchemin recouvert d’inscriptions. Son maître lui demande alors la signification de ces écrits et son étudiant lui répond qu’il s’agit de sophismes et de questions futiles. Une goutte de sueur perle à sa main, et transperce celle de son maître qui s’apprêtait à la recueillir. Le maître entre dans l’ordre cistercien et, à Paris, montre à tous les écoliers sa main percée (31b). |
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TC0033 | TE006007 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 153 | LES VISIONS DE SAINT FURSY. Un frère âgé du monastère de Bède lui a raconté qu’il avait vu le saint (Fursy) et avait entendu de sa bouche, chez les Angles de l’Est, les visions qu’il avait eues. Bien que ce fût par par un temps d’hiver rude et que tout fût gelé, lorsque cet homme, vêtu simplement d’un vêtement léger, avait raconté ses visions, il s’était mis à transpirer comme s’il endurait la plus forte chaleur du milieu de l’été. | |
TC0033 | TE005874 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 23 | APPARITION D’UN ETUDIANT A SON MAITRE. Un étudiant chargé d’une lourde et brûlante cape faite de feuillets couverts de sophismes apparut à son maître après sa mort à Paris et déclara souffrir parce qu’il avait plus craint la mort et l’enfer que la perte de l’amour de Dieu. Une goutte de sueur transperça la main du maître, qui se retira à Clairvaux et se soumit à une sévère pénitence. |
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TC0033 | TE005926 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 75 | LA SUEUR INFERNALE. Etienne de Bourbon a vu un moine, qui, novice, avait été tourmenté à plusieurs reprises par le diable. Ce moine racontait comme si cela était arrivé à un autre ? mais il s’agissait sans doute de sa propre expérience ? qu’un frère avait été enlevé par le diable pour voir les tourments futurs. A leur seule vue, il avait transpiré de façon extraordinaire. | |
TC0105 | TE012937 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 7 | Ce poème raconte la conversion d’un maître parisien de la fin du XIIe siècle. A la suite de l’apparition terrifiante d’un défunt élève, (celui-ci est en enfer et endure d’atroces tourments ), expiant au purgatoire son amour excessif du savoir et des discussions profanes, et la vanité qu’il en avait tirée de son vivant, le maître renonce à l’enseignement de la logique et embrasse l’état religieux dans l’ordre de Cîteaux, après avoir reçu de son élève une goutte de sueur qui le brûle et lui transperce la main. |
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TC0131 | TE008935 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 053, 1-24 | AU JARDIN DES OLIVIERS. L’AGONIE. 1/ Le soir du Jeudi Saint Jésus dit à ses disciples, 2/sachant que la vente dont on vient de parler était déjà conclue : 3/ Que celui qui n'a pas de glaive vende son manteau pour en acheter un. Ils répondirent : Nous avons deux épées. - C'est suffisant, dit-il. 4/ Pourquoi réclamait-il un glaive, alors qu’il ne voulait pas se défendre ? 5/ Il voulait nous donner l’exemple de la vraie patience: car tel qui se fait humble quand il n'a pas d’armes se défendrait s’il en avait; 6/ et il voulait donner l’exemple de vraie patience en refusant de se défendre alors qu’il avait des armes. 7/ Ces deux épées signifiaient la justice de l’Eglise et la justice civile. 8/ Ensuite il emmena ses disciples au mont des Oliviers; il s’éloigna un peu d’eux 9/ et il pria le Père en disant: Père, s’il peut se faire que ce calice passe sans que je le boive ! Cependant soit : que ta volonté soit faite. 10/ Et en faisant cette prière il sua du sang. Revenant alors vers ses disciples, il les trouva endormis et leur dit : 11/ Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. 12/ Celui qui dort ne voit pas derrière lui, ni là où il est, ni devant lui. 13/ Celui qui dort en état de péché ne voit pas les bienfaits de Dieu dont il a joui avant même de naître; et il ne voit pas le danger dans lequel il est, car s’il mourait sans repentir il serait damné; 14/ il ne voit pas non plus la peur que les pécheurs connaîtront au Jugement. 15/ C'est à eux que s’adresse Jésus quand il disait : Ne pouvez-vous veiller une heure avec moi ? 16/ Toute la vie d’un homme n'est qu’une heure bien brève si on la compare à la vie du ciel. 17/ Car le prophète dit que mille années sous le regard de Dieu ne durent qu’une journée. 