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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0123 | TE007034 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 102 | À Clairvaux, deux nuits de suite, le diable apparut à un moine, sous l’apparence d’une guenon qui se moquait des moines endormis à l’office des vigiles. |
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TC0123 | TE007020 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 87 | Goswin, après avoir été longtemps abbé de Foigny, se retira à Clairvaux. Pour avoir voulu méditer sur des sujets trop ardus pour lui, il fut affligé de doutes sur le sacrement de l’eucharistie, au point d’en être malade. Il retourna alors à Foigny pour jouir du réconfort de ses frères. La tentation le quitta peu avant sa mort. Dieu avait ainsi voulu l’éprouver. |
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TC0123 | TE007008 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 75 | Saint Bernard défendit à un novice, après sa confession, de communier le jour de Pâques. Or le jeune moine mourut une semaine après, et ses frères, croyant qu’il avait communié récemment, ne lui donnèrent pas le viatique. Saint Bernard enjoignit aux frères de prier pour le libérer des mains des démons. Le jour suivant, il annonça sa libération. |
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TC0123 | TE007009 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 76 | On lit que saint Bernard, absent du monastère, visita les moines en esprit pendant qu’ils chantaient les psaumes et que des anges, debout parmi les moines, notaient tout ce qu’ils chantaient en lettres d’or, d’argent, d’encre ou d’eau, selon la ferveur des frères. |
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TC0123 | TE007021 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 88 | Aimeric, infirmier de Clairvaux, atteint par le désespoir, fut libéré par le Seigneur, de même que B., abbé de Régny, que l’esprit mauvais avait fait, un temps, désespérer de son salut. De nombreux abbés de notre ordre ont connu ces tentations, en ont triomphé avec l’aide de Dieu et m’en ont fait le récit. |
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TC0123 | TE007030 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 98 | Il y avait à Clairvaux, du temps de saint Bernard un moine nommé Guerric. Une nuit, à l’office, alors qu’il se levait pour la lecture, un ange apparut à son côté, le revêtit d’un vêtement céleste, écouta la lecture avec respect, puis reprit le vêtement et raccompagna le pieux moine à sa place. Ce moine fut plus tard abbé d’Igny. Il est connu pour ses sermons. |
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TC0123 | TE007032 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 100 | Un pieux religieux, devenu abbé depuis lors, m’a raconté qu’à Clairvaux, un moine, la nuit de la résurrection, alors que l’on chantait le répons " Venite et videte" , avait vu le Christ debout dans le ch?ur, montrant ses mains blessées. |
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TC0123 | TE006927 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 2 | Lors de la dédicace de l’église de Clairvaux, saint Bernard fit un sermon remarquable au chapitre : la consécration de ce lieu, disait-il, est aussi réalisée de façon mystique en nous-mêmes. Il ajouta, pour recommander de prier dans cette église, que les anges se joignaient désormais à la prière des moines et que ce lieu était, depuis toujours, destiné au culte divin. | |
TC0123 | TE007033 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 101 | Le même abbé [cf. Collectaneum Clarevallense, 100] m’a raconté qu’un autre moine de Clairvaux, tourmenté par une tentation, avait vu sur l’autel le Christ bénir l’assemblée. |
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TC0123 | TE006982 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 49 | Hugues, un moine originaire de Nevers, raconta à un moine de Clairvaux, son ami, qu’un jour, en célébrant la messe, il avait vu une goutte de sang couler de l’hostie rompue. | |
TC0123 | TE007049 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 141 | Dans une grange de Clairvaux, un convers lavait ses chaussures sans permission. Il entendit deux démons discuter derrière lui, l’un suggérant à l’autre de le jeter à l’eau. Puis il fut violemment frappé dans le dos. Gravement blessé, il mourut quelques jours après. | |
TC0123 | TE006974 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 41 | Un moine de Clairvaux nommé Pierre, ancien ermite et moine de grande vertu, révéla, sur son lit de mort, avoir eu souvent, en célébrant la messe, la vision du Christ. Et lorsque, par respect, il se détournait de l’apparition, il trouvait toujours le Seigneur en face de lui. |
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TC0123 | TE006959 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 26 | Un moine de Clairvaux, neveu du fondateur de Rievaulx Gautier Espech, célébra la messe au cours d’un voyage. Après la messe une religieuse habitant à côté de l’église fit venir un de ses compagnons, et lui expliqua qu’elle n’avait pu voir le célébrant, car il était caché par les anges qui l’entouraient. | |
TC0123 | TE007007 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 74 | À Clairvaux, un moine vit l’âme d’un convers emportée par les démons, qui se réjouissaient d’avoir au moins un moine de cette abbaye. Celui-ci apparut effectivement pour décrire les tourments auxquels il était livré. Mais saint Bernard décida de le libérer et fit dire pour lui messes et prières. Le frère réapparut quelques jours après, tout joyeux, pour montrer qu’il avait été libéré. |
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TC0138 | TE020022 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 881 | Refus de l’épiscopat par un moine de Clairvaux. | |
TC0142 | TE018834 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 30 | Henri, frère-infirmier à Clairvaux, s'occupait d'un malade dans un état très grave. Une nuit, il s'en alla aux Matines, en espérant que le malade pourrait tenir bon encore quelque temps. Il s'endormit dans le chœur et vit en rêve Jésus sous les traits du malade se penchant sur sa poitrine. Réveillé, le moine se dépêcha à l’infirmerie et trouva son patient mourant. | |
