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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: succession | succession | Nachfolge | sucésion | successione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0123 | TE007028 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 95 | Un abbé mourant, consulté sur le choix de son successeur, proposa le nom d’un neveu. Ce dernier, qui avait les qualités nécessaires, fut élu. Un jour, il entendit dans une fontaine la voix gémissante de l’ancien abbé. Celui-ci lui révéla qu’il l’avait fait élire à cause de leur parenté et qu’il en subissait le châtiment. Interrogé sur la nature du supplice, il ordonna à son neveu d’apporter un chandelier de bronze et de le plonger dans la fontaine. Le chandelier fondit aussitôt comme un morceau de cire devant le feu, ou une motte de beurre dans l’huile. |
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TC0124 | TE014853 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 1 [497] | Deux bonnes moniales quittèrent leur monastère pour recueillir l’héritage de leurs parents, puis elles restèrent dans le monde. L’une mourut rapidement. L’autre donna le jour à un monstre et mourut dans un second accouchement. |
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TC0124 | TE014846 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 8 [490] | Testament de saint Antoine: « Que l’on rende à Athanase le vieux manteau qu’il m’avait jadis donné neuf, que l’on donne à l’évêque Séraphon l’autre manteau, vous, gardez le cilice comme vêtement. » | |
TC0124 | TE014968 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 29 [612] | L’abba Pastor interrogé par un de ses frères au sujet de l’héritage qui lui était échu lui répondit : « Si tu le donnes à l’Église, les clercs en feront bombance; si tu le laisses à ta famille, tu n’en auras aucune récompense, mais si tu le laisses aux pauvres, tu seras sans souci. » | |
TC0124 | TE014826 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLI, 2 [470] | Un ermite hypocrite légua à sa famille les richesses qu’il avait accumulées pour nourrir les pauvres. Dieu, ému par la clameur des affamés, envoya le plus mauvais des anges Nabal de Carmelo dire à ce nouveau Crésus : « Insensé, cette nuit-même tu mourras. » | |
TC0124 | TE014992 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 18 [636] | En quittant la maison paternelle, le frère ainé de saint Bernard, Guy, avait dit au plus jeune qui restait, Nivard, qu’il était le seul héritier de toute la terre de la famille. L’enfant répliqua que le partage n’était pas équitable : à lui la terre, pour eux le ciel. Il demeura quelque temps avec son père et rejoignit ses frères. |
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TC0124 | TE014977 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 3 [621] | Sainte Mélanie perdit coup sur coup son mari et deux de ses fils. Elle remercia Dieu de l’avoir libérée de ses entraves, laissa tous ses biens au seul fils survivant et partit pour Jérusalem. | |
TC0124 | TE014966 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 27 [610] | Ayant appris qu’un enfant orphelin se trouvait en grande pauvreté, parce que son père ne lui avait pas laissé une seule pièce d’argent, mais avait donné tout son or aux pauvres, car son fils avait choisi la Vierge comme curatrice, saint Jean l’Aumônier fit fabriquer un testament au nom d’un certain Théopintus faisant de lui l’oncle du garçon, le fit venir, le dota et le maria. | |
TC0124 | TE014848 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIV, 10 [492] | Saint Arsène refusa le testament d’un riche parent : « Étant mort avant lui, je ne puis être son héritier. » | |
TC0138 | TE019196 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 141 | Une veuve obtient justice d'un tyran en partance pour la guerre. |
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TC0148 | TE015650 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1250 | THÉODOSE OBTIENT PAR SES PRIÈRES LA VICTOIRE SUR EUGÈNE. — L’empereur Valentinien, arien, s’étant suicidé, Eugène, également arien, lui succéda. Théodose, catholique, prit les armes contre lui, s’armant de jeûnes et de prières. Un saint ermite lui promit la victoire. Théodose passa les Alpes pour voir une multitude qui marchait contre lui. Les siens, terrifiés, se préparaient à fuir. Il se mit à prier. Dieu rendit courage aux siens. Le vent retourna leurs traits contre les ennemis. Eugène, amené aux pieds de Théodose, fut tué. | |
TC0157 | TE017147 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 333, l. 7 – p. 333, l. 9 | L’archevêque Pierre de Ravenne (927 – 971) démissionna, et Honeste lui succéda alors qu’il était encore en vie, sous le règne d’Otto I. | |
TC0157 | TE017497 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 157, p. 80, l. 20 – p. 83, l. 28 | Jean de Marsica, qui avait été archiprêtre de l’église et est devenu un moine du Mont-Cassin, raconte cette histoire à Pierre Damien, la veille de l’écriture de cette lettre (1069 ou 1071). Albéric briguait l’épiscopat. Il prétendait être célibataire, alors qu’il vivait avec une femme de peu d’honneur. Lors de la visite de l’empereur Otton Ier, il fit déguiser cette femme en moniale, mais ensuite, il la reprit comme concubine. Ils eurent même un fils, Guinisius, qu’Albéric plaça plus tard sur le siège épiscopal pour lui succéder. Mais comme le père avait été habitué au pouvoir, il conçut le projet diabolique d’acheter à de mauvais moines la place d’abbé au Mont-Cassin. Il paya cent pièces d’or de Pavie, et en envoya en pré-payement 60 pièces à la ville de Saint-Germain, aux hommes de main. Il devait payer le reste quand on lui remettrait les yeux de l’abbé, ainsi rendu aveugle, donc impropre au service. Mais quand les agresseurs eurent aveuglé l’abbé, et alors qu’ils étaient en chemin pour recevoir leur rétribution, ils apprirent qu’Albéric était mort, et ce à l’heure même où l’abbé avait perdu la vue. |
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TC0157 | TE017159 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 350, l. 15 – p. 351, l. 7 | Toute l’Europe connaît les hauts faits d’Hidulphe, qui fut archevêque de Trèves. Il supplia l’évêque de Toul (alors Jacob Leuchae) de lui trouver un lieu pour se retirer dans la solitude. Mais d’abord, il renonça à sa charge, se choisit un successeur, et fit construire un monastère. Puis, il embrassa la discipline monastique. Ses nombreux miracles attestent de l’approbation divine. |
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TC0158 | TE016599 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 157 | Le dernier fils qui, dès le sein de sa mère, surpasse déjà ses frères.– Un roi a neuf cent quatre-vingt-dix-neuf fils qui sont tous doués de quelques-unes des meilleures qualités du corps et de l'esprit; un millième fils naît, qui réunit en lui toutes ces qualités; c'est lui qui succédera à son père. | |
TC0158 | TE016437 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 12 | Le roi ascète, l'estropié et la femme adultère. – Le fils aîné du roi de Bénarès refuse de succéder à son père et se retire avec sa femme dans la solitude; il sauve de la mort un estropié; sa femme entretient un commerce adultère avec celui-ci et cherche à tuer son mari en le jetant dans un précipice; miraculeusement sauvé, le mari retourne à Bénarès où il est reconnu pour roi. Plus tard, sa femme portant l'estropié sur son dos vient demander l'aumône au roi; elle est reconnue et on la condamne à porter perpétuellement l'infirme qui sera cloué sur son dos (cf. n °31 et t. III, p. 21-22). |
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TC0158 | TE016874 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : hors numérotation [ 1er récit après le num. 399] | La légende de Râma.– Le roi Che-chö (Daçaratha) a eu de ses quatre épouses quatre fils nommés Lo-mo (Ràma), Lo-man (Laksmana), P’o-lo-t'o (Bharata) et «le tueur d'ennemis» (Çatrughna). La troisième épouse du roi profite d'une maladie du roi pour lui faire désigner P'o-lo-t'o comme successeur sur le trône. Lo-mo et Lo-man sont exilés pour une période de douze ans. Après être devenu roi, P'o-lo-t'o qui est un homme vertueux, voudrait céder le pouvoir à Lo-mo, mais celui-ci refuse de revenir avant que le terme de douze ans soit expiré. P'o-lo-t'o obtient du moins de lui ses sandales; il les place sur le trône royal, et, matin et soir, il se prosterne devant elles, exactement comme s'il était en présence de son frère aîné. Au bout de douze ans, Lo-mo el Lo-man reviennent dans leur patrie et P'o-lo-t'o s'empresse de céder le trône à Lo-mo. | |
TC0159 | TE017580 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un roi souhaitait organiser sa succession. Il demanda qu’on appelle ses trois fils et déclara vouloir que le plus fainéant d’entre eux hérite du royaume. Le premier déclara que celui-ci devrait lui revenir car, installé devant la cheminée, il était si fainéant qu’il laissait ses jambes étendues brûler. Le second se déclara tout aussi compétent puisque, quand bien même une corde lui serrerait le cou, il ne la couperait pas avant d’être pendu, même s’il avait une épée dans la main droite. Le troisième, enfin, assura être le plus méritant pour régner après son père. Il se dit si fainéant qu’allongé sur son lit, il laissait l’eau de ses yeux couler, du côté droit comme du côté gauche, sans jamais bouger ou arranger sa literie. Le roi choisit alors le troisième pour lui succéder, le qualifiant d’authentiquement fainéant. En effet, le premier appréciait trop la compagnie d’une foule démoniaque, préférant se brûler au feu du pêché plutôt que de s’en éloigner. Le second, après avoir constaté être attaché par les cordes de ses pêchés, ne fait rien pour s’en extraire en utilisant une épée comme l’épée de sa langue, au moyen de la confession. Le troisième, enfin, avec les larmes coulant de ses deux yeux, du côté droit comme du côté gauche, entend les enseignements tant des joies du Paradis que des tourments de l’Enfer. Grâce à sa fainéantise, il ne souhaite se tourner ni du côté droit, avec l’amour et les récompenses, ni du côté gauche, avec les pêchés, la peur et les tourments. |
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TC0165 | TE018299 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 47, pp. 110-112 | L'abbé d'une abbaye affiliée à Clairvaux souhaite abandonner sa fonction pour se consacrer à la contemplation. Ayant quitté son abbaye, il se rend dans une abbaye proche, espérant être déchu. Pendant les vigiles, il a une vision dans laquelle Bernard le présente à Dieu qui lui dit que s'il veut sa miséricorde, il doit réaffirmer sa vocation, ce qu'il consent à faire. Pourtant le lendemain, il ressent encore des doutes. Pendant l'Eucharistie, il entend une voix qui lui dit qu'il n'aura pas de successeur tant qu'il vivra. Ces mots achèvent de le convaincre : il retourne dans son monastère et reprend ses fonctions d'abbé, ce qu'il continue de faire alors qu'Herbert écrit son livre. L'abbé a souffert de graves maux de tête au début de sa profession. Il raconte secrètement à Herbert comment un dimanche où la migraine était plus forte qu'à l'accoutumée, tenté de quitter le chœur, il a choisi (avec l'aide de Dieu) de demeurer jusqu'à la fin de la célébration de la messe. Au moment de l'Eucharistie, il a été définitivement libéré de sa douleur qui lui est sortie de la tête comme une masse de plomb. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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