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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: eau bénite | holy water | Weihwasser | agua bendita | acqua santa
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001435 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 4 | Une jeune fille ayant dansé tout un dimanche est possédée par le diable. Cette danseuse est exorcisée par un jeune enfant. Le diable sort par sa bouche sous la forme d’un ver hirsute qui souille la main de l’enfant qui l’avait saisi. Seule l’eau bénite permit d’enlever les tâches. |
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TC0029 | TE005218 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : N. Le dit de l’eaue beneoite et du vergier, p. 113-119 | Préambule (v. 1-8) ~ Un convers ne croit pas à la vertu de l’eau bénite (v. 9-36). Un jour, récitant tout seul ses prières dans sa cellule, il est assailli par une foule de porcs qui s’apprêtent à le dévorer (v. 37-52). Dans son effroi, il implore le secours de la Vierge, qui descend dans la cellule pour en chasser les démons (v. 53-70). L’abbé passe avec trois moines, et ils trouvent le convers étendu par terre. Après l’avoir couché et confessé, ils l’aspergent d’eau bénite, et la vision s’évanouit complètement (v. 71-84). Le convers leur raconte l’horrible événement et se garde bien désormais de mépriser l’eau bénite (v. 85 96). ~ ~ Un homme riche et avare ne donne jamais d’aumônes aux pauvres (v. 97-106). Une nuit, il rêve qu’il souffre d’une faim effroyable; il se trouve justement devant un jardin plein d’arbres fruitiers, mais qui est entouré d’un mur et gardé par un ange (v. 107-16). Il demande à l’ange de quoi apaiser, si peu que ce soit, cette pénible faim; mais celui ci lui répond qu’il peut seulement prendre les fruits des arbres qu’il a plantés lui même. L’avare doit reconnaître qu’il n'a jamais rien planté et s’en va bredouille (v. 117-36). Après cette atroce vision, le riche homme devient charitable et distribue généreusement des aumônes aux pauvres (v. 137-54). Après sa mort, il trouve dans le verger une grande provision de fruits (v. 155-56). ~ Conclusion (v. 157 64). Prière (v. 165-68). |
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TC0035 | TE006488 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 7 | Dans un cimetière de Gascogne, les morts ouvrent leurs tombes chaque lundi, devant le curé et toute la paroisse, et demandent à recevoir de l’eau bénite. L’ayant reçue, les tombes se referment jusqu’au lundi suivant. L’on adopte la coutume de célèbrer l’office des morts tous les lundis. |
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TC0035 | TE006490 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 9 | Le fils d’une veuve qui ne veut pas cesser d’uriner dans le cimetière, est assigné par les âmes des morts à comparaître devant elles pour répondre de son méfait. Sa mère l’y accompagne avec un prêtre et de l’eau bénite, mais des esprits malins l’enlèvent à leur vue. |
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TC0036 | TE006614 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 6 | Rentré malade d’un voyage à Rome (1147), Pierre le Vénérable se rend en convalescence au monastère de Sauxillanges. Durant tout le Carême, il entend les plaintes et les appels au secours d’un moine malade et assailli par la vision d’un cheval menaçant. Ce moine est un ancien chevalier connu pour être honnête et digne de confiance. Dès qu’il fut capable de se déplacer, Pierre le Vénérable se rend au côté de l’ancien chevalier et comprend que celui-ci est en proie au démon qui se présente à lui sous la forme d’un cheval lui talonnant le visage. Pierre fait alors asperger le lieu d’eau bénite, mais le mal venant de l’intérieur de l’homme, celle-ci s’avère inefficace. L’abbé de Cluny exhorte alors le malade à se confesser pour le libérer du mal qui le dévore. Lorsque celui-ci entame sa confession, un autre démon - sous l’apparence d’un homme qui récite la liste de ses péchés et l’empêche de parler- vient le tourmenter pour l’empêcher de faire sa confession. À force de persévérance et grâce à son excellente mémoire, le moine parvient à l’aveu complet de ses péchés (notamment l’un lié à la possession d’un autel portatif) et peut recevoir l’absolution. Les démons ayant disparu, le malade soulagé s’éteint dans la paix peu de temps après, son salut assuré. |