18/ La vie d’un homme n'est donc qu’une heure bien courte: sage sera qui sans péché la veillera. 19 La seconde fois qu’il revint de prier et qu’il trouva ses disciples endormis, il leur dit: 20/ Dormez et reposez-vous. L’esprit est dispos, mais la chair est faible. 21/ Comprenons que trois ennemis que nous avons empoisonnent nos âmes: la chair, le monde, le diable. 22/ Mais nous avons contre eux trois remèdes: Si nous gardons les commandements de Dieu le Père, 23/ si nous suivons Jésus-Christ par nos oeuvres et si nous logeons dans nos coeurs le Saint-Esprit par véritable amour, 24/ dans ces conditions nous pourrons vaincre nos trois ennemis qui rendent notre chair faible. |
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TC0137 | TE012593 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 108 | Deux médecins s’empoisonnent à tour de rôle. Un médecin met au défi un collègue de préparer le poison le plus fort; le premier prépare un poison, l’autre le boit, mais grâce à une sudation abondante, il réussit à se désintoxiquer. Il fait boire ensuite à son collègue sa propre sueur : ce dernier meurt immédiatement. | |
TC0137 | TE012637 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 152 | La sueur qui brûle. Un étudiant parisien apparaît après la mort à son maître revêtu d’un manteau de parchemin orné de lettres symbolisant la vanité des discours; il explique que les lettres pesaient comme les clochers de Saint-Germain-des-Près de Paris et que le manteau le faisait suer en lui brûlant très fort la peau. Il le prouve à son maître en faisant tomber sur sa main une goutte de sueur qui brûla la main du maître. |
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TC0138 | TE014105 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 29 | Le moine qui dormait pendant mâtines | |
TC0142 | TE018515 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 96, 1 | Un moine cistercien souffrit beaucoup des attaques et des illusions diaboliques. Une fois, alors que la tentation charnelle était particulièrement forte, il cria au diable que celui-ci n'avait pas le droit de le tenter plus que Dieu ne lui permettait. À ces mots, le moine sentit un mouvement sur sa tête, comme si quelque chose lui coulait dedans avec la sueur jusqu'aux talons, puis disparut. Ainsi la tentation cessa. | |
TC0142 | TE018748 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 2 | Quand des tempêtes sévissaient dans la province du Cologne, une statue de Marie laissa couler de la sueur. Un possédé qui était présent dans l’église, expliqua : la Vierge Mari peinait à retenir le bras de son fils prêt à châtier les hommes. |
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TC0160 | TE017426 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°110 | A Nantes, deux clercs s'aiment et se font une promesse : le premier qui meurt doit réapparaître à l'autre au bout de trente jours. La promesse se réalise et l'un des clercs réapparaît, le visage très pâle. Le mort lui répond qu'il est damné. Son compagnon lui répond qu'il va l'aider par prières et aumônes mais le mort répond que les jugements d'enfer sont sans pénitence ni miséricorde. Le mort jette sur le clerc vivant trois gouttes, semblable à de la sueur, sur le front et les tempes et le clerc ressent une forte brûlure. Le mort lui dit alors que cela lui enseigne la douleur de ses peines. Le vivant lui répond qu'il ne veut pas être un moine méchant et le mort lui dit de lire des lettres qu'il tend au clerc. Sur ces lettres se trouvent des lettres noires qui symbolisent les péchés des âmes. Le clerc vivant consacre sa vie aux pauvres et s'en va à " saint Melaine" où il devient moine. | |
TC0160 | TE017216 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°33 | A la suite de l’apparition terrifiante d’un défunt élève, (celui-ci est en enfer et endure d’atroces tourments ), expiant au purgatoire son amour excessif du savoir et des discussions profanes, et la vanité qu’il en avait tirée de son vivant, un maître parisien (Serlo) renonce à l’enseignement de la logique et embrasse l’état religieux dans l’ordre de Cîteaux, après avoir reçu de son élève une goutte de sueur qui le brûle et lui transperce la main. | |
