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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Fouet | Whip | Peitsche | Látigo | Frusta
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0021 | TE004177 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 199 | Un ressuscité incestueux décrit le puits d’enfer où les luxurieux et les luxurieuses se frappent avec des fouets. |
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TC0028 | TE005053 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 77 §18, 924 | Le fils d’un maître est prêt à se faire fouetter, pour réconcilier des serviteurs indélicats avec son père qu’ils ont offensé; mais celui-ci exige qu’il soit mis à mort pour réparer l’offense. |
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TC0028 | TE005056 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 90 §4, p. 979 | La flagellation s’avère plus efficace que les avertissements à l’adresse d’un moine rencontré par saint Benoit. | |
TC0106 | TE015894 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 155 | MORT DU ROI DES VANDALES. Un roi des Vandales, une nuit, a une vision. Il a devant lui des juges qui l’accablent et exigent le fouet qu’il avait reçu. Parmi ces juges se trouve l’évêque Paulin, qui lui avait annoncé sa mort. Le roi meurt, perdant le fouet qui lui a servi à châtier les chrétiens. | |
TC0124 | TE014482 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 10 [134] | Irrité contre Libertinus le prieur (prévôt) du monastère, l’abbé de Fondi, faute de disposer d’une verge pour le frapper, utilisa un escabeau et lui abîma le visage. L’humble mansuétude de Libertinus provoqua un vif repentir de l’abbé. Pour justifier l’état de son visage aux yeux de tous, le prévôt prétendit qu’à cause de ses péchés, il était tombé contre le marchepied de l’escabeau. | |
TC0137 | TE012792 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 307 | Un frère donna commme pénitence à un marchand de Venise d’aller à l’église épiscopale en se flagellant. Un frère imposa comme pénitence à un marchand de Venise de se rendre en chemise de nuit en se flagellant à l’église épiscopale de Saint-Pierre du Castello. Mais quand le marchand était sur place devant l’église Saint-Blaise, le diable lui apparut sous la forme d’une jeune fille. Ne pouvant parler à cause de la pénitence, il continua son chemin. Peu après, près du pont de Castello, il rencontra de nouveau la jeune fille qui se déshabilla devant lui, et lui s’enfuit en courant. Après avoir fini la pénitence, il raconta les faits à son épouse à la maison. |
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TC0148 | TE015303 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 911 | LE DIABLE EST FOUETTÉ PAR LA DISCIPLINE QUE S?IMPOSAIT UN PRIEUR. — Un frère qui venait de rentrer dans l’Ordre demanda au Seigneur d’être puni tout de suite afin de ne point l’être dans le futur. Il fut saisi par le démon, mais les prières de ses frères le libérèrent. Il refit la même demande et fut encore saisi par le diable. Le prieur adjura ce dernier de sortir. Le diable refusa. Pressé de questions par le prieur, il avoua que c?était lui qui lui tenait les verges quand il recevait la discipline privée. Le prieur, reconnaissant que cela était vrai, lui demanda pourquoi il disait cela: ?Car, répondit le diable, je ne pouvais pas supporter les coups de ta fureur, qui m’affligeait fort.? | |
TC0157 | TE017077 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 44, p. 21, l. 3 – p. 22, l. 17; puis p. 23, l. 18 – p. 25, l. 8.; lettre 109, p. 201, l. 11 – p. 213, l. 12; enfin, lettre 111, p. 256, l. 7 – p. 256, l. 10 | Dominique vit dans le même monastère que Pierre Damien, de l’autre côté de l’église. Il parle la langue vernaculaire, mais c’est sa vie, et non une vaine rhétorique, qui le distingue. Il porta durant de nombreuses années un corset de fer contre sa chair et menait un combat incessant contre les esprits mauvais. Il n’y avait presque aucun jour où il ne chantait deux psaumes en se flagellants des deux mains, même les jours de rémission des pénitences. Pendant le Carême, ou lorsqu’il accomplissait une pénitence – il réalisait souvent une pénitence pour cent ans – il se punissait en récitant trois psaumes, et en se flagellant pendant la méditation. Voici comment on réalise une pénitence pour cent ans : trois mille coups de fouet correspondent à un an, et dix psaumes représentent mille coups de fouet. Le psautier contient cent-cinquante psaumes. Donc, se flageller durant un psautier entier correspond à cinq ans de pénitence. Par conséquent, chanter vingt psautiers dans ces conditions vaut pour une pénitence de cent ans. Il réalisait facilement en six jours cette pénitence pour cent ans. Une fois, à l’approche du Carême, il demanda à entreprendre une pénitence pour mille ans, et en vint presque à bout avant la fin de la période de jeûne. Malgré son âge avancé et ses fréquentes maladies, il persista dans ses exercices spirituels. Quant il récitait ses deux psautiers en se flagellant, il restait debout et ne prenait pas de pause. Quant aux génuflexions, malgré le poids du corset de fer, si sa santé le permettait, il en réalisait une centaine pour chaque groupe de quinze psaumes – il est remarquable qu’un homme si affaibli physiquement puisse exécuter, donc, mille génuflexions dans le cours d’un psautier. Un soir après les vêpres, Dominique vint trouver Pierre Damien : il avait réussi, exceptionnellement, à réciter de cette manière huit psautiers dans le cours d’un jour et une nuit. Il semblait avoir été battu comme de l’orge dans un mortier. Il ne récitait plus, expliqua-t-il, les psaumes mot à mot, mais parcourait leur signification en son esprit. Plus tard, alors que Dominique habitait un peu plus loin, il vint rendre visite à Pierre Damien. Il lui confia qu’il vivait maintenant dans le plaisir des sens : les jeudis et les dimanches, il s’accordait une rémission de sa pénitence usuelle. Néanmoins, il ne mangeait ni œufs, ni fromage, ni fruits, ni poisson. Mais il mangeait du fenouil avec son pain. Il avait aussi le don des larmes : seul, il éclatait souvent en sanglots, mais dans le cours d’une conversation, il se plaignit d’avoir perdu ce don. Pierre Damien lui reprochait également de n’avoir pas les larmes communicatives. |
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TC0158 | TE016713 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 263 | Guérison de plaies faites par un coup de fouet.– Un sot ayant appris que le crottin de cheval cicatrisait les plaies, se fait fustiger afin d'éprouver l'efficacité du remède (cf. n° 178). | |
TC0158 | TE016622 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 178 | Le paysan battu et le crottin de cheval.– Un paysan ayant vu un homme qui avait subi la peine du fouet s'enduire de crottin de cheval, pour que ses blessures guérissent plus facilement, croit avoir acquis une recette merveilleuse, et, pour en éprouver l'efficacité, se fait donner deux cents coups de fouet par son esclave, puis il enduit ses blessures de crottin de cheval. | |
TC0162 | TE017762 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXXI, 14 | COMMENT LES MOINES EN PÈLERINAGE DANS L’ÎLE DE SHIKOKU PERDENT LEUR CHEMIN ET DANS UN ENDROIT INCONNU SONT TRANSFORMÉS EN CHEVAL À COUPS DE FOUET.– Trois moines pèlerins, faisant le tour de lointaines provinces de Shikoku, se perdent dans la montagne. Abattus et désolés, ils trouvent une demeure et entrent, invités par un moine à l’allure barbare. Après leur avoir servi un très bon repas, l’hôte, prenant un air des plus terribles, appelle ses gens et leur demande d’apporter les objets habituels. Les pèlerins, épouvantés, voient arriver des drôles de moines avec un licol et des fouets à chevaux. Ces disciples, à qui le maître moine ordonne de faire comme d’habitude, tirent un moine pèlerin dans le jardin, le fouettent, le dénudent, et le fouettent encore. Le moine s’effondre, et les disciples, sur l’ordre de leur maître, le secouent : il se relève en se transformant en cheval. Un deuxième moine subit le même sort. Le dernier pèlerin prie de toute sa force. Le maître moine décide de le faire attendre et pendant la nuit, il demande au pèlerin d’aller voir s’il y a de l’eau dans le champ derrière la maison. Le pèlerin obéit et se demande quel va être son sort. Terrifié, il décide de s’enfuir. Il parcourt cinq ou six cents pas, et aperçoit une femme devant une habitation. Méfiant et tremblant, il lui raconte tout. La femme répond qu’elle est l’épouse principale du moine et sait qu’il se passe des choses affreuses dans sa demeure. Elle lui dit que le maître moine l’a envoyé regarder s’il y avait de l’eau pour qu’il creuse sa tombe et soit enterré vivant. Elle envoie le pèlerin, avec un billet écrit de sa main, chez sa jeune sœur. Très reconnaissant, il se prosterne devant la femme et part. Arrivé dans la maison de la sœur, il lui remet la lettre. Celle-ci déplore aussi cette affreuse affaire, accepte d’aider le moine, mais lui dit que dans sa maison il se passe des choses terribles et lui demande de rester caché. Il entend arriver un être à l’air redoutable et à l’odeur épouvantable. Puis il l’entend faire l’amour avec la femme, puis quitter la chambre. Il comprend que c’est un démon qui rend visite à sa femme. Après cela, la femme lui indique le chemin à prendre et lui confie qu’il a beaucoup de chance d’être épargné. Le pèlerin, tombe à genoux, pleure et part. Sauvé, il arrive dans un village et raconte son histoire, ne respectant pas l’interdiction des deux femmes de parler de cet endroit. Depuis, le moine pèlerin continue son voyage jusqu’à la capitale où, pour ses deux compagnons devenus chevaux, il se consacre à cultiver les racines du bien. Même si on renonce au monde et que l’on marche dans la Voie de Bouddha, il ne faut pas pénétrer sans réfléchir dans des lieux inconnus ! |
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TC0165 | TE018371 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 118, pp. 221-222 | Walker, prieur de Great Malvern, dans le Worcestershire, raconte un événement qui s'est produit à Fulda quinze ans plus tôt. Après une grande mortalité, beaucoup d'aumônes et de prières sont offertes à Fulda, mais au fil du temps, elles ont tendance à diminuer. En particulier, le cellérier les réduit en les ridiculisant. Une nuit, se réveillant pour ses besoins, il voit au chapitre l'abbé et tous ceux qui sont morts cette année-là qui lui font des reproches, le fouettent selon la coutume monastique et lui ordonnent de rembourser ce qu'il a pris, afin de donner un exemple et de corriger ceux qu'il a corrompus. Les récents fléaux et sa mort proche montrent que cette vision était vraie. |
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TC0165 | TE018395 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 142, pp. 258-259 | Rodrick, surnommé Géhenne, est un chevalier pervers, qui meurt tué par des ennemis. N'ayant pas reçu les derniers sacrements et ne s'étant pas confessé, il est enterré au cimetière de Lizy-sur-Ourcq. Quelques jours plus tard, des amis veulent le transporter vers un lieu plus honorable, mais ils ne le trouvent pas, bien que la tombe soit intacte. Ils se disent que les princes des ténèbres l'ont emmené. À partir de ce jour, Rodrick commence à apparaître dans de nombreux endroits et à de nombreuses personnes : par exemple à un certain Drogo, prieur à Nanteuil, et à un soldat qui manque de devenir fou de terreur en le voyant. Après avoir raconté la vision à son seigneur, le soldat meurt sept jours plus tard. Beaucoup d'autres fuient en voyant Rodrick, certains deviennent fous, d'autres sont fouettés. Parfois la vision les fait mourir sur le champ. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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