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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: simplicité | simplicity | Albernheit | simpleza | simplicità
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0020 | TE003680 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 155 | Un homme qui refusait les sacrements de la main d’un prêtre indigne voit en songe un lépreux tirant du puits une eau limpide, alors que lui-même meurt de soif. C’est une hérésie de croire que la qualité d’un sacrement dépend de celle du ministre. |
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TC0034 | TE006371 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | Agathocle, roi de Sicile, recommande à ses sujets d’utiliser indifféremment des objets de bois et d’or car il vaut mieux briller par ses bonnes habitudes plutôt que par les jolies choses en sa possession. | |
TC0124 | TE014845 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 7 [489] | Saint Bernard pleura de voir des abbayes somptueuses remplacer les cabanes primitives. | |
TC0124 | TE014852 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 14 [496] | Le grossier brouet de Clairvaux, que les compagnons de saint Bernard confectionnaient à base de feuilles de hêtre, fit l’édification d’un visiteur. | |
TC0124 | TE014360 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : 2, 12 [22] | L’évêque Pierre d’Alexandrie refusa toujours de s’asseoir sur le siège épiscopal, lui préférant un simple escabeau. | |
TC0124 | TE014357 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 9 [19] | Placilla (Flacilla), l’épouse de l’empereur Théodose, prodiguait en cachette des soins et des secours aux infirmes et aux malades, en se chargeant des tâches ordinairement dévolues aux esclaves. A ceux qui voulaient entraver ses largesses, elle répondait que, sur l’or acquitté à l’empereur, elle offrait pour l’empire les biens qui lui étaient confiés. | |
TC0124 | TE014356 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 18 [18] | Hélène, reine vénérée, ayant invité les vierges consacrées qui vivaient à Jérusalem, les servit elle-même, car elle se considérait comme la servante des servantes du Christ. | |
TC0124 | TE014391 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 43 [53] | Devant la gloire et les honneurs, saint Bernard paraissait s’évader de lui-même ou s’endormir. Il se retrouvait pleinement lui-même en compagnie des frères les plus simples. Il ne prêchait que stimulé par la crainte de Dieu et l’amour de ses frères. | |
TC0124 | TE014862 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVI, 4 [506] | Saint Malachie dans son enfance admirait un maître célèbre, jusqu’au jour où il le vit jouer à la soule et marquer des traits sur un mur. Dès lors, il méprisa les études littéraires, recherchant de préférence « l’honnête ». | |
TC0138 | TE019334 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 279 | Philippe Auguste met à jour l'avarice de ses conseillers. |
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TC0138 | TE019705 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 563 | De la prédication simpliste des hérétiques. | |
TC0138 | TE019507 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 405 | Effet d'une prédication populaire de la croisade. | |
TC0142 | TE018665 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 29 | Un curé illettré fut privé de son église par un certain clerc. Le curé plaida devant le pape Innocent III, en lui disant tout simplement que ce clerc possédait déjà les bénéfices de plusieurs paroisses, tandis que lui, il n'en avait qu'une. Le pape lui donna raison. | |