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TC0036 | TE006615 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 7 | Au monastère de Sauxillanges, un laïc malade, prit l’habit de moine in extremis (comme l’ouvrier de la onzième heure). Parvenu à la fin de sa vie, il est veillé par deux de ses familiers, Etienne et Olivier. Il se plaint au premier de la présence de paysans monstrueux qui s’amassent dans la pièce. Ne les voyant pas, Etienne comprend qu’il s’agit de démons, il se saisit alors de l’eau bénite, en asperge la pièce et les fait fuir. Le mourant, après s’être confessé s’éteint paisiblement. Selon l’auteur, la fuite des démons atteste la valeur de sa conversion tardive et son salut. |
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TC0123 | TE007002 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 69 | Le moine qui avait entendu dans le cimetière les voix des défunts (cf. Collectaneum Clarevallense [ed. Legendre, 2005], 64) raconta qu’il avait vu, pendant les vigiles, un personnage portant de l’eau bénite défendre les moines contre le diable. Le lendemain, un démon tenta de nouveau d’entrer dans le ch?ur mais un ange se précipita pour l’attaquer et le fit disparaître. | |
TC0131 | TE008110 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 604, 1-41 | MANIERE D'ENTENDRE LA MESSE. 1/ Pour nous apprendre à entendre la messe avec piété, la Bible nous dit qu’Abraham laissait son âne au pied de la montagne quand il y montait pour adorer Dieu. 2/ A son exemple nous devons quitter toute pensée ou parole d’affaires temporelles qui sont désignées par l’âne qu’Abraham laissait au pied de la montagne. 3/ C'est pourquoi nous faisons le signe de croix en entrant dans l’église en renonçant à toutes les choses vaines et prenons de l’eau bénite qui efface tous les péchés véniels pourvu qu’on n'en ait aucun mortel. 4/ (De même quand on dit son Confitéor, quand on regarde le corps de Jésus-Christ et quand on reçoit la bénédiction du prêtre à la fin de la messe: Les saints disent que ces quatre choses effacent les péchés véniels.) 5/ Nous devons alors saluer le Fils et sa mère par qui il descendit du sein de son Père en ce monde à ses propres dépens et pour notre avantage. 6/ Nous devons alors saluer le crucifix et compatir aux souffrances que Dieu endura sous cette forme. 7/ Nous devons alors regarder se vêtir le prêtre qui est notre champion pour vaincre le diable qui est notre adversaire. 8/ Pour le vaincre il se revêt d’armes qui sont semblables à celles avec lesquelles Jésus fut vainqueur. 9/ L’amict représente ce avec quoi on lui banda les yeux; et la ceinture qui y est attachée représente ce avec quoi il eut les mains liées quand on lui donnait des gifles. 10/ L’aube représente le vêtement blanc dont Hérode le fit vêtir pour indiquer perfidement que c'était un innocent. 11/ La ceinture représente les liens qui le retenaient au poteau. Le manipule représente les fouets dont il fut battu. 12/ L’étole représente la grande obéissance où il fut jusqu’à la mort: tout comme le boeuf obéit à la courroie qui le tient à la charrue en travaillant le froment dont il n'a que la paille alors que nous en avons le grain, 13/ ainsi Jésus fut notre boeuf en nous gagnant le paradis par sa croix, car il en eut la peine et nous le profit. 14/ La chasuble, qui doit être de soie, représente la pourpre dont Pilate l’affubla couronné de la couronne d’épines quand, dans l’espoir que les juifs s’en contenteraient il leur dit: "Voici votre roi." 15/ Les croix qui sont devant et derrière la chasuble représentent les pénitences que Jésus fit avant sa passion et les souffrances de sa passion, 16/ que nous devons tous avoir gravées dans nos coeurs, parce qu’il les fit et supporta pour l’amour de nous. 17/ La chasuble signifie la charité, car tout comme elle recouvre tous les autres vêtements, la charité recouvre et protège toutes les autres vertus en nous. 18/ Ainsi, pour les belles significations des vêtements du prêtre, nous devons tous le regarder pieusement quand il s’en revêt. 