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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Oubli | Forgetting | Vergessen | Olvido | Dimenticanza
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0020 | TE003827 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 302 | Un homme en mer, se trouvant en grand péril, confesse à voix haute et devant tout le monde, des péchés si honteux qu’il n’avait jamais osé les confesser auparavant. Après la tempête, personne ne s’en souvient. | |
TC0020 | TE003822 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 297 | Ceux qui confessent leurs péchés puis y retournent juste après font ce que l’on appelle en France la " confession du renard" , d’après l’histoire du renard qui confesse ses péchés à un blaireau et lui promet de se corriger. L’instant d’après, il essaie d’attraper une poule, prétextant avoir oublié sa confession. | |
TC0033 | TE006088 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 234 | UN ERMITE MET PAR ECRIT, POUR LUI-MEME, LE JUGEMENT. Un saint ermite garde ces paroles écrites devant les yeux pour alimenter sa prière et sa méditation: "Mon âme, sais reconnaître ce que tu fais alors que tu en as le pouvoir avant de quitter le lieu où tu es, avant de venir là où est la justice et à la porte du jugement, où tu liras tout ce que tu as fait dans le rouleau de la conscience, où les anges à droite et à gauche dénuderont ton intention, quand ton jugement viendra devant Dieu, quand sur un fléau de la balance du jugement sera pesé ce que tu as fait de bien et sur l’autre ce que tu as fait de mal, où tous tes frères et amis te délaisseront, ne trouveront aucune rédemption en toi et te voueront à l’oubli. Souviens-toi donc, tant que tu le peux, de ton créateur." |
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TC0033 | TE006272 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 409 | UN HOMME POURSUIVI PAR UNE LICORNE. Barlaam raconte à Josaphat que poursuivi par une licorne, un homme tomba dans une fosse. Au fond de cette fosse poussait un arbre près d’un puits très profond; un dragon crachant des flammes l’entourait et deux rats, un blanc et un noir, rongeaient ses racines. Quatre vipères étaient également là qui emplissaient la fosse d’un souffle mortifère. Accroché à une branche de l’arbre l’homme oublia le danger en goûtant aux fruits et ne fit pas attention à son ami qui venait le sauver. Il tomba dans la gueule du dragon qui le dévora. |
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TC0033 | TE006270 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 407 | Les porcs oublient vite qu’un des leurs a été tué et retournent se nourrir. | |
TC0033 | TE005875 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 24 | PROMESSES DE PIRATES. Les pirates, pendant la tempête, font des promesses qu’ils oublient aussitôt après pour revenir au jeu. | |
TC0033 | TE005914 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 63 | UN PRINCE VITE OUBLIE PAR SES AMIS. Un grand prince apparut à quelqu’un: il se trouvait en enfer et se plaignit de la trahison de ses amis. Il brûlait sur un cheval enduit de poix et crachant un feu de poix et de soufre dans une fumée fétide. Le cheval était protégé comme pour aller au combat et le chevalier était tout armé. Et tout l’armement paraissait comme le fer rouge. La selle était brûlante, avec des clous de feu; il avait le foie et les entrailles lacérés. Il avait en effet opprimé le peuple lors de chasses, répandu le sang injustement, violé la foi conjugale. Ses bourreaux le lui reprochèrent. Mais il se plaignit surtout de ses amis qui l’avaient oublié. |
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TC0033 | TE006156 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 295 | MALADIE DU ROI DE FRANCE. Le roi de France était mourant, désespéré des médecins. Il se fit coucher sur la cendre, appela tous ceux qui étaient là et leur dit que lui, qui était très riche, très puissant, ne pouvait pour ces richesses, son pouvoir et ses amitiés obtenir un délai de la mort ou avoir de la maladie une seule heure de répit. Tous se mirent à pleurer. Recouvrant la santé contre tout espoir, reconnaissant à Dieu, il se croisa. | |