TC0165 | TE018405 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 152, pp. 272-275 | Herbert rapporte un récent miracle qui a eu lieu à Nantes, qu'il a lu à la fin d'un manuscrit et dont il se souvient du contenu, mais pas des mots. Deux clercs experts en littérature, aspirant à l'honneur et à l'argent, liés par l'amour charnel, deviennent prêtres la même année. Se plaignant de la brièveté de la vie, ils promettent de revenir dans les trente jours si l'un d'eux venait à mourir. L'un des deux meurt mais apparaît au-delà des termes établis, expliquant que la volonté divine ne peut être pliée par l'orgueil des hommes et que pour cela, et pour bien d'autres maux innombrables, il a été puni. Le vivant est surpris car il lui semble que le mort ne souffre pas, mais le mort confirme qu'il souffre et fait tomber trois gouttes de sueur sur le vivant, créant ainsi trois trous, un sur son front et deux sur ses joues, le faisant tellement souffrir qu'il en meurt presque. Le défunt lui dit alors qu'il ne mourra pas, mais qu'il peut comprendre combien il est douloureux d'être dans le feu éternel. Il sort un grand parchemin écrit des deux côtés. La personne vivante ne peut pas lire un des deux côtés, même si elle reconnaît les lettres, mais quand l'autre retourne le rouleau elle comprend le texte. Il s'agit d'une lettre dont la teneur (mais pas les mots) se trouve dans le manuscrit vu par Herbert. Dans cette lettre, Belzébuth salue et remercie les prélats qu'il considère comme ses alliées et en lesquelles il a pleinement confiance pour faire sortir d'innombrables âmes du chemin de la vérité par l'exemple de leur vie. La lettre se termine par la promesse d'une rémunération adéquate pour leurs efforts. Le vivant critique les prélats infidèles et demande au mort s'il peut faire quelque chose pour lui ou pour lui-même. Le défunt répond qu'il est trop tard pour lui, mais que les vivants peuvent encore se sauver et même vivre parmi les élus en abandonnant tout pour la vie religieuse. Après la fin de la vision, le vivant donne tous ses biens aux pauvres et entre au monastère de Sainte-Mélaine, à Rennes, où il guérit de ses brûlures (même si les cicatrices demeurent pour le restant de sa vie). Herbert commente en disant que les âmes des morts peuvent revenir pour aider les autres, même lorsqu'elles-mêmes ne peuvent plus recevoir d'aide. |
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TC0165 | TE018445 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 8, pp. 310-312 | Un convers de Clairvaux est sur le point d'entrer au monastère au service du comte de Grandpré. Lors d'un voyage nocturne, il trouve deux démons qui combattent au même endroit où des chevaliers avaient organisé un tournoi la veille. Voyant que ce sont des démons, il fait le signe de la croix et s'enfuit. Ils le poursuivent et le rattrapent, il se jette à terre vers l'est avec son épée qui a la forme d'une croix. Grâce à ses prières, la foule des démons disparaît. Il saute sur son cheval et s'enfuit. Dès qu'il arrive à destination, le cheval meurt et l'homme tombe malade, affligé d'une fièvre qui dure plus de deux mois. Une autre fois, il veut enterrer secrètement le corps d'un de ses amis, qui avait été attrapé et pendu avec d'autres complices, après avoir commis un vol. Après avoir mis le cadavre sur le dos du cheval, il est saisi de terreur et après l'avoir jeté, il devient fou. Le cheval le ramène chez lui, où il tombe sur la tête et reste inconscient pendant cinq jours. Devenu convers à Clairvaux, il convainc son jeune frère de devenir moine. Incapable de supporter les tentations de la chair, le jeune frère veut quitter le monastère et tente de convaincre le convers, mais celui-ci reste ferme et tente de le dissuader. Le moine finit par mourir et, après avoir promis à son frère, lui apparaît en vision, montrant une souffrance immense et trop difficile à raconter. Quelques jours plus tard, alors que le convers se trouve à l'extérieur du monastère, il voit deux énormes esprits maléfiques, habillés en moines. Ils jettent à terre le moine décédé, qui ne parle pas, mais laisse tomber des gouttes de sueur sur le visage et les mains de son frère - celui ci en portera les cicatrices. Les démons reprennent l'âme du mort, et le convers raconte plus tard au narrateur que son frère, avec lui-même comme complice, avait commis un grave péché qu'il n'avait jamais confessé. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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