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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: curiosité | curiosity | Neugier | curiosidad | curiosità
22 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0008 | TE002579 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 16 | Interviennent : avarice et désir charnel; l’avarice; l’envie; la vaine gloire; la gloutonnerie; la colère; l’acédie; la tristesse; la curiosité; l’orgueil. Ils racontent tour à tour leurs exploits. L’orgueil met la discorde entre les vices eux-mêmes qui se dispersent. |
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TC0020 | TE003647 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 122 | Un homme est persuadé par sa femme de ne pas assister à un sermon de Jacques de Vitry prêchant la croisade. Cependant, par curiosité, il passe la tête par la fenêtre et entend le prêche: des indulgences sont promises à ceux qui prendront la croix. Il saute alors par la fenêtre afin d’échapper à la vigilance de sa femme, et prend la croix. |
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TC0020 | TE003556 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 31 | Dieu reproche à saint Jérôme d’être cicéronien plutôt que chrétien (31a). Un étudiant parisien apparaît en vision à son maître nommé Sella, il est vêtu d’une cape faite en parchemin recouvert d’inscriptions. Son maître lui demande alors la signification de ces écrits et son étudiant lui répond qu’il s’agit de sophismes et de questions futiles. Une goutte de sueur perle à sa main, et transperce celle de son maître qui s’apprêtait à la recueillir. Le maître entre dans l’ordre cistercien et, à Paris, montre à tous les écoliers sa main percée (31b). |
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TC0020 | TE003753 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 228 | Une femme curieuse et désobéissante met ses doigts dans un trou, dans lequel son mari a caché des clous pointus. Par ce stratagème, elle devient obéissante. |
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TC0020 | TE003760 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 235 | Constamment interrogé par sa femme au sujet des secrets du sénat, son mari lui fait croire que les sénateurs envisagent d’instaurer la polygamie. Aussitôt, la femme se précipite au Sénat pour exiger la polyandrie. | |
TC0020 | TE003761 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 236 | Une femme désobéissante entre dans un four malgré l’interdiction de son époux parti en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle : le four s’écroule sur elle et lui brise les reins. |
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TC0020 | TE003558 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 33 | Un renard, poussé par la curiosité, veut connaître le lignage d’un mulet. Celui-ci l’invite alors à regarder sous son sabot l’inscription mentionnant son lignage. Le renard reçoit un coup de sabot. | |
TC0020 | TE003538 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 13 | Un ermite qui blâmait la désobéissance d’Adam, poussé lui-même par la curiosité, laisse s’échapper une souris d’un coffre qu’on lui avait interdit d’ouvrir. |
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TC0131 | TE007909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 277, 1-5 | ALEXANDRE EXPLORE L’AIR ET LA MER. 1 Selon certaines histoires, au temps de Mardochée régnait le roi Alexandre. 2 Cet Alexandre se fit porter par quatre griffons sur un siège en l’air; 3 il avait un morceau de viande fiché sur une lance, qu’il tournait dans la direction où il voulait aller, parce que les griffons étaient affamés. 4 Ensuite il se fit descendre en mer dans un tonneau de verre: il faisait cela pour explorer la terre et la mer. 5 On peut conclure qu’à plus forte raison nous devons désirer connaître la beauté du ciel, quand Alexandre risquait ainsi sa vie pour voir la terre et la mer. | |
TC0131 | TE008939 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 058, 1-25 | JESUS BATTU ET RENVOYE DE PILATE A HERODE. 1/ Jésus fut honteusement frappé et battu par les Juifs. 2/ Les verriers quand ils font le verre cachent leurs yeux pour la chaleur du feu. 3/ Jésus voulut avoir ses yeux cachés pour ouvrir les yeux de nos intelligences 4/ et parce que nous sommes faits de plus pauvre sable que celui dont les verriers font le verre; et néanmoins il voulait faire de nous des ornements éternels au ciel. 5/ Et, ses yeux ainsi bandés, il entendait dire à ses oreilles: Toi qui es prophète, devine qui t'a frappé. 6/ Quand ils l’eurent suffisamment battu et maltraité, les juifs l’envoyèrent à Pilate en pleine nuit. 7/ S’il voulut comparaître devant plusieurs juges, c'est qu’il voulait établir un nouveau Testament 8/ pour effacer de nos coeurs tout ce que notre conscience nous reproche à bon droit 9/ en reconnaissant devant lui-même Dieu et devant nos prêtres que nous sommes pécheurs. 10/ Et ces deux jugements nous évitent la condamnation éternelle de l’enfer. 11/ Cette nuit-là un diable dit à la femme de Pilate d’user de son influence pour empêcher qu’on mette à mort le prisonnier, car sa mort aurait des conséquences désastreuses. 12/ Il disait cela parce qu’il prévoyait que par cette mort l’enfer perdrait une partie de ses prisonniers. 13/ Quand elle fut réveillée, elle dit à Pilate d’empêcher la condamnation à mort de son prisonnier. 14/ Quand les juifs lui eurent envoyé Jésus et qu’il sut qu’il était de la juridiction d’Hérode, 15/ il le lui envoya pour retarder la sentence à cause de la requête de sa femme. 16/ Hérode avait bien envie de voir Jésus pour les miracles qu’il en entendait raconter. 17/ Il en pardonna à Pilate une vieille brouille qu’il y avait entre eux. 18/ Jésus se montra ainsi prince de paix, en établissant la paix entre deux mauvais. 19/ Mais il ne voulut répondre à aucune de ses questions, car ce n'était que de la curiosité. 20/ De plus Hérode ne méritait pas d’entendre ses divines paroles, lui qui par lâcheté avait fait mourir saint Jean Baptiste. 21/ Alors il lui fit mettre une robe blanche et le renvoya à Pilate durant la même nuit. 22/ Quand Pilate le vit, il dit: cette robe dans laquelle il me l’a renvoyé signifie qu’il est innocent. 23/ Nous devons bien haïr le péché quand pour effacer nos péchés il fut dit de celui qui par sa sagesse avait fait le monde que c'était un homme qui ne savait rien. 24/ S’il voulut être amené devant Hérode, c'était pour nous ôter la peur que les damnés éprouveront devant lui au Jugement, 25/ car il s’y montrera plus dur que n'importe quel Hérode. |
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TC0134 | TE013052 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 243b | Jésus répond aux questions de Pharisiens par des questions. | |
TC0139 | TE016422 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 236 pp.155-156 du texte hébreu | Rabbi Joshua racontait qu'il avait reçu une leçon d'une femme, d'une jeune fille et d'un jeune garçon. Invité à dîner chez une veuve, il engloutit tout ce qu'on lui présenta. Alors elle lui apporta un troisième plat très salé de façon à ce qu'il laisse de la nourriture pour les autres. Un autre jour, il marchait sur un sentier au milieu d'un champ et une jeune fille lui dit que ce sentier était devenu sentier à force d'avoir été piétiné par des voleurs comme lui. Il demanda à une autre jeune fille de lui donner de l'eau . Elle lui en apporta pour lui ainsi que pour son âne. Il la compara à notre mère Rebecca, mais elle lui répondit que lui ne pouvait se comparer à Eliezer. Lorsqu'il demanda à un jeune garçon le meilleur chemin pour aller à la ville, il lui dit qu'il y avait une route longue qui était courte et une courte qui était longue. Celle qui était courte passait par des vignes et des champs pierreux difficiles à traverser, et l'autre était facile mais faisait tout le tour. Rabbi Joshua embrassa le jeune garçon en se félicitant de l'intelligence des fils d'Israël. Il rencontre un petit garçon avec un objet couvert et qui refuse de le dévoiler. |
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TC0142 | TE018733 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 59 | Un père de famille avait chez lui plusieurs nids d’hirondelles. Curieux de savoir où elles passaient l'hiver, il attacha à la patte de l’une d’elles un papier où il nota : « Où habites-tu en hiver ? ». Quand les hirondelles arrivèrent en Asie, un certain homme nommé Pierre remarqua le papier et écrivit la réponse : « En Asie, dans la maison de Pierre. » Le père de famille la reçut et divulgua cette histoire qu'il tenait pour un miracle. | |
TC0142 | TE018494 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 75 | Un serviteur qui blâma la désobéissance d’Adam et jura que, lui, il n’aurait pas agi ainsi, poussé par la curiosité, ouvrit un coffre que son maître lui avait interdit d’ouvrir et laisse s’échapper un oiseau qui était dedans. Le maître, à son retour, ne lui pardonna pas. | |
TC0155 | TE016238 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 114 | Un serviteur qui blâme la désobéissance d’Adam, poussé lui-même par la curiosité, laisse s’échapper un oiseau d’un coffre que son maître lui avait interdit d’ouvrir. | |
TC0157 | TE017170 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 359, l. 10 – p. 359, l. 15 | Un prêtre de la région de Naples voulut en savoir plus sur le Vésuve comme porte de l’Enfer. C’était très présomptueux de sa part. Après avoir dit la messe, il partit, tout équipé. Il s’approcha plus que quiconque, et on ne le revit jamais. | |
TC0158 | TE016614 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 170 | La fille du notable qui devint une truie.– Le Buddha ayant rencontré une truie et ses petits qui se vautraient dans une fosse expose à Ananda que cette truie avait été jadis une jeune fille curieuse d'apprendre le sens de la destinée humaine, mais que nul maître compétent n'avait pu l'instruire. | |
TC0158 | TE016571 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 131 | La tortue et la grue.– Pour sauver une tortue que la sécheresse risque de faire périr, une grue l'emporte dans son bec en volant; mais la tortue, curieuse de son naturel, pose des questions à la grue qui, en voulant lui répondre, ouvre le bec et la laisse choir (cf. n 367 et 395). | |
TC0158 | TE016543 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 113 | Le roi qui, par curiosité, veut voir le malheur.– Dans un royaume où tout prospère, le roi, par curiosité, fait acheter le malheur sous la forme d'une truie; cet animal cause en effet toutes sortes de calamités, et, quand on veut le tuer, il s'échappe en incendiant et en ruinant le royaume. | |
TC0158 | TE016735 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 285 | Disputes d'enfants.– A deux jeunes enfants qui se disputent sur la vraie nature de quelques poils, un ascète fait comprendre que leur curiosité s'exerce sur des questions oiseuses. | |
TC0162 | TE017768 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 22 | COMMENT, DANS LA PROVINCE DE MINO, KI NO TÔSUKE RENCONTRE L’ÂME ERRANTE D’UNE FEMME ET EN MEURT.– Tôsuke, de retour dans la province de Mino, après une mission de garde à la Capitale, s’apprête à traverser le pont de Seta. Il aperçoit une femme au milieu de ce pont qui l’interpelle. Elle lui demande de porter une petite boîte à l’entrée du pont d’Osame, et de la remettre à une noble dame qui se trouvera là. Elle lui interdit formellement d’ouvrir la boîte et de regarder son contenu. Les compagnons de voyage de Tôsuke s’étonnent de sa conduite étrange, car eux ne voient aucune femme. Tôsuke accepte la boîte et retourne chez lui en oubliant de s’arrêter à l’entrée du pont. Il se promet d’aller remettre la boîte à la femme dès qu’il en aura l’occasion, et, en attendant, il la range en haut d’un placard. Sa femme, imaginant que cette boîte cache un cadeau pour une autre femme, est dévorée par la jalousie, et elle ouvre la boîte. Epouvantée, elle y trouve des yeux humains et des membres virils coupés. Elle montre la boîte à Tôsuke qui, paniqué par la faute de sa femme, court sur le champ remettre la boîte à la noble dame. Celle-ci lui demande s’il l’a ouverte. Il répond que non. La dame, le visage déformé par la colère, dit à Tôsuke que sa conduite est impardonnable. Rentré chez lui, Tôsuke tombe malade et meurt aussitôt. |
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TC0163 | TE018130 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 64. | UNE SUIVANTE DU PALAIS DE L’IMPÉRATRICE ÉPROUVE DU CHAGRIN LORSQUE DISPARAÎT LE RECTEUR MONACAL DE L’ICHIJÔ-JI.– Après le décès du recteur monacal du monastère de lIchijô-ji, lors de l’office de clôture, la dernière cérémonie de deuil, une jeune femme ne cesse de pleurer. Certains participants trouvent sa conduite inadmissible et veulent la chasser, alors que d’autres sont plutôt curieux d’obtenir une explication. Quelqu’un finit par l’aborder pour la questionner. La femme explique qu’elle a bénéficié de la compassion du révérend recteur quand celui-ci l’a recueillie, alors qu’enfant elle avait été abandonnée et gisait sur les bords d’une rivière. Le révérend l’a confiée à des parents adoptifs qui l’ont élevée. Mais ils sont décédés tous deux quand elle avait treize ans. Après quelques années d’errance, elle finit par entrer au palais de l’impératrice comme servante. Elle ne se sent plus délaissée sous la protection de ce haut personnage, mais ignorant tout de ses parents géniteurs, et souffrant de la mort de ses parents nourriciers, elle ressent une reconnaissance infinie à l’égard du révérend. C’est grâce à lui qu’elle est devenue une personne à part entière. Elle ne savait que faire pour le remercier. Sa condition de femme l’empêchait de se mettre à son service. Parfois elle l’apercevait au-loin et ressentait un immense bonheur. Quand elle a appris son décès, elle a eu l’impression que le monde l’avait plongée dans le noir et que sa vie était terminée. Alors elle s’est absentée du palais en prétextant un empêchement pour assister à cette cérémonie de l’office de clôture. Elle éclate ensuite en sanglots et tous, même ceux qui se montraient méfiants, sont saisis de pitié et versent des larmes. Ainsi une faible femme est douée d’une sensibilité assez profonde pour conserver le souvenir d’un bienfait. C’est ce que fait aussi un personnage qui porte toute sa vie un vêtement qu’il a pris pour le deuil de sa majesté l’empereur Murakami. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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