TC0142 | TE018758 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 11 | Pierre le Borgne, abbé de Clairvaux, vint en Allemagne avec d'autres abbés cisterciens pour discuter des affaires de l'Ordre avec l'empereur Henri. A Spire, les Cisterciens visitèrent la cathédrale, encore en construction, pour y prier. Quand tous eurent rapidement achevé la prière pour regarder l’édifice impressionnant, seul Pierre le Borgne continua à prier. Les Cisterciens étant sortis, quelqu'un demanda à des chanoines de l’église à qui elle était dédiée. Ils dirent à la Vierge Marie, et du coup l’abbé Pierre ajouta : « Oui, je le sais ». Le prieur de Cîteaux retint ses paroles et puis lui fit avouer que la Vierge Marie lui était apparue dans l’église et l'avait bénit de la même manière que les Cisterciens bénissaient ceux qui rentraient de voyage, et c'est ainsi qu'il avait compris qu'elle était la patronne de cette église. |
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TC0142 | TE019084 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 25 | Un prieur de Clairvaux, un homme pieux et zélé pour la discipline, apparut après sa mort à sainte Asceline et lui dit qu'il était dans le purgatoire pour s’être trop occupé des biens du monastère, ce qui égalait à l'avarice. Mais grâce aux prières d'un certain frère, il espérait en être libéré le jour de la prochaine fête mariale. |
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TC0142 | TE019119 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 58 | Guillaume, un moine-prêtre à Clairvaux, ravi en extase, se vit devant le tribunal céleste. Le Christ ordonna à un ange de sonner la trompette du Jugement. Il allait le faire la seconde fois, mais la Vierge lui demanda d'annuler cet ordre et d’épargner le monde à cause de ses amis les cisterciens. Le Christ y consentit. |
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TC0142 | TE017848 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 19, 2 | André, rendu furieux par la conversion de son seigneur Henri, blasphème et jure que jamais il n'entrera en religion, comme le prédit saint Bernard. La prière du saint l'y amène. |
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TC0142 | TE017845 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 17 | Césaire de Heisterbach a été converti par le récit de Gévard, l’abbé de Heisterbach: à Clairvaux, un saint homme a vu Marie, accompagnée d’Anne et de Marie Madeleine, essuyer le front des moines moissonnant. Césaire se rend en pèlerinage à Rocamadour, puis entre au monastère de l’abbé Gévard. |
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TC0142 | TE017847 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 19, 1 | Henri, le frère du roi de France, venu à Clairvaux pour parler au saint Bernard d'une affaire quelconque du monde, se recommanda aux prières des frères. La preuve d'efficacité de ces prières fut donnée le jour même : Henri se convertit à la vie monastique. | |
TC0142 | TE017842 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 1 | Saint Bernard refuse de recevoir Henri (un homme âgé et saint, au corps paralysé et brisé) s'il exigeait de n'être jamais envoyé hors de Clairvaux. Il accepte de se convertir quand saint Bernard lui promet qu’il mourra à Clairvaux. Un des serviteurs d’Henri, un arbalétrier, furieux de la conversion de son maître, tire sur saint Bernard ; un ange arrête son geste et provoque la mort subite de l’arbalétrier. Saint Bernard ressuscite ce dernier et l'envoie combattre en Terre Sainte. |
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TC0142 | TE018888 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 49 | Un jeune moine de Clairvaux nommé Jean était avait une grande dévotion pour saint Jean-Baptiste. Une nuit, comme il chantait le Cantique de Zacharie, un autre moine vit – au verset 'Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut' – une flamme briller sur sa tête. |
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TC0142 | TE017827 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 3, 1 | Un clerc, qui pour voler la vaisselle liturgique de l’abbatiale de Clairvaux, était devenu moine, change son attitude sous l’action divine. Il se convertit, devient prieur de Clairvaux et raconte souvent cet épisode personnel aux novices. | |
TC0142 | TE017831 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 6, 2 | Un moine de Clairvaux n'osait pas demander à être envoyé à Aulne, un monastère de Frères réguliers qui avaient consenti à se soumettre à l'ordre Cistercien. Après avoir reçu un encouragement envoyé par une voix du ciel, il obtient l’accord de son abbé. | |
TC0142 | TE018518 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 97 | Un moine de Clairvaux nommé Bernard avait de fortes tentations charnelles incessantes, malgré des prières et des confessions. Un jour qu’il décida de quitter le monastère, le prieur le persuada de rester encore une nuit. A peine endormi, le moine eut la vision d’un homme terrible - ressemblant à un boucher avec un couteau - suivi d’un grand chien noir. De son couteau, l’homme coupa les parties génitales du moine et les jeta au chien qui les dévora. Le moine se réveilla promptement ; craignant d’être castré, il comprit que ceci n’était pas survenu physiquement, mais spirituellement : la tentation cessa immédiatement. |
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TC0142 | TE018646 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 11 | Un chevalier s’était emparé de nombreux biens du monastère de Clairvaux. L’abbé Pierre le Borgne le rencontra devant le juge et accepta de renoncer à tous ces biens si le chevalier affirmait, en vérité, qu’ils lui appartenaient. Ainsi fut fait. Le chevalier, très content d'avoir gagné (quoique par un faux serment) raconta tout à son épouse. La femme qui redoutait la vengeance divine pour cette injure contre un saint homme, demanda au chevalier de restituer ce qu’il avait pris et demander pardon. |
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TC0142 | TE017834 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 8 | Un clerc de Mayence nommé Mascelin ne voulait pas entendre parler de conversion : saint Bernard lui annonce qu’il deviendra moine de Clairvaux car c’est la volonté de Dieu. Le clerc, en effet, se convertit peu après. |
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TC0142 | TE017835 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 9 | Maître Etienne de Vitry passe un an à Clairvaux dans l’espoir de ramener avec lui des novices qu’il avait formés aux lettres ; mais conformément à la prophétie de saint Bernard, il échoue et repart seul. | |
TC0142 | TE018913 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 78 | Gérard, abbé de Clairvaux, se mit en route pour visiter Himmerod, la fille de Clairvaux. A Trèves, il fut logé dans l'abbaye Saint Matthieu. Après les Matines, il descendit dans la crypte pour prier devant les tombeaux de saint Euchaire, saint Valère et saint Materne, premiers évêques de Trèves. Il pria pour savoir s'il devait quitter la charge abbatiale et les saints lui apparurent et dirent qu'il ne démissionne pas car il mourrait bientôt martyr. |