TC0142 | TE018670 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 34 | A Louvain, un couple de bourgeois se proposait de se retirer dans le monastère cistercien de Villers. Après avoir réglé leurs affaires, ils collectèrent une somme importante d'argent, ce qui parvint aux oreilles des certains criminels. Tard le soir, les malfaiteurs vinrent chez les bourgeois, sous prétexte de chercher un logement. Ils envoyèrent la nièce et la servante du couple, nommée Marguerite, chercher du vin. Entre-temps, ils tuèrent les hôtes et leurs domestiques, puis, quand Marguerite rentra, la kidnappèrent. De peur qu'elle ne les dénonçât, ils décidèrent de la tuer. L'un des criminels lui coupa la gorge et la jeta dans une rivière. Le corps de Marguerite fut trouvé quelques jours plus tard par des pêcheurs qui, craignant d’être eux-mêmes accusés de la meurtre, enterrèrent la jeune fille au bord de la rivière. Une nuit, ils virent une lumière mystérieuse émaner de sa tombe, exhumèrent la fille et la transférèrent à Louvain, où on lui construisit une chapelle. Le père de famille assassiné apparut aux moines de Villers, disant que seule Marguerite avait obtenu la gloire du martyre par son innocence et sa simplicité. |
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TC0142 | TE018672 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 36 | A la mort du moine de Heisterbach nommé Louis, un frère vit en songe le diable comme un chat noir guetter une colombe qui se sauva sur la croix de l’église abbatiale. Un autre frère vit un groupe de moines se tenir en cercle, et le diable sous la forme d’un lion qui tournait autour d'eux, cherchant à pénétrer dans le cercle. Les moins le chassèrent à coups de pied. Césaire de Heisterbach espère que ce Louis, un homme très simple et pieux, s’échappa des griffes du chat et du lion. |
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TC0142 | TE018667 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 31 | Une recluse se plaint à maître Jean de Xanten d’avoir perdu Dieu, en sous-entendant l’intensité de sa dévotion. Jean lui répondit que Dieu était apparemment tombé dans un trou, et qu’elle devait faire chaque jour le tour de sa cellule en criant : « Dieu, où es-tu ? » Lors d’une nouvelle visite de Jean, la femme remercia ce dernier de son conseil car elle avait effectivement retrouvé Dieu. | |
TC0142 | TE018673 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 37 | Dans le couvent de Fraulautern était une jeune religieuse exceptionnellement naïve. Quand elle vit une chèvre pour la première fois, elle demanda qui c’était. On lui dit que c’était une femme vivant dans le monde, et la religieuse ingénue le crut. A l'heure de sa mort, la sœur infirmière vit au cimetière de beaux chevaux avec des selles et des bridons dorés. La mourante s’écria : « Laissez-les passer! Laissez-les passer ! » Elle vit, en effet, des personnes célestes aux vêtements brillants comme l'or entrer dans sa cellule. | |
TC0142 | TE018648 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 13 | Les chanoines de Laon élirent leur confrère évêque. En le présentant au roi Philippe-Auguste ils dirent tout simplement : « Sire, voici dom Emelricus. » Le roi, étonné par cette présentation sans artifices, demanda s'ils voulaient ajouter quelque chose. Les chanoines répondirent que non. Leur simplicité plut au roi qui approuva leur choix. | |
TC0142 | TE018649 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 14 | En France, on allait élire l’abbé de Saint-Denis. Le prévôt, le cellérier et le trésorier offrirent, chacun à leur tour, cinq cents livres au roi Philippe-Auguste afin d’être favorisés. Le jour de l’élection, le roi présidant au chapitre vit un moine modeste se cacher dans un coin et, par inspiration divine, l'appela à la charge d’abbé. Le moine protesta se disant trop simple pour ce poste. Le roi insista, et le moine ajouta qu'il était pauvre et donc incapable de payer les dettes de l'abbaye. Le roi lui donna alors l’argent remis par les trois autres et le confirma abbé. | |
TC0142 | TE018606 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 2 | Un noble châtelain volait souvent le bétail d’un monastère cistercien et méprisait toutes les réclamations. Une fois, il leur enleva presque tout le troupeau. Les moines se sentirent contraints d’entreprendre quelque chose, mais les frères savants et capables d’argumentation refusèrent d'y aller, désespérés de faire changer l'avis du tyran. Finalement, l’abbé envoya un moine simple en lui enjoignant de récupérer tout ce qu’il pourrait. Le chevalier reçut le moine à sa table, et celui-ci mangea de bon cœur la viande qui venait du bétail volé. Le chevalier lui demandant pourquoi il avait mangé de la viande interdite aux Cisterciens, le moine répéta les paroles de l’abbé. Le chevalier, craignant que la vengeance divine ne tombât sur lui pour avoir fait du mal à un homme si simple, consulta sa femme qui appuya sa décision de rendre le bétail au monastère. Plein de repentir, le chevalier demanda pardon et laissa le monastère en paix. |
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TC0142 | TE018612 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 4, | Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, reçut une fois des moines à dîner. N'ayant pas de légumes ni poisson, il leurs fit faire un plat de viande et le présenta comme un turbot. Un moine trouva une oreille de porc dans son écuelle et le signala à Ensfried. Celui-ci, feignant l'indignation, répondit que les moines ne devaient pas être si curieux, et que les turbots avaient, effectivement, des oreilles. | |
TC0142 | TE018611 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 3 | En route vers l’église Saint-Géréon, Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, fut approché par un mendiant. N'ayant pas de moyens pour l'aider, Ensfrid dénoua les cordons de son pantalon et le laissa tomber par terre. A Saint-Géréon, quand Ensfrid se plaça devant le feu pour se réchauffer, il ne souleva pas, comme d'habitude, son manteau. Son neveu nommé Frédérique le remarqua et fit avouer à Ensfried à contre-cœur qu'il n'avait pas, en effet, de pantalon. Voici comment cette histoire devint connue de tous. | |
TC0142 | TE018639 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 3 | Engelbert, aveugle de naissance, un homme très simple et vertueux, encourage l'empereur Otton contesté par Philippe de Souabe. | |
TC0142 | TE018638 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 2 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Dieu le récompensa par le don de prophétie. Invité par la duchesse de Saxe, femme d'Henri le Lion, il lui prédit que son fils deviendrait empereur. Son fils Otton, en effet, fut couronné souverain du Saint-Empire. | |
TC0142 | TE018610 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 2 | Pour nourrir les pauvres, Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, coupa secrètement des tranches aux jambons que son neveu, chanoine de la même collégiale, gardait pendus dans sa cuisine. | |
TC0142 | TE018763 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 16, 1 | Le frère Christian de Himmerod, quand il était encore étudiant, fut logé une fois chez une matrone, dont la fille souffrait de la gale [scabies]. L'hôtesse demanda à Christian s'il savait quelque chose contre cette maladie. Il dit que non, mais la matrone insista : les étudiants savaient tant de choses! Vaincu, il lui donna la recette d'une pommade. Malgré le fait que cette pommade était sans utilité contre la gale, la fille retrouva immédiatement la santé, sans doute, grâce à la simplicité de Christian. | |
TC0142 | TE018627 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 6, 1 | A l’église de Hildesheim, un certain Hermann, homme très simple et vertueux, demanda à Dieu un signe : si une greffe qui semble se dessécher finit par prendre, il sera prêtre. La branche se remit et porta bientôt des fruits, et Hermann reçut la prêtrise. | |
TC0142 | TE018633 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 7, 4 | Le chanoine de l’église Saint-Géréon de Cologne nommé Werinbold, un homme très naïf et très bon, se désola qu'on lui ait volé de l'argent parce que le voleur risquait d'être pendu ; il s'en sentait responsable. | |
TC0142 | TE018632 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 7, 3 | Le chanoine nommé Werinbold, un homme très simple et naïf, devint cellérier de l’église Saint-Géréon de Cologne. Une fois il vit des chats qui vivaient dans le grenier et démissionna de sa charge. Le doyen lui en demanda les raisons. Werinbold répondit qu'il lui était insupportable de voir les dégâts faits aux bien de l’église. Il croyait notamment que les chats venaient manger tout le blé. | |
TC0142 | TE018630 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 7, 1 | Werinbold, le chanoine de l’église Saint-Géréon de Cologne était si simple qu'il ne savait compter que par paires. Une fois, il eut beaucoup de jambons qu’il compta ainsi: voici un jambon et son compagnon, voici un autre jambon et son compagnon etc., le nombre résultant fut paire. Ses serviteurs perfides lui en volèrent un, et Werinbold remarqua le défaut. Les serviteurs détournèrent alors son attention, et lui volèrent un autre jambon, puis lui demandèrent de recompter. Werinbold, persuadé d'avoir lui-même fait une erreur, remercia les serviteurs pour leur vigilance. Un autre jour, les serviteurs le convainquirent qu’il était malade et qu’il devait s’aliter, dans le but de manger, à sa place, les mets délicats destinés à restaurer le malade. | |
TC0142 | TE018631 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 7, 2 | Werinbold, le chanoine de l’église Saint-Géréon de Cologne, était un homme très simple et naïf. Un paysan malin qui faisait semblant de descendre de serfs du chanoine devint ainsi son intendant. Le paysan prit l'habitude de boire du vin, la nuit, avec les serviteurs de la maison, quand Werinbold dormait. Une fois, ils invitèrent un jongleur pour les divertir. Le chanoine entendit la musique et vint chercher d'où elle venait, mais l'intendant le persuada que c’était les chants des moines de l'abbaye Notre-Dame de Deutz. | |
TC0142 | TE018609 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 5, 1 | Ensfried, le doyen de la collégiale Saint-André de Cologne, quand il était encore curé à Siegburg, ordonna à son économe de laisser les écoliers se gaver de cerises dans les arbres. A son avis, il n’était pas nécessaire de leur donner une autre nourriture, ce que les enfants approuvèrent avec enthousiasme. Au bout de quelques jours, l’économe remarqua que ne manger que les cerises n’était pas bon pour la santé, et Ensfrid lui donna raison. | |
TC0142 | TE018635 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 9, 1 | Un moine de Burtscheid, très simple et pieux, servait chaque jours les pauvres aux bains situés près de l’entrée de l'abbaye. L’abbé l'en réprimanda, mais le moine répondit tout simplement : « Si ce n'est pas moi, alors qui les servira ? » | |
TC0142 | TE018634 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 8 | Christian, un moine très simple et naïf, devint cellérier à l'abbaye Saint-Nicolas de Brauweiler. Quand il voyait les employés du monastère voler de la nourriture pour leurs familles, il fermait les yeux, en se disant que c’étaient des gens nécessiteux. | |
TC0142 | TE018608 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 4 | Daniel, prieur de Heisterbach, dîna une fois à l'abbaye bénédictine de Siegburg. On lui servit des beignets cuits avec du lard. Daniel refusa le plat, mais n'eut pas le cœur d'avertir son compagnon frère Gottschalk qui les mangeait sans méfiance. Quand Gottschalk demanda au prieur pourquoi il avait refusé des beignets aussi bons, celui-ci révéla qu'ils avaient été cuits dans le lard, puis ajouta que le moine n'avait pas péché, car il ne le savait pas. |
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TC0142 | TE018636 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 9, 2 | Un moine de Burtscheid, très simple et pieux, vint une fois à Cologne et y fut logé dans la maison d'un certain Abraham. La nuit, le moine entendit les cloches de la cathédrale sonner les Matines. En se hâtant vers l’église, il sortit par une fenêtre qu'il avait prise pour une porte. Les anges le déposèrent à terre et il ne s'en rendit pas compte avant qu'il ne retourne à la maison et qu’Abraham ne lui demande comment il était sorti. | |
TC0142 | TE018637 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 1 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Quand il était encore jeune homme, il fut une fois logé dans la maison de sa riche tante. La nuit, il entendit les voleurs pénétrer dans la maison par le tunnel qu'ils avaient creusé sous le mur. Engelbert essaya de réveiller les serviteurs, sans succès. Il s'arma alors d’un bâton, se rua sur les voleurs, et les mit en fuite. Puis, il bloqua l’entrée du tunnel avec une échelle. Les voleurs, en se rendent compte qu'il était le seul éveillé, essayèrent de nouveau de pénétrer dans la maison. Engelbert le comprit par les mouvements de l’échelle. Il passa alors un bout de l’échelle sous un coffre lourd, et souleva l'autre bout. Quand les voleurs émergèrent du tunnel à mis-corps, il laissa l’échelle tomber et, en pressant la-dessus, les piégea. Les voleurs désespérés de s'en libérer, lui demandèrent grâce. Engelbert leur fit jurer de ne jamais faire de mal à lui et à ses proches, et les laissa partir. Le matin on se rendit compte que les serviteurs dormaient toujours. On visita la maison depuis le haut jusqu'en bas en quête des objets magiques et on trouva une échine d'un cadavre suspendue sous le toit. Une fois l’échine enlevée, les serviteurs se réveillèrent. Plusieurs années plus tard, les voleurs retrouvèrent Engelbert, confessèrent leurs péchés, et changèrent de vie. |
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TC0142 | TE018644 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 8 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. A sa mort il annonça à sa mère en larmes que la Vierge Marie la guérirait de la maladie dont elle souffrait depuis neuf ans. | |
TC0142 | TE018650 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 15 | En Allemagne, le siège d'abbé était vacant dans une abbaye impériale, deux personnes furent élues, mais on n'arriva pas à faire consensus. L'un des deux candidats offrit à l'empereur Frédéric Barberousse une somme importante d'argent afin d’être favorisé. Peu de temps après, Frédéric apprit que l'autre était un homme simple et pieux, et douta de son choix. Quelqu'un lui conseilla de demander au candidat indigne s'il avait sur lui son aiguille, comme il était prescrit pour chaque moine, en guise de prétexte pour rejeter sa candidature. Le jour du chapitre, il se trouva que ce moine, en effet, n'avait pas d'aiguille. Le bon candidat en avait une, et fut élu abbé. | |
TC0142 | TE018647 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 12 | Jean, l'abbé de Saint-Victor fut impliqué dans un litige juridique autour d'un terrain. Ses adversaires invitèrent de brillants avocats. Pendant qu'ils plaidaient devant le roi Philippe-Auguste, l'abbé gardait le silence, comme plongé dans l’oraison. Impressionné par une telle simplicité, le roi jugea en sa faveur. | |
TC0142 | TE018646 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 11 | Un chevalier s’était emparé de nombreux biens du monastère de Clairvaux. L’abbé Pierre le Borgne le rencontra devant le juge et accepta de renoncer à tous ces biens si le chevalier affirmait, en vérité, qu’ils lui appartenaient. Ainsi fut fait. Le chevalier, très content d'avoir gagné (quoique par un faux serment) raconta tout à son épouse. La femme qui redoutait la vengeance divine pour cette injure contre un saint homme, demanda au chevalier de restituer ce qu’il avait pris et demander pardon. |
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TC0142 | TE018642 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 6 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Un jour de fête, sa tante se proposa d'aller à un village voisin pour écouter les Matines et l'invita à se joindre à elle. La même nuit, il entendit une voix disant: « Engelbert, viens, allons aux Matines. » Engelbert suivit la voix mystérieuse et fut amené dans une église inconnue où il entendit des offices chantés de façon admirable. | |
TC0142 | TE018643 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 7 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Une nuit, il fut transporté dans un lieu de solitude près du château de Maurbach, où son âme quitta son corps et observa les alentours, de sorte qu’il put les décrire après en détail. Puis, l'âme d'Engelbert rentra dans son corps, et le diable lui apparut en disant que la moitié de sa tête lui appartenait parce qu'elle avait été lavée un samedi pendant que sonnaient les Vêpres. Avec ses mots, le diable lança une boule de poix contre sa tête. On ne l'enleva qu'à grande peine. | |
TC0142 | TE018669 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 33 | Marcadellus, originaire de Ferrare, fut un homme très simple et saint. Une fois, il vit un curé laisser sans surveillance un encensoir d'argent. Il attira l'attention du curé. Celui-ci dit qu'il laissait l'encensoir suspendu de cette manière depuis des années, et que rien ne s’était passé. Marcadellus répondit prudemment : « Il arrive parfois un jour ce qu'on ne vit pas depuis mille ans. » L'encensoir, en effet, fut volé. Le voleur ne put pas le vendre et décida de raconter tout à Marcadellus, en le faisant d'abord jurer de ne pas le dénoncer. Marcedellus se porta volontaire pour restituer discrètement l’encensoir. Par malchance, il fut appréhendé avec le larcin. Le saint homme refusa de dénoncer le voleur et fut mis à mort à sa place. La nuit suivant l’exécution de Marcadellus, des matrones de la ville visitèrent sa tombe et y virent des cierges briller et entendirent des anges chanter. Elles le signalèrent à l’évêque qui, après s’être assuré du fait, y fit construire une basilique. Depuis, plusieurs miracles se produisirent sur la tombe du martyr. |
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TC0142 | TE018641 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 5 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Dieu le récompensa par le don de prophétie. Un jour, en passant par une rue de Cologne, il rencontra un groupe de matrones qui parlaient entre elles. Il leur demanda de s’arrêter et de laisser parler celle qui venait de dire quelque chose. Quand on identifia cette dame, Engelbert lui annonça qu'elle-même et toute sa maison entreraient en religion. En effet, ils devinrent tous Cisterciens. | |
TC0142 | TE018655 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 19 | A Paris, le siège épiscopal était vacant. Les voix des électeurs furent partagées entre trois candidats. Comme on n'arrivait pas à faire consensus, deux candidats octroyèrent au troisième, Maurice de Sully, le droit de nommer l’évêque. Maurice, certain que lui du moins candidatait plus pour se rendre utile que par orgueil, se nomma lui-même. Il fut, en effet, un évêque exemplaire. | |
TC0142 | TE018640 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 4 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Dieu le récompensa par le don de prophétie. Au temps de la dissension entre deux comtes de la région de Cologne, une veuve pieuse vint le demander de prier pour ses frères et ses fils. Engelbert lui dit que cette querelle s'assoupirait bientôt, mais une autre, beaucoup plus dangereuse éclaterait. En effet, le conflit entre Otton de Brunswick et Philippe de Souabe apporta beaucoup de malheurs à la région de Cologne. |
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TC0142 | TE018668 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 32 | A Kumbd, une moniale cistercienne égara son crucifix de bois, ce qui l’affligea beaucoup. Un jour, quand elle priait prosternée devant un autel pour la récupération du crucifix, la voix du Christ lui dit : « Je suis dans le sac, sous le matelas de ton lit, au chevet » ; elle se leva et le retrouva. | |
TC0148 | TE015606 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1208 | TROIS VOLEURS DÉPOUILLENT UN PAYSAN SANS QU?IL S?EN APERÇOIVE. — Trois voleurs décidèrent de voler son âne à un paysan venu au marché. Alors qu’il y avait foule, deux occupèrent son attention. Il en lâcha la bride. Ils dessanglèrent alors l’âne et portèrent le paysan, assis sur sa selle. Le troisième s’empara de la bride. Quand il fut assez loin, ceux qui portaient le paysan le laissèrent tomber dans la boue. | |
TC0148 | TE015615 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1217 | LA VIEILLE FEMME ET LE PSAUTIER. — Une vieille femme récitait toujours le Notre Père, l’Ave et le Credo avec la plus grande dévotion, en larmes. L’évêque voyait une colombe descendre du ciel pour les boire. A la demande de la vieille femme, il lui apprit le psautier et le lui donna. Mais l’évêque ne vit plus ni les larmes ni la colombe. Il lui enleva le psautier et lui prescrit de revenir à ses prières habituelles. Ce qu’elle fit. Les larmes et la colombe revinrent. | |
TC0155 | TE016263 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 139 | Un moine voulant devenir abbé invente une ruse pour aboutir à ses fins. Il donne un sachet d’une poudre empoisonnée à un jeune moine souvent puni par l’abbé actuel, en disant que ce remède rendra son maître plus doux. Le jeune naïf empoisonne l’abbé avec la moitié de poudre et garde le reste. Étant devenu abbé, le moine perfide se met à maltraiter le jeune moine. Celui-ci décide alors d’utiliser la poudre sur le nouvel abbé qui meurt aussitôt et est damné. | |