TC0033 | TE005884 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 33 | MORT DE L’ABBA SYSOI. Sysoi mourant voyait Abraham, le choeur des prophètes, les apôtres et les anges; ces derniers vinrent chercher son âme. Il demanda à faire pénitence. Ils répondirent qu’il n’en avait pas besoin. Sysoi reconnaît ne pas oublier le principe de pénitence. Ils reconnurent qu’il était parfait dans la crainte de Dieu. Alors qu’il mourait, l’endroit fut rempli d’une odeur admirable. | |
TC0033 | TE005955 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 104 | UN ENFANT TRAITE SON PERE DE "VITE OUBLIE". Un père demanda à son fils qui commençait à peine à parler, comment lui-même s’appelait. L’enfant répondit: "Vous vous appelez ?Maître-vite-oublié [ou oublieux]?". | |
TC0124 | TE014899 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 8 [543] | Un ancien alla voir un père qui fit cuire des lentilles, et lui dit : « Prions, avant de manger. » Mais ils prièrent toute la nuit et oublièrent de dîner. | |
TC0133 | TE009427 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 14 | Au temps du méchant abbé Notrann qui voulait laisser ce lieu (Saint-Pierre-le-Vif de Sens) désolé, la célébration d’une messe solennelle à l’autel majeur fut oubliée, alors qu’il y avait là de nombreux moines-prêtres. La nuit suivante, tous les prêtres du monastère moururent en même temps. | |
TC0134 | TE013983 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 298 b | Après sa mort, Aristote apparaît à un disciple et lui annonce qu’il a oublié toute sa science et qu’il ne se soucie plus désormais que des châtiments qu’il endure. | |
TC0134 | TE013987 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 304a | On demande au philosophe Simonide ce qui vieillit le plus facilement entre les hommes : il répond que c’est le bienfait qui est très rapidement oublié. | |
TC0138 | TE019319 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 264 | La confession apaise la tempête et est aussitôt oubliée. | |
TC0140 | TE013905 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XLII, 1. | Un avare qui cachait toujours son argent dans différents endroits de la maison finit par oublier où il l’avait mis. | |
TC0140 | TE013838 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXVII, 1. | Un frère habitué à réciter complie se couche après une journée très fatigante, en oubliant de dire la prière, mais ne peut pas s’endormir jusqu’à ce qu’il se lève et la récite. |
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TC0148 | TE015456 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1062 | UN FRÈRE ET UN VIEILLARD OUBLIENT DE S?ALIMENTER. — Un frère alla trouver un vieillard qui lui prépara un plat de lentilles et proposa de dire encore une prière. L’un dit tout le psautier, l’autre trois Prophètes. Le matin, celui qui était venu s’en alla et ils oublièrent de s’alimenter. | |
TC0148 | TE015454 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1060 | LES PREMIERS CHRÉTIENS OUBLIAIENT PARFOIS DE S?ALIMENTER. — Les premiers chrétiens habitaient dans des cabanes et passaient leurs nuits en prière. Ils trouvaient une telle joie dans l’étude et dans la contemplation de la sagesse qu’ils en oubliaient de s’alimenter pendant trois, quatre, cinq ou six jours. | |
TC0148 | TE015405 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1012 | UN POSSÉDÉ DÉNONCE LES PÉCHÉS. — Un possédé (lat. " demon" ) révélait les péchés de ceux qui venaient le voir. Deux évêques allèrent le trouver pour l’exorciser et se confessèrent mutuellement en cours de route. Le devin reconnut qu’il avait perdu toutes les charges qu’il avait contre eux. | |
TC0148 | TE015404 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1011 | UN POSSÉDÉ DÉNONCE UNE FEMME ADULTÈRE. — Un chevalier conduisit l’un de ses compagnons qu’il soupçonnait de le tromper avec sa femme devant un possédé qui répondait aux questions qu’on lui posait. Devinant le but du voyage, le fautif se confessa, faute de prêtre, à son écuyer. A la question que le chevalier posa au sujet de sa femme, le possédé répondit qu’elle était adultère mais qu’il ignorait avec qui car le nom du coupable avait disparu de ses papiers. Le chevalier lui montra alors son compagnon mais le possédé avoua ne pas le connaître. | |