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TC0143 | TE014208 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 111 col. B - p. 112 col. A | Un moine de Clairvaux nommé Bernard avait de fortes tentations charnelles incessantes, malgré des prières et des confessions. Un jour qu’il décida de quitter le monastère, le prieur le persuada de rester encore une nuit. A peine endormi, le moine eut la vision d’un homme terrible - ressemblant à un boucher avec un couteau - suivi d’un grand chien noir. De son couteau, l’homme coupa les partie génitales du moine et les jeta au chien qui les dévora. Le moine se réveilla promptement; craignant d’être castré, il compris que ceci n’était pas survenu physiquement, mais spirituellement : la tentation cessa immédiatement. |
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TC0155 | TE016222 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 94 | Lors du carême, un groupe de chevaliers vient à Clairvaux pour voir le saint abbé (saint Bernard). Ce dernier leur demande de s’abstenir des tournois mais les chevaliers refusent. Alors, l’abbé leur fait porter de la bière qu’il bénit. Les chevaliers ayant bu de la bière, sortent du monastère et commencent à regretter leur vie déréglée et se convertissent à la milice chrétienne. |
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TC0159 | TE017656 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Lors d’une visite à l’abbaye de Clairvaux, l’archevêque Pierre de Sens demanda à un moine, qui était souvent transporté en extase, de lui rapporter une de ses visions. Ce dernier, avait vu en vision une jeune femme au visage très beau, orné d’or et de bijoux. « Qui suis-je ? » lui demanda la vision. « La Vierge Marie » répondit le moine. « Non, je suis l’Église » répondit-elle. À l’image de cette dernière elle était belle par devant, orné des apôtres, martyrs et confesseurs, mais laide et repoussante par derrière, comme les prélats contemporains, elle était pourrie, corrompue et pleine de honte. Elle avait, en effet, le dos couvert de vers. |
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TC0159 | TE017615 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Pierre le Borgne, abbé de Clairvaux, avait perdu un œil suite à une maladie. Il plaisantait en disant qu’il avait perdu un de ses ennemis et qu’il était plus inquiet de celui qui lui restait que de celui qu’il avait perdu. En effet, ceux qui sont saints considèrent diligemment que le mal surgit des yeux et ils se glorifient d’être privés d’un œil, voire des deux. | |
TC0160 | TE017187 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°4 | D’après les Chroniques de l’abbaye de Clairvaux, saint Hugues, abbé de cette abbaye, raconte la vision d’un religieux, qui voit la Vierge Marie et son fils apparaître sur l’autel. La joie des moines causée par la naissance de Jésus Christ empêche le diable d’entrer dans leur cœur. Après avoir écouté le récit de saint Hugues, un moine décide de faire de grandes abstinences. Il se retrouve alors souvent en pleurs et s’essuie avec sa manche. Il voit alors à l’intérieur de sa manche, un enfant très beau qui le console. Le moine se met à rire et ne peut s’en empêcher. Un des moines assis à côté de lui, le reprend et le menace de l’accuser au chapitre s’il ne cesse de rire. Mais, il explique qu’il ne peut s’arrêter à cause de la grande joie qu’il éprouve. Un moine finit par lui demander pourquoi il regarde si souvent l’intérieur de sa manche. Et les moines commencèrent à regarder dans la manche : l’enfant disparaît et le moine se met à pleurer aussitôt. Le lendemain, les moines racontent à l’abbé Hugues cette histoire et lorsque ce dernier écoute le récit du moine, il décide d’écrire ce beau miracle en l’honneur de Dieu |
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TC0165 | TE018314 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 62, p. 135 | Robert, moine de Clairvaux, est envoyé au monastère de Fontmorigny, dans le diocèse de Bourges. Il a une vision dans laquelle le Christ, sa mère et saint Bernard se tiennent dans un beau jardin et parlent de lui. Marie demande au Christ que le moine obtienne la paix de Dieu cinq jours plus tard, et c'est ce qui se passe. |
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TC0165 | TE018289 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44f, pp. 91-92 | Saint Bernard, en route pour aller voir le comte Théobald de Champagne, rencontre un voleur qui est conduit à la potence. Il demande alors qu'on lui livre le voleur. Théobald arrive sur place et, surpris, lui demande pourquoi il voudrait sauver un voleur. Saint Bernard lui répond que le tourment quotidien d'une vie dans un monastère est une punition plus sévère que la mort immédiate, et emmène le voleur à Clairvaux (où il est connu d'Herbert). Il y reste jusqu'à sa mort, plus de trente ans plus tard, sous le nom de Constant. |
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TC0165 | TE018276 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 36, p. 75 | Un moine de Clairvaux, lors des veilles du mardi saint de Pâques, voit (peut-être endormi, peut-être éveillé) la main droite de Dieu bénir les moines en prière, et faire le signe de croix. |
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TC0165 | TE018277 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 37, pp. 76-77 | Le même mardi saint où le moine a une vision de la main de Dieu, le très noble André (archidiacre de Verdun), frappé par la vie sainte qu'on mène à Clairvaux, ainsi qu'un clerc appelé Geoffroy, tous deux encore vivants à l'époque d'Herbert, décident de se convertir à la vie cistercienne. Très délicat, André veut rejoindre un ordre moins strict, mais Robert de Bruges, successeur de saint Bernard comme abbé de Clairvaux, le persuade de rester trois jours pendant que le monastère prie pour lui. Ce même jour, on lui sert une assiette de petits pois (un plat qu'il ne supporte pas d'habitude), qui lui semble si savoureuse qu'il s'en lèche les doigts. Quand les cuisiniers l'informent qu'ils n'ont ajouté que du sel et de l'eau (mais pas de graisse), André comprend qu'il s'agit d'une intervention divine. A partir de ce jour, il est débarrassé de ses tentations, et les légumes lui semblent meilleurs que la viande. |
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TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