TC0155 | TE016181 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 54 | Un jeune homme très naïf écoute le sermon de saint Vincent sur sainte Julienne et son combat avec le diable. Le jeune homme prie Dieu de lui donner l’occasion de prouver son courage dans un tel combat. Un jour, il rencontre une fille laide, muette et idiote, la prend pour le diable et la tue. On le jette en prison. Saint Vincent le sauve de la peine capitale et ressuscite la fille. Celle-ci demande la communion et meurt en paix. | |
TC0157 | TE017251 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 82, p. 446, l. 5 – p. 446, l. 24 | Hier, au crépuscule, un jeune frère du nom de Jean est venu raconter ce fait. Lorsqu’il vivait au monastère de Chiazerna, il était chargé d’entretenir la salle du trésor. Un jour après Complies, il rangea les livres liturgiques, et les enferma. Mais il semble qu’une étincelle de sa bougie ait enflammé l’un des tissus qui protégeaient les livres. Le matin suivant, lorsqu’il ouvrit l’armoire, la fumée et la chaleur étaient intenses. Mais les livres étaient intacts. Le feu avait touché presque tous les tissus qui protégeaient les livres, et troué le meuble-même, mais ne s’était pas attaqué aux livres. Les frères louèrent Dieu qui avait protégé les livres dans l’armoire en feu comme les hébreux dans la fournaise chaldéenne. Le jeune frère qui raconte cette histoire est peu éduqué mais très obéissant et pur. | |
TC0165 | TE018386 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 133, pp. 245-247 | Henri de Marcy raconte à Herbert l'histoire d'un moine du monastère chartreux de Meriaco, telle qu'il l'a apprise du prieur de ce monastère. Un moine, d'une grande humilité et méprisant son propre corps, est proche de la mort. Le prieur, le sachant homme juste, lui demande s'il peut lui confier quelque chose pour la gloire de Dieu et l'édification des autres. Le moine confesse qu'il a longtemps été tenté par Satan et ses illusions démoniaques, prenant la forme de monstres ou d'ours, jusqu'à ce que la Vierge Marie lui apparaisse, lui apportant du trésor de son fils la triple grâce de la nourriture, du vêtement et de l'action. S'il avait mangé les aliments les plus simples, s'était vêtu de tissu brut, et avait envisagé comme un gain le fait de n'avoir aucune mission, il aurait été bien armé contre la tentation. A partir de ce moment, il change sa manière de vivre, et ne souffre plus de tentations. Après avoir parlé ainsi, le moine se remet de son mal, et vit peut-être encore à l'époque où Herbert écrit son histoire. |
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TC0165 | TE018352 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 99, pp. 184-186 | Dans le diocèse de Roskilde, au Danemark, vivait il y a quatre ans, Marguerite, une femme d'une grande simplicité, innocente et mariée à un homme impie et cruel qui se comporte avec elle comme un tyran. La sœur de son mari l'envie et décide avec son frère d'étouffer la femme puis de la pendre pour faire croire à un suicide. Appelée par les voisins, la femme est traînée comme un chien mort, et enterrée près de la mer, à côté de la tombe de deux voleurs. Deux ans plus tard, un aveugle s'arrête pour se laver le visage près de ces tombes. Sa vue est rétablie, ce qu'il annonce dans le village voisin. Tout le monde se précipite, et tous ceux qui avaient un mal quelconque en sont guéris. Désireux de comprendre l'origine de cette bénédiction, les deux voleurs sont d'abord déterrés, retrouvés dans un état de pourriture avancée et nauséabonds. Puis Marguerite est déterrée à son tour, son cadavre en si bon état qu'elle semble encore vivante, dégageant un parfum très doux. Ensuite, son mari est attrapé, interrogé et torturé jusqu'à ce qu'il avoue son crime. L'évêque fait emmener lr corps de Marguerite à l'église, où convergent encore des gens de tous types et où les miracles abondent. |
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