TC0148 | TE015415 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1021 | LES PÉCHÉS OUBLIÉS DE LA COURTISANE. — Une femme attirait par sa beauté, au cours d’une traversée, tous les passagers du navire. Tous ou presque péchèrent avec elle, par pensée ou par action. Elle n’épargnait ni le père ni le fils et s’offrait indifféremment à tous. Une tempête éclata. Le navire courait un grand danger. Elle se mit à avouer devant tous ses péchés, car elle croyait que tous étaient en danger à cause d’elle. Les autres passagers se confessèrent aussi et la mer mit fin à son courroux. Le calme revenu, personne ne put savoir qui était cette femme ou même la reconnaître. | |
TC0148 | TE015398 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1005 | NONE OUBLIÉE ET LE LIVRE DU DIABLE. — Un saint père, occupé un jour à quelque besogne avec des frères, en oublia de dire none. Il vit le diable passer devant lui qui portait sur son épaule un gros livre en forme de rouleau et qui paraissait aussi gros qu’une tour. Il le conjura de le lui laisser. Il trouva qu’il n’avait pas dit none quand il l’aurait dû. Il se jeta aussitôt aux pieds de son compagnon et lui confessa sa négligence. Il courut examiner le rouleau et vit que ce qui y avait été écrit avait disparu. | |
TC0158 | TE016745 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 295 | Ceux qui regardaient fabriquer des jarres.– En regardant un potier tourner des vases, un homme oublie d'aller à une réunion où on lui aurait offert de la nourriture et donné des présents. |
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TC0158 | TE016480 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 53 | Le brahmane qui s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang.– Un brahmane s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang. Le roi lui dit d'attendre dans son parc le moment d'être jugé et l'y oublie pendant six jours. Quand on va le chercher, le brahmane tombe d'inanition. La reine se moque de lui; le roi lui fait des offrandes. Dans une existence ultérieure le roi devient le Buddha; mais avant d'atteindre à l'illumination, il passe par six années d'abstinence afin d'expier la faute qu'il a commise en oubliant le brahmane pendant six jours; quant à la reine qui est devenue Yaçodharâ, elle est punie de ses moqueries en étant enceinte de Râhula pendant six ans. |
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TC0158 | TE017006 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 464 | Le démon auquel il faut ordonner ce qu'il doit faire.– Un démon travaille tout le temps, mais il est indispensable de lui ordonner ce qu'il doit faire. Un jour que son maître a oublié de lui assigner sa tâche, il fait bouillir le fils de son maître. | |
TC0159 | TE017598 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une femme veuve était venue de très loin pour rencontrer Arsène de Scété, lui demandant de prier pour elle. Il lui répondit qu’il prierait pour oublier son visage en s’éloignant d’elle, laquelle gémit avant de repartir. | |
TC0161 | TE017750 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 27 | COMMENT DEUX FRÈRES ONT PLANTÉ DE L'HERBE D'OUBLI ET DE L'ASTER.– Deux frères se lamentent de la mort de leur père et restent inconsolables. L’aîné plante l’herbe d’oubli près du tertre où est inhumé son père et n’accompagne plus son frère pour se recueillir. Le frère cadet, lui, ne veut rien oublier de ses regrets et de son chagrin et plante de l’aster, l’herbe qu’on regarde pour ne point oublier ses sentiments. Après quelques années, alors qu’il se trouve devant le tertre, une voix s’élève et lui dit être le démon qui protège les os de son père. Le démon explique que son frère aîné a planté l’herbe de l’oubli pour ne plus être affligé par ses regrets, et qu’il est attendri par l’ardeur de ce frère cadet à éprouver de tendres regrets pour son père. Le démon promet au frère cadet de l’avertir dans ses rêves de ce qui surviendra de bien ou de mal dans la journée. Alors ceux qui sont joyeux doivent planter de l’aster et ceux qui sont tristes, de l’herbe d’oubli. | |
TC0163 | TE018136 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 70. | L’AMOUR DE L’ART QUI ANIME TOKIMITSU ET SHIGÉMITSU PARVIENT AUX OREILLES DE L’EMPEREUR.– Pendant que Tokimitsu, joueur d’orgue à bouche, fait une partie de go avec le maître de flûte Shigémitsu, tous deux entonnent l’air Katô- raku. Un émissaire du palais vient mander Tokimitsu pour une affaire urgente, mais ce dernier n’y prête aucune attention. A son retour, l’envoyé du palais rendant compte à l’empereur du comportement de Tokimitsu pense que celui-ci sera certainement sérieusement sermonné. Mais l’empereur trouve qu’aimer la musique à ce point, s’y adonner en oubliant tout, est une conduite digne d’un profond respect. L’empereur regrette que sa dignité royale l’empêche d’aller entendre ses deux musiciens. A méditer cette affaire, on voit que l’amour de l’art peut constituer un excellent moyen pour se déprendre des préoccupations de ce monde. | |
TC0165 | TE018297 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 45, pp. 102-105 | Étienne Harding, en tant qu'abbé, accueille d'abord Bernard à Cîteaux et le fait ensuite abbé de Clairvaux. Novice, Bernard avait l'habitude de réciter les sept psaumes de la pénitence pour l'âme de sa mère. Un jour, par négligence ou par oubli, il ne les termine pas. Étienne, informé par le Saint-Esprit, lui demande le lendemain pourquoi il ne les a pas tous récités. Bernard demande immédiatement pardon pour sa négligence. Cet incident le rend encore plus attentif à respecter ses intentions, aussi bien en public qu'en privé. Un jour, au cours d'une épidémie de peste et par grand froid, Étienne dit à l'un des moines de Cîteaux de se rendre à la foire de Vézelay pour acheter des chariots et des animaux de trait, pour les remplir de vêtements, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire au monastère. Lorsqu'on lui demande de l'argent, Étienne ne peut donner que trois deniers. Pour le reste, il compte sur la miséricorde de Dieu. Une fois parti, le moine est recueilli par un homme qui, conscient de sa pauvreté, se rend chez un voisin riche et mourant qui accepte de fournir au moine tout ce que l'abbé lui a demandé. Au moment de repartir, il envoie un messager pour annoncer son retour ; Étienne rend grâce à Dieu et organise une procession de moines pour accompagner l'arrivée des chariots. A partir de ce jour, le monastère n'est plus jamais en pénurie de biens séculiers et conserve toujours une abondance de biens spirituels. Herbert ajoute ici l'épisode de la conversion d'Étienne, tel que raconté par Guillaume de Malmesbury dans sa Gesta Regum Anglorum. Il se rend à Rome avec un compagnon, chante le psautier quotidiennement et dans son intégralité. Après son entrée au monastère de Molesme, il travaille à la fondation de l'ordre cistercien, puis il devient l'abbé (de Cîteaux). Il choisit de démissionner en fin de vie. Il est remplacé par Guido, un homme de belle apparence, mais corrompu de l'intérieur. Étienne s'en aperçoit au cours d'une vision où il voit Guido avec un esprit impur dans la bouche. Au bout d'un mois seulement, Dieu révèle l'indignité de Guido qui est évincé. |
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TC0165 | TE018240 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 33, pp. 64-66 | Herbert rapporte une histoire racontée par Ælred de Rievaulx dans un de ses sermons. Dans un monastère de l'ordre des Gilbertines, une religieuse (qui vit peut-être encore au temps d'Ælred) a une vision dans laquelle une lumière lui communique la vérité divine. Secouée par ses sœurs, elle reprend ses esprits et raconte sa vision. D'autres religieuses ont la même expérience. L'une d'entre elles, cependant, non convaincue de l'origine divine des visions, a également peur d'oublier les personnes qui lui sont chères. Encouragée à croire aux visions, elle demande aux sœurs de prier pour elle et pour savoir si les visions viennent vraiment de Dieu. Le vendredi saint, elle a une vision dans laquelle la lumière divine se transforme en une vision du Christ sur la croix, doté de cinq blessures sanglantes; il la regarde avec douceur. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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