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TC0165 | TE018303 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 51, pp. 117-120 | Gérard, un moine de Farfa, en Toscane, a une vision dans laquelle il se voit déjà à Clairvaux, où il ira ensuite laver les mains des moines. Très dévoué, il pleure fréquemment et abondamment, surtout pendant la messe. Quiconque voit son visage est amené à penser à un ange. D'une grande modestie et d'une inlassable ferveur, il dissimule ses vertus. Jusqu'à près de quatre-vingt-dix ans, bien que malade, il insiste pour travailler dans les champs. Une nuit, déjà gravement malade, la lumière s'éteint, et le moine en charge de l'assister ne parvient pas à la rallumer. Lorsque Gérard se lève pour ses besoins, le moine se désole face à l'absence de lumière. Mais à ce moment-là, un feu apparaît soudainement, lui permettant d'allumer la lampe avant de disparaître immédiatement, sans produire aucune chaleur. Un autre jour, un novice nommé Julien voit un esprit impur errer dans le chœur, sous la forme d'une chèvre. L'esprit se moque de Julien et le menace, puis il cherche à en faire de même pour Gérard, mais ce dernier parvient à le faire disparaître. Alors qu'il est sur le point de mourir, il a une vision de saint Bernard qui le bénit. Après sa mort, il apparaît à un convers, Lorenzo, paré de vêtements légers et précieux, en signe de sa gloire éternelle. Il affirme regretter le fait que, par excès de précipitation, ses frères l'aient enterré avant son dernier souffle. |
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TC0165 | TE018307 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 55, pp. 126-127 | Un moine de Clairvaux, ayant longtemps vécu au Danemark, raconte l'histoire arrivé dans un monastère cistercien en Saxe. Un moine particulièrement dévot prédit qu'il mourra le lendemain et demande, à l'encontre des règles, qu'on commence à le préparer. Après quelques résistances, il est préparé. Le lendemain, à l'heure prévue, il annonce l'arrivée de saint Jean l'Evangéliste, puis de Marie, et enfin du Christ devant tout le monastère. |
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TC0165 | TE018298 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 46, pp. 105-110 | Fastradus, abbé de Cambron, à la mort de Robert de Bruges, est élu abbé de Clairvaux. A l'annonce de l'élection, il s'enfuit et se rend à la chartreuse du Val Saint-Pierre où, ravi en extase, il a une vision de la Vierge qui lui confie son fils. La vision élimine toute résistance en lui. Une fois à Clairvaux, il brille par ses vertus, dont l'abstinence, qu'il cultivait déjà avant même d'entrer au monastère. Un jour, le vestimentaire de Clairvaux veut donner à Fastradus un vêtement légèrement meilleur que ceux qu'il porte habituellement. Fastradus lui reproche son geste, affirme qu'il veut être traité comme tous les autres moines, que son statut d'abbé ne signifie pas qu'il doit être privilégié. La grâce de l'Esprit Saint Paraclet rayonne sur son visage et, selon Herbert, une fois devenu abbé de Cîteaux il aurait fait encore plus, s'il n'avait pas été éloigné de Dieu par des moines indignes de sa vie très sainte. Pierre de Toulouse est frappé d'une vision miraculeuse : il s'agit d'un cortège composé du Christ et de milliers de saints descendant du ciel jusqu'à l'église de Clairvaux, où un splendide mausolée est en train d'être construit pour un très saint homme sur le point de mourir. Le lendemain, Pierre est triste et raconte sa vision à Herbert. Après une vingtaine de jours, la nouvelle de la mort de Fastradus parvient à Clairvaux : alors qu'il était à Paris avec le pape Alexandre, il est tombé malade et est mort au bout de cinq jours. La plainte est universelle, du pape au roi de France. La splendeur de sa mort confirme que la magnificence du mausolée était véritablement une prophétie de son décès. Herbert parle d'une autre vision, dont l'origine est pour lui incertaine. Un saint homme en Angleterre, le jour de la mort de saint Bernard, voit un ange gigantesque emporter une âme immense au ciel tout en manifestant une grande joie. Le même homme, le jour de la mort de Fastradus, voit l'ange amener au ciel une autre âme qui, bien que très grande elle aussi, ne peut être comparée à la précédente. Herbert conclut en disant qu'il a raconté ces quelques épisodes de la vie de Fastradus non pas en les considérant comme exhaustifs - cela aurait été au-delà de ses capacités - mais pour conserver sur papier ces épisodes que seuls lui ou quelques autres connaissaient. |
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TC0165 | TE018299 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 47, pp. 110-112 | L'abbé d'une abbaye affiliée à Clairvaux souhaite abandonner sa fonction pour se consacrer à la contemplation. Ayant quitté son abbaye, il se rend dans une abbaye proche, espérant être déchu. Pendant les vigiles, il a une vision dans laquelle Bernard le présente à Dieu qui lui dit que s'il veut sa miséricorde, il doit réaffirmer sa vocation, ce qu'il consent à faire. Pourtant le lendemain, il ressent encore des doutes. Pendant l'Eucharistie, il entend une voix qui lui dit qu'il n'aura pas de successeur tant qu'il vivra. Ces mots achèvent de le convaincre : il retourne dans son monastère et reprend ses fonctions d'abbé, ce qu'il continue de faire alors qu'Herbert écrit son livre. L'abbé a souffert de graves maux de tête au début de sa profession. Il raconte secrètement à Herbert comment un dimanche où la migraine était plus forte qu'à l'accoutumée, tenté de quitter le chœur, il a choisi (avec l'aide de Dieu) de demeurer jusqu'à la fin de la célébration de la messe. Au moment de l'Eucharistie, il a été définitivement libéré de sa douleur qui lui est sortie de la tête comme une masse de plomb. |
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TC0165 | TE018304 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 52, pp. 120-123 | Laurent, un convers de Clairvaux, est particulièrement dévoué à saint Bernard et à saint Malachie. Un jour, alors qu'il est encore novice, il voit un démon qui se révèle au signe de la croix comme le responsable de la tentation de Job. Pris de peur, Laurent s'enfuit et ne revoit plus jamais le démon. Après la mort de saint Bernard, Philippe de Clairvaux envoie Laurent, alors prieur de Clairvaux, rencontrer le roi de Sicile, Roger. À Rome, Laurent apprend la mort du roi de Sicile. Ne sachant plus quoi faire, il invoque saint Bernard qui lui apparaît la nuit suivante pour le consoler. Le voyage se déroule remarquablement bien : Laurent est accueilli par le nouveau roi, et les cardinaux romains, au moment de son départ, lui offrent des buffles très forts et agressifs. Obligé de traverser une région dangereuse, il prie Dieu et saint Bernard de lui venir en aide. Il a alors la vision de deux hommes portant des bougies allumées et, lorsqu'il est attaqué par des voleurs, des personnes vénérables lui viennent en aide. Il parvient ainsi à rentrer sain et sauf à Clairvaux, où les buffles sont admirés et où la race se répand progressivement. |