19/ Il dit alors son Confiteor et nous après lui: ainsi nos péchés véniels nous sont pardonnés comme les siens. 20/ En commençant l’Introït il nous annonce la venue du roi. 21/ Les Kyrie (on en dit neuf) signifient les trois personnes de la Trinité, car toutes les puissances attribuées aux trois résident en chacune d’elles. 22/ C'est ce que signifient les neuf ordres des anges, qui sont créés pour louer la sainte Trinité. 23/ A toutes les messes il en vient une quantité de chaque ordre qui tous désirent que le dixième ordre soit rempli par les hommes pour être avec eux au ciel. 24/ Ils sont les fourriers du roi du ciel qui viennent avant lui pour préparer le logement du roi. 25/ Ensuite le prêtre entonne le Gloria in excelsis Deo: La gloire de Dieu est descendue sur terre et la paix pour les hommes de bonne volonté. 26/ Comme les gens du roi doivent être gens de joie, ce glorieux chant est celui des fourriers du roi et de tous les vivants du ciel; 27/ car c'est un chant de joie: on ne le chante dans l’Eglise que dans les temps de joie. 28/ Quand nous l’entendons chanter, nous devons tous vivement désirer et faire tous nos efforts pour parvenir au ciel, là où il sera éternellement chanté. 29/ Ensuite le prêtre chante l’Oraison qui, dans les mots qui s’adressent à nous, nous rappelle à tous de nous préparer pieusement à recevoir le roi. 30/ Ensuite on lit l’Epître: c'est comme le maître-message qui nous annonce, par un texte précis qu’on nous lit, que le roi approche. 31/ Ensuite on chante les Versets alternés, qui sont comme les trompettes qui sonnent pour l’arrivée du roi. 32/ Ensuite on chante l’Alleluia qui nous invite tous à célébrer joyeusement le roi de tout notre coeur. 33/ On chante ensuite la Séquence qui est comme un pieux chant de circonstance à la louange du roi. 34/ Puis on transporte le livre à gauche pour réciter l’Evangile, ce qui est pour nous un grand honneur et un grand profit. 35/ Car l’Evangile, c'est le nom de cette précieuse foi qui est la nôtre et qui est incomparable, que Notre-Seigneur par ses bienheureux disciples présenta aux juifs; 36/ les juifs pour leur malheur ne l’on pas reçue mais chez les païens certains la reçurent bien, et nous sommes leurs descendants. 37/ Au début de l’Evangile, nous nous découvrons, ce qui signifie que si quelqu’un attaquait l’Evangile, nous serions prêts à défendre son honneur; 38/ si quelqu’un entend une grossièreté ou une critique contre l’Evangile, le front lui en rougit. 39/ Pour marquer le profit, l’honneur, l’avantage qui nous viennent de l’Evangile ou qui peuvent nous venir si nous y croyons fermement, 40/ nous nous signons au front et sur la bouche pour marquer que toute notre vie nous rendrons témoignage de sa vérité. 41/ A la fin, nous nous signons sur le coeur pour marquer que jamais la précieuse foi de l’évangile ne sera déracinée de nos coeurs. |
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TC0131 | TE008077 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 512, 1-9 | UN DIABLE RECU EN GUISE DE PAUVRE. 1/ Il était un excellent homme qui pour l’amour de Dieu logeait chaque nuit un pauvre s’il en présentait un. 2/ Une nuit qu’il ne s’en était pas présenté, il sortit pour voir s’il n'en trouverait pas. 3/ Il en entendit un qui se plaignait sous un arbre dans la campagne; il l’apporta chez lui et le soigna de son mieux, car il paraissait gravement malade. 4/ En allant dormir, il lui donna de l’eau bénite comme il en donnait tous les soirs à tous les gens de sa maison. 5/ Aussitôt le malade s’enfuit, car c'était un diable qui voulait l’attraper. 6/ Bien longtemps plus tard, le bon homme entreprit un lointain voyage; il arriva qu’il fut mis en prison parce qu’on l’avait arrêté en compagnie de malfaiteurs. 7/ Un esprit lui dit qu’il le tirerait de prison à la condition qu’il ne se signe pas. Il accepta. 8/ Aussitôt l’esprit le rapporta en pleine nuit près de sa maison et lui dit qu’il était le diable qu’il avait autrefois hébergé sous l’aspect d’un pauvre. 9/ Dieu l’avait contraint à lui rendre le bien qu’il avait reçu sous l’aspect du pauvre, même si en fait c'était un piège du diable. |
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TC0137 | TE012739 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 254 | Les infirmités corporelles rendent parfois l’orgueilleux humble. Un clerc qui portait l’eau bénite à un chevalier était toujours accueilli avec des insultes, jusqu’à ce que, tombant malade d’un pied, le chevalier l’accueillit avec bienveillance; le clerc pria qu’il tombe malade de l’autre pied aussi, parce que la maladie l’avait rendu humble. | |
TC0138 | TE019878 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 736 | L'eau bénite et les messes pour chasser un revenant. |
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TC0139 | TE013211 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 49, p. 30 du texte hébreu | Un non-juif et Rabbi Ami discutent de la résurrection des morts, alors qu’ils sont déjà poussière. R. Ami répond par une parabole. Un jour un roi ordonna à ses serviteurs de construire un palais là où il n'y avait ni poussière ni eau, et ils le construisirent, mais après un certain temps, il s’écroula. Alors le roi ordonna à ses serviteurs de le reconstruire dans un endroit où il y avait de l’eau et de la poussière, mais ils déclarèrent que c'était impossible. Le roi se mit alors en colère, leur demandant quelle était la logique de leur attitude. Il convient également de noter que les souris des champs naissent de la poussière, et qu'après la pluie les roches sont couvertes de champignons. Combien plus facile est-il de faire renaître ce qui a déjà existé ! | |
TC0142 | TE018927 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 92 | Un convers de Heisterbach nommé Rudolph (qui avait fait, d’ailleurs, partie du groupe fondateur envoyé de Himemrod), revenant une fois des toilettes hésita à toucher l'eau bénite dont il devait s'asperger en entrant au chœur. Il entendit une voix céleste le rassurer en disant : « Ce que je purifie tu ne peux le souiller ». | |
TC0155 | TE016086 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 98 | Un femme pieuse mourut en laissant une fille, elle aussi très dévote, qui priait beaucoup. Une nuit, la fille pria dans une église. Tout à coup elle eut peur et vit apparaître un cochon écorché crachant du feu. La fille prit la fuite mais entendit le cochon parler avec la voix de sa mère. Celle-ci confirma qu’elle était damnée pour ne pas avoir confessé ses péchés de jeunesse. La fille lui demanda quelles étaient les peines d’enfer. « La douleur de la séparation de Dieu et le désespoir », répondit la mère. La fille demanda ensuite quand le jugement avait lieu. La mère répondit: « Juste après la séparation et de l’âme et du corps ». Après ces paroles, le cochon parcourut l’église en laissant partout les traces de ses sabots et disparut. La fille raconta tout à son père spirituel. Celui-ci aspergea l’église d’eau bénite. | |
TC0157 | TE017064 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 443, l. 6 – p. 443, l. 15 | Récemment, un prêtre était en visite dans cette région, frère de l’évêque Gérard, abbé du monastère saint Donatien, près de la ville d’Imola. Il vivait comme un laïc. Mais Dieu lui accorda une telle grâce qu’il put guérir un homme mordu par un serpent : il donna au messager un simple verre d’eau bénite, de sorte que ce dernier cracha immédiatement tout le poison du serpent. L’autre homme, qui avait été mordu, en fut immédiatement guéri. | |
TC0157 | TE017062 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 440, l. 18 – p. 442, l. 15 | Un certain Marin, prêtre de son état, vivait publiquement avec une femme, et avait un fils, Eluchadius, très honorable et devenu par la suite abbé au monastère de la Sainte Mère de Dieu, près des murs de la ville de Faenza. La divine providence l’avait doté de la grâce : l’eau bénite par lui faisait fuir les nuisibles des champs (vers de terre, chenilles, sauterelles). Cependant, un jour, le seigneur de Marin, Jérémie fut rempli de haine et de jalousie pour un rival, proche parent mais très hostile. Il craignait que cet homme n’ensorcelle ses chiens de chasse. Il fit donc appel à Marin, et lui demanda un seau d’eau bénite, afin de procéder à un exorcisme sur ses chiens; il savait que cette action était blâmable, mais ignorait la portée du sacrement. Il mêla l’eau à la nourriture des chiens. Alors, la Providence le punit : les chiens tombèrent morts sur le coup. Ébranlé, Jérémie vint demander à Marin une pénitence pour avoir commis ce sacrilège. Marin déclara qu’il n’était pas habilité, et qu’il voyait pour seul remède de consulter le conseil apostolique. Jérémie suivi ce conseil et se plia à la pénitence prescrite. |
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TC0157 | TE017505 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 166, p. 232, l. 17 – p. 234, l. 4 | Le neveu de Pierre Damien [Damien] rapporte cette histoire, qu’il a entendue de témoins dignes de confiance. Un Normand voyageait avec sur lui un certain nombre de pièces d’or. Mais il craignait pour sa sécurité, à cause des brigands. Un samedi après-midi qu’il hésitait à se mettre en route, le diable lui apparut sous l’habit d’un voyageur. Ils firent un marché : pour dix pièces d’or byzantines, ce voyageur lui servirait de guide. Le diable lui dit de se reposer d’abord avec son bagage, et qu’il viendrait le chercher dans la nuit. Mais dans la nuit, il le réveilla en fait déjà à destination, dans sa région natale. L’homme s’en aperçut et prit peur. Le diable lui donna rendez-vous le jeudi suivant pour être payé. L’homme s’en fut voir un prêtre qui l’aspergea d’eau bénite et lui conseilla de ne pas donner simplement ce qu’il devait au diable, mais de le lui jeter à la tête. C’est ce que fit le Normand – mais le diable lui reprocha d’être venu armé, dit qu’il n’osait pas s’approcher, et disparut. L’homme collecta donc les pièces restées à terre. Comme il retournait prendre conseil auprès du prêtre, celui-ci lui reprocha d’avoir repris les pièces. Mais puisqu’il l’avait fait, il lui conseilla de s’en servir pour faire construire un pont qui serait fort utile dans les environs. L’homme entreprit cela, mais chaque nuit, le diable défaisait ce que les artisans avaient construit durant le jour. Mais laissons les exemples de ce genre... Cet homme avait paru armé et dangereux au diable; c’est ainsi qu’il faut se parer de la parole divine. |
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TC0160 | TE017296 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°71 | Le fils d'une veuve a pour coutume d'uriner dans le cimetière. Une nuit où il urine, plusieurs âmes viennent à lui et lui demandent qui il est et il leur répond. Les âmes lui disent alors que les diables viendront le chercher dans sa maison. Il raconte à sa mère la scène et celle-ci prend pitié de lui. Le jour venu, la mort conduit le fils au cimetière, suivi du prêtre avec son étole et l'eau bénite. Arrivé au cimetière, le fils est emmené par de mauvais esprits en enfer. Cet exemple rappelle que l'on ne doit pas uriner dans un cimetière. | |
TC0165 | TE018398 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 145, pp. 262-263 | Milone, autrefois abbé de Haute-Fontaine, raconte à Herbert qu'on a trouvé récemment en Lotharingie un homme inconnu, s'accrochant à une haute branche d'arbre. Après avoir passé le test du signe de croix, il est conduit à l'église, où il adore le crucifix et reçoit avec plaisir l'aspersion d'eau bénite, prouvant ainsi qu'il est chrétien. Cependant il demeure toujours silencieux, et lorsqu'en faisant preuve d'imprudence on le laisse seul un moment, il disparaît à jamais. |
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TC0165 | TE018419 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 163, p. 288 | Un paysan près de Chartres est enlevé mais on ignore où il a été emmené. Même après avoir communié, avoir été aspergé d'eau bénite, avoir reçu le signe de la croix sur son front, il disparaît devant tout le monde et pendant longtemps : on ne sait plus rien de lui. |
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TC0165 | TE018356 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 103, p. 191 | L'eau bénite tombe sur un groupe de païens, dont une femme qui est horrifiée et qui ressent immédiatement une forte douleur, comme si elle était immergée dans de l'eau bouillante jusqu'au cou. Ses idoles augmentent sa souffrance, tandis que le baptême lui redonne la santé. |
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