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TC0165 | TE018404 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 151, pp. 270-271 | Suivant leur penchant lubrique, deux clercs adolescents de Rouen se sont unis. L'un d'eux nommé Gautier meurt et, au bout d'un an exactement, apparaît très triste à son compagnon pour lui montrer sa situation. Les deux se retrouvent en un lieu singulier. D'un côté, on trouve une fosse très profonde, brûlante et malodorante ; de l'autre côté se tient un ours très féroce. Au milieu, un agneau terrorisé. Le mort dit qu'il est cet agneau et qu'il est dans cette position depuis un an, sans pouvoir s'échapper d'un côté pour ne pas tomber dans la fosse, ni de l'autre pour ne pas être dévoré par l'ours. Au réveil, l'adolescent comprend que la vision lui a été envoyée par Dieu, il abandonne les pompes ecclésiastiques et entre à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard, où il vit dans la vertu. |
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TC0165 | TE018202 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 8, pp. 32-33 | Robert, abbé de Clairvaux, voit dans un rêve deux anges ayant pris l'apparence d'adolescents, qui couvrent de fleurs le chœur de l'église de Clairvaux. Il les questionne; ils expliquent qu'ils sont là pour célébrer la mort d'un moine qui vient de mourir. | |
TC0165 | TE018203 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 9, p. 33 | Un moine a une vision où l'on prépare des vêtements précieux à l'infirmerie de Clairvaux. À sa grande surprise, une voix lui explique qu'ils sont destinés à l'âme d'un moine cistercien qui se prépare au mariage. Mais comme l'âme est beaucoup moins belle que sa condition, elle aura besoin de ces beaux vêtements pour plaire à son nouveau mari. À ce moment, un moine est mort qui, bien que plein de bonne volonté, était paresseux et avait donc bien besoin que ses frères prient pour lui. |
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TC0165 | TE018361 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 108, pp. 205-207 | Herbert apprend de l'abbé de Saint-Anastase, auquel il s'est secrètement confessé, l'existence de Balsamo, un moine cistercien du même monastère. Envoyé par saint Bernard à Clairvaux pour une commande, il souhaite rester dans ce monastère. À son retour à Saint-Anastase, il fait réciter une messe pour chaque moine de Clairvaux dont la mort est connue et douze autres messes par an, pour tous ceux dont la mort n'a pas été signalée. Très dévoué, pendant huit ans, il récite quotidiennement le psautier en entier et, au moins une fois, s'est flagellé. À l'approche du jour de sa mort, qu'il ne connaît pas, il retourne à Clairvaux pour demander à l'abbé de désigner le nouvel abbé de Saint-Anastase, dont le siège est actuellement vacant. À Clairvaux, il assiste aux funérailles d'un des moines et, pris d'un désir de mourir sur place, il prie Dieu d'exaucer son souhait. Il est immédiatement pris d'une forte fièvre. Le lendemain soir, il a une vision de Dieu, de Notre-Dame et de saint Bernard avec de nombreux saints. Pris dans la vision qui lui donne l'impression d'être parmi eux, il meurt le dixième jour. On se souvient aussi de Balsamo, pour l'époque où, alors qu'il était en route pour rencontrer le pape Alexandre III, il fut capturé par les partisans de l'antipape Octavien, qui le firent tomber de sa mule et le mirent en prison. L'un des ravisseurs tenta alors de monter sur la mule, mais l'animal inoffensif refusa d'être monté ou de bouger, comme s'il se battait pour son maître. Après avoir tout essayé (y compris de frapper l'animal), les partisans du schisme se rendirent compte qu'ils étaient confrontés à un miracle. Ils libérèrent Balsamo et lui ordonnèrent de monter sur la mule qui le reconnut, et sous les yeux de tous redevint obéissante. |
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TC0165 | TE018201 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 7, pp. 29-32 | Un convers de Clairvaux, célèbre pour sa douceur et son humilité, récitait un "Notre Père" chaque fois qu'il était sermonné par un confrère, et son exemple inspirait les autres. Un jour, alors qu'il traverse une forêt, il est attaqué et dépouillé par des voleurs. Il prie Dieu de pardonner leurs péchés ; les voleurs, en le voyant, sont pris de remords et lui rendent les biens volés. Le jour de sa mort, un moine d'un autre monastère, également saint et mourant, raconte à ses frères une vision qui vient de lui apparaître, dans laquelle le ciel se préparait à accueillir un saint de Clairvaux, avec le même soin qu'on réserve aux rois et aux empereurs. Un ange explique sa vision au moine, en lui disant qu'il doit l'annoncer à son réveil : il s'exécute, puis décède. Les moines, en comparant l'heure de la mort, ont identifié le saint de Clairvaux : c'est l'humble frère qui avait été volé. Saint Bernard, ayant entendu cette vision avec ses frères, s'étonne de leur émerveillement. Il affirme qu'il est certain que quiconque persévérant dans l'ordre cistercien avec humilité et obéissance reçoit automatiquement une gloire immortelle. |
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TC0165 | TE018199 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 5, pp. 21-23 | Acardus (plus tard maître des novices alors qu'il est également le maître d'Herbert) fait son noviciat à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard. Un jour, le saint le prend à part avec deux autres novices pour les avertir qu'un quatrième novice va s'échapper, emmenant avec lui des biens du monastère. Résistant à la tentation de dormir, Acardus reste seul éveillé et voit deux énormes Éthiopiens qui, après être entrés dans le dortoir, circulent parmi les novices avec un poulet rôti sur la broche. Le seul qui se réveille est le novice mentionné par Bernard, qui va immédiatement chercher des livres à voler. Acardus réveille ses deux frères et ensemble, ils arrêtent le fugitif. Le lendemain, impénitent, il est chassé, et peu après, il devient fou. Au cours de son noviciat, Acardus subit de nombreuses tentations qu'il raconte à ses novices une fois devenu maître. Par exemple, les lumières qui s'allument dans l'église et s'éteignent lorsque le nom de Dieu est prononcé, ou une vision dans laquelle Acardus combat un démon qui lui est apparu vêtu comme un gladiateur, et qu'il vainc en lui brisant la tête. Quand Acardus le prend par les cheveux pour le traîner dehors, divers fragments d'os et de chair restent attachés à sa main, qui continue à exhaler une horrible puanteur pendant toute une année. Herbert décide alors de raconter une histoire qu'Acardus racontait aux novices, faisant d'Acardus lui-même le narrateur de l'extrait. |
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TC0165 | TE018358 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 105, pp. 193-196 | Sven, évêque de Viborg, et son frère Eskilo, un homme cruel et violent, sont issus d'une famille très noble. Sven, afin de sauver son frère, lui propose de faire un pèlerinage à Jérusalem. Eskilo accepte mais seulement si Sven l'accompagne. Ils partent ensemble et visitent le Saint-Sépulcre et les lieux saints, pour finalement arriver à un monastère près de Jérusalem appelé Pater noster, où se trouve une modeste petite église portant ce nom car, dit-on, le Christ y a enseigné cette prière. Les deux frères sont touchés par cette visite, et Eskilo, inquiet de retomber dans le vice à son retour, prie Dieu de l'appeler à lui immédiatement. Lorsqu'il a fini de prier, il n'a que le temps de communier et de saluer son frère avant de mourir. Sven demande la même grâce au Seigneur et ainsi, le même jour, ils meurent tous les deux et sont enterrés là. La petite église est ensuite reconstruite plus belle et plus grande grâce aux dons faits pour les deux frères. Un oncle d'Eskilo, évêque de Lund, inspiré par eux, abandonne les honneurs et entre à Clairvaux où il vit longtemps dans la pauvreté et l'humilité. |
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TC0165 | TE018210 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 16, pp. 42-43 | Un convers de Clairvaux, illettré, commence à parler en latin (alors qu'il est sur son lit de mort), à discuter des Saintes Écritures avec élégance et justesse, à chanter des cantiques d'une extrême douceur, jamais entendus auparavant. | |
TC0165 | TE018205 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 11, pp. 35-39 | Arnulfus de Majorque, originaire de Flandre, riche et membre d'une très grande famille, dépend de saint Bernard ; mais d'un commun accord, ils décident de ne pas rendre publique sa reconversion avant de s'occuper de l'entreprise familiale. Au même moment, une voix divine s'adresse à un fermier, lui disant d'aller avec Arnulfus à Clairvaux pour se convertir. Les deux hommes font le voyage ensemble. À Clairvaux, saint Bernard compare la conversion d'Arnulfus à la résurrection de Lazare et lui impose la récitation de trois "Pater" comme pénitence, lui recommandant de persévérer jusqu'à sa mort. Arnulfus, inquiet que la pénitence soit trop légère pour expier ses péchés, est rassuré par Bernard, qui lui assure qu'elle est suffisante, et qu'à sa mort il sera directement conduit à Dieu. Herbert ne se souvient pas d'avoir jamais vu quelqu'un d'aussi plein de sollicitude et de scrupules dans sa dévotion. Un soir, un moine voit un ange s'approcher d'Arnulfus, qui tente de l'embrasser, mais l'ange lui échappe et disparaît. Arnulfus pendant de nombreuses années, et jusqu'à sa mort, est tourmenté par de graves maladies, qu'il supporte avec une âme sereine. Un jour, de trop grandes douleurs lui font perdre conscience (à tel point qu'on choisit de lui administrer l'extrême onction). Une fois réveillé, il célèbre la vérité de la parole du Christ. On le prend tout d'abord pour un fou, mais il confirme ensuite que dans la vie éternelle, ce qui a été donné sur terre sera rendu au centuple. Tous les spectateurs sont surpris qu'un laïc illettré puisse s'exprimer de cette façon et y voient l'intervention du Saint-Esprit. |
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TC0165 | TE018198 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 4, pp. 13-20 | Avant d'entrer à Clairvaux, Guillaume a été un moine bénédictin à Saint-Aubain d'Angers, où il était tenu en grande estime par l'abbé et ses confrères. Avec certains d'entre eux, il a vécu pendant des années presque en ermite, dans une dépendance du monastère. Il mangeait très peu, grâce à l'aide de Dieu, et malgré une tentation forte. Un jour, un frère arrive et lui ordonne de manger de la viande en raison de sa faiblesse physique. Après un premier refus, il cède et mange un peu, pour ensuite le regretter amèrement. C'est alors qu'apparaît un homme vêtu de blanc scintillant, qui se présente comme un pèlerin venu lui rendre visite. Il lui reproche d'avoir cédé à la tentation et lui raconte l'histoire suivante. Une religieuse en Espagne, habituée à ne manger que du pain et de l'eau, cède à la tentation et lui demande de préparer de la viande. Avant de manger, elle prie Dieu de l'empêcher d'en manger si cela peut nuire à son âme. La viande se transforme en trois poussins de corneille, sans plumes. Lorsqu'il est confirmé qu'il n'y avait que trois petits morceaux de viande dans l'assiette, la religieuse jette les corbeaux dans la rivière ; et depuis ce jour ils n'ont pas cessé de flotter. Conforté par la vision, Guillaume accepte la pénitence et demande qui est le pèlerin, qui lui répond qu'il ne peut pas le dire ; il n'a pas besoin de nourriture humaine et sa seule préoccupation est la santé de Guillaume. Il le salue et disparaît sans laisser de trace, démontrant ainsi sa nature angélique, comme Guillaume le raconte à Herbert plus de vingt ans plus tard. En entrant à Clairvaux, attiré par la renommée de Saint Bernard, il a de nombreuses visions, mais n'en raconte que peu, à très peu d'auditeurs. Durant l'une d'elles, lorsqu'il chante les psaumes à prime, il voit saint Malachie, vêtu en évêque, le jour de l'anniversaire de sa mort. Il est accompagné par saint Bernard, également coiffé d'une mître mais ne portant pas la bague épiscopale, qui lui fait un grand honneur et observe avec attention Malachie, les moines de la communauté ainsi que l'autel. La vision s'achève sur la fin du psaume. Dans une autre vision, Guillaume demande à saint Bernard de lui révéler s'il sera sauvé. Bernard lui reproche de faire une trop grande demande, mais lui répond malgré tout, (mais Herbert ignore la réponse). Dans une troisième vision, alors qu'il est malade à l'infirmerie, Guillaume voit entrer un diable habillé en prostituée qui se déplace lascivement entre les lits des moines malades, jusqu'à s'arrêter devant le lit d'un jeune moine. Le diable dit au moine de le suivre et d'amener son compagnon, qui les attendrait dehors, alors il s'en va. Le lendemain, Guillaume raconte sa vision à l'abbé Robert, qui va parler au jeune moine, mais celui ci nie vouloir quitter l'ordre. Cependant après quelques jours, il quitte le monastère avec son compagnon ; au moment où Herbert écrit, il s'est installé dans un autre monastère. Guillaume a beaucoup d'autres visions qu'Herbert ne raconte pas pour ne pas ennuyer ses lecteurs. Il meurt dans la sainteté, comme il a vécu. |
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TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
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TC0165 | TE018207 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 13, p. 41 | Saint Bernard, comme il l'a fait plusieurs fois, demande à un moine de ne pas mourir avant la célébration de la veillée, pour donner aux frères le temps de se reposer et de pouvoir prier avec plus de dévotion. Le moine accepte, en échange des prières du saint. |
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TC0165 | TE018206 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 12, pp. 39-40 | Un homme vénérable de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, était un amateur de jeux avant de devenir moine. Un jour, alors qu'il assiste à une compétition de dés, il est frappé plusieurs fois comme par une main invisible. Ne sachant que faire, il supporte les coups douloureux en silence pour ne pas être remarqué, comprenant qu'ils sont la punition de ses péchés. Une voix divine lui dit que tout lui sera pardonné s'il devient moine à Clairvaux. Il accepte silencieusement, faisant ainsi disparaître les coups et la douleur. Famille et biens abandonnés, il entre à Clairvaux le lendemain. |
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TC0165 | TE018212 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 18, pp. 45 | Giosberto, un vieil homme et témoin oculaire, raconte que Gérard (un familier de l'abbaye de Mores), a mortifié son corps en se roulant dans les orties afin de combattre les tentations. C'était aussi un brave homme qui ne voulait absolument pas demeurer en conflit avec ses confrères, à tel point qu'il choisit d'être sincère sur son lit de mort pour être pardonné d'une infraction mineure. Juste avant de mourir, il a vu le Christ et les douze apôtres venir l'accompagner au ciel. |
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TC0165 | TE018196 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 2, pp. 7-8 | Un sacristain de Clairvaux entend battre la "tabula morientium" et, connaissant l'histoire du moine Reinaldus, il se rend compte qu'il est proche de la mort. Il décède dans les dix jours. Le jour de sa mort, il reste les mains jointes et étendues vers le crucifix pendant trois ou quatre heures, jusqu'à sa mort. | |
TC0165 | TE018223 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 27, pp. 56-57 | Le diable tente un moine de Clairvaux, qui se prépare à s'échapper du monastère. La nuit, il voit saint Bernard et saint Malachie en rêve, bénissant les moines dans le dortoir. Lorsqu'ils arrivent devant lui, Malachie l'accuse d'être un mauvais moine, et Bernard le frappe avec un bâton. Le moine se réveille dans la douleur et est conduit à l'infirmerie, où il confesse au prieur qu'il voulait s'échapper. Acceptant la pénitence, il est débarrassé des tentations. |
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TC0165 | TE018197 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 3, pp. 9-13 | Vie d'un moine de Clairvaux, Pierre de Toulouse, qui avant de devenir moine a mené une vie ascétique et résisté aux tentations. Il entre à Clairvaux en ayant entendu parler de saint Bernard. Dans sa jeunesse, il a une vision dans laquelle Dieu l'invite à lutter, afin d'obtenir le salut éternel. Soumis à des tentations continuelles, il se soumet à une pénitence corporelle constante, au point de penser qu'il se fuit lui-même. Il a une première vision d'un diable menaçant habillé en moine, mais aux manches raccourcies jusqu'aux coudes, qui disparaît face à un signe de croix. La seconde vision lui révèle un monstre, mi-lion mi-aigle, qui menace de le dévorer mais disparaît lorsque Pierre prononce le nom de Dieu. Convaincu qu'il doit s'émasculer pour ne pas sombrer dans la luxure, il est sauvé par un ange habillé en médecin qui l'émascule en rêve. Quand il se réveille, il n'a plus de tentations. Parmi ses particularités, on trouve le don des larmes, ainsi que les innombrables visions dans lesquelles Dieu lui révèle des secrets. Herbert en relate un en particulier, très fréquent, raconté par Pierre lui-même (il ne voulait pas qu'il soit révélé avant sa mort) : au moment de l'Eucharistie, Dieu lui apparaît comme un bel enfant, et il continue à le voir même après avoir fermé les yeux devant l'immense splendeur. La vision est si fréquente et le moine si plein de foi que parfois il n'achève pas l'Eucharistie tant qu'il n'est pas béni de la vision. |
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TC0165 | TE018195 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 1, pp. 3-7 | Un moine du nom de Reinaldus, après avoir passé trente ans de sa vie à lutter contre la luxure, fait preuve de perfection spirituelle pendant vingt ans au monastère de Saint-Amand avant de devenir moine cistercien à Clairvaux. Seulement quarante jours avant sa mort, il accepte de révéler une vision qu'il a eue huit ans plus tôt au moment de la récolte. Un jour, à Clairvaux, en regardant ses frères dans les champs, il voit la Vierge habillée de blanc, accompagnée de sainte Elisabeth et de Marie-Madeleine, descendre la colline pour porter secours aux moines. A partir de ce jour, sa dévotion à Marie devient encore plus profonde qu'avant. Quatorze jours après avoir raconté cette vision, Reinaldus en a une deuxième dans laquelle la Vierge prépare une tunique très blanche pour sa mort. Reinaldus raconte la vision pour consoler Herbert, qui est très malade à l'époque, pensant que la vision le concerne, mais c'est lui-même qui meurt vingt-cinq jours plus tard. Reinaldus a donc eu une vision concernant sa propre mort : dans ses derniers instants, il entend deux coups sur la "tabula morientium", puis il récite l'Ave Maria jusqu'à son dernier souffle. Il est enterré avec un convers qui meurt le même jour. Au moment de leur mort, un saint homme a une vision de la construction de deux temples à Clairvaux : l'un dans l'infirmerie des moines et l'autre dans celle des convers, tous deux splendides, mais le premier plus noble, ce qui indique que la sainteté du moine est plus grande que celle du convers. |
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TC0165 | TE018208 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 14, pp. 41-42 | Un convers de Clairvaux, mourant, voit des anges s'approcher de son lit et demande qu'on frappe la tablette des mourants (tabula morientium) pour annoncer son départ proche. | |
TC0165 | TE018209 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 15, p. 42 | Un convers de Clairvaux, bouvier, voit dans un rêve le Christ conduisant un troupeau de bétail. Il meurt au bout de sept jours et saint Bernard célèbre sa sainteté. | |
TC0165 | TE018225 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 29, pp. 59-60 | Herbert raconte que Boson, l'un des premiers moines de Clairvaux, d'une grande douceur, n'a jamais cédé à l'oisiveté, même lorsque ses forces ne le soutenaient presque plus. A sa mort, son visage serein montre avec certitude qu'il est en présence d'anges. Un jour, Boson raconte à Herbert qu'il a entendu une mélodie céleste à la mort d'un frère, une mélodie qui diminuait au fur et à mesure que l'âme montait au ciel. |
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TC0165 | TE018224 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 28, pp. 57-59 | Saint Bernard s'inquiète pour un convers de Clairvaux qui lui semble pécher par présomption en raison de sa confiance absolue face à la mort. Le convers lui explique que sa sérénité repose sur une pratique constante et quotidienne de la vertu d'obéissance. Dans un sermon au chapitre, Bernard, après sa mort, le loue et le présente comme un exemple à imiter. |
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TC0165 | TE018308 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 56, pp. 127-128 | Ce même moine de Clairvaux, celui qui a longtemps vécu au Danemark, raconte à Herbert ce qu'un autre moine, également issu de Saxe, a vu juste avant sa mort. Alors qu'il a déjà perdu sa voix, il voit un diable sous l'apparence d'un singe, qui lèche et tâte son scapulaire à l'endroit où il a cousu, sans autorisation, un morceau de tissu. Désespéré, il tente de montrer le diable aux moines qui l'entourent par des gestes et des demis-mots, jusqu'à ce que Dieu lui rende la parole. Les moines ne voient pas le diable, mais emportent le scapulaire. Après s'être confessé et avoir à nouveau perdu la parole, le moine peut mourir en paix. | |
TC0165 | TE018297 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 45, pp. 102-105 | Étienne Harding, en tant qu'abbé, accueille d'abord Bernard à Cîteaux et le fait ensuite abbé de Clairvaux. Novice, Bernard avait l'habitude de réciter les sept psaumes de la pénitence pour l'âme de sa mère. Un jour, par négligence ou par oubli, il ne les termine pas. Étienne, informé par le Saint-Esprit, lui demande le lendemain pourquoi il ne les a pas tous récités. Bernard demande immédiatement pardon pour sa négligence. Cet incident le rend encore plus attentif à respecter ses intentions, aussi bien en public qu'en privé. Un jour, au cours d'une épidémie de peste et par grand froid, Étienne dit à l'un des moines de Cîteaux de se rendre à la foire de Vézelay pour acheter des chariots et des animaux de trait, pour les remplir de vêtements, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire au monastère. Lorsqu'on lui demande de l'argent, Étienne ne peut donner que trois deniers. Pour le reste, il compte sur la miséricorde de Dieu. Une fois parti, le moine est recueilli par un homme qui, conscient de sa pauvreté, se rend chez un voisin riche et mourant qui accepte de fournir au moine tout ce que l'abbé lui a demandé. Au moment de repartir, il envoie un messager pour annoncer son retour ; Étienne rend grâce à Dieu et organise une procession de moines pour accompagner l'arrivée des chariots. A partir de ce jour, le monastère n'est plus jamais en pénurie de biens séculiers et conserve toujours une abondance de biens spirituels. Herbert ajoute ici l'épisode de la conversion d'Étienne, tel que raconté par Guillaume de Malmesbury dans sa Gesta Regum Anglorum. Il se rend à Rome avec un compagnon, chante le psautier quotidiennement et dans son intégralité. Après son entrée au monastère de Molesme, il travaille à la fondation de l'ordre cistercien, puis il devient l'abbé (de Cîteaux). Il choisit de démissionner en fin de vie. Il est remplacé par Guido, un homme de belle apparence, mais corrompu de l'intérieur. Étienne s'en aperçoit au cours d'une vision où il voit Guido avec un esprit impur dans la bouche. Au bout d'un mois seulement, Dieu révèle l'indignité de Guido qui est évincé. |
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TC0165 | TE018283 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 43, pp. 85-87 | Un moine de Clairvaux particulièrement dévoué à saint Jean célèbre la Toussaint et, tout en méditant un verset de l'Apocalypse, est en extase et embrasse spirituellement le Christ. Un jour, alors qu'il s'est endormi après la messe, il a une vision du Christ et de saint Jean, ce qui le renforce dans sa conviction de la vérité de l'Apocalypse, qu'il avait entendue remise en question par certains hérétiques. Quinze jours plus tard, il a une autre vision dans laquelle saint Jean d'abord et le Christ ensuite lui parlent de l'importance de la pénitence et des larmes. Enfin, le jour de l'anniversaire de la naissance de saint Jean, il est transporté en esprit et voit le saint en train de célébrer la messe. Dans son sommeil, il voit alors le Christ et sa mère entrer dans un palais dont la porte mène au ciel et reste toujours ouverte. Lorsqu'il se réveille, le sentiment de joie demeure longtemps. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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TC0165 | TE018296 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44o, pp. 100-101 | Le pape Eugène III, ancien moine de Clairvaux, demande à saint Bernard de prêcher la croisade pour Jérusalem sur le sol germanique. Au cours de son voyage, Bernard accomplit de nombreux miracles et convainc beaucoup de gens d'entrer à Clairvaux. Un certain Alexandre, célèbre chanoine et médecin de Cologne, plein d'orgueil, dit qu'il n'entrera certainement pas à Clairvaux. La nuit tombée, il rêve de Bernard, qui le guérit d'une maladie, puis qui parvient à lui faire porter son propre habit, qu'Alexandre avait dédaigneusement refusé deux fois auparavant. Lorsqu'il se réveille, son cœur est encore dur, mais au déjeuner Bernard bénit un poisson et le lui donne. A la première bouchée, Alexandre ressent la force de Bernard. Il devient alors un autre homme, et décide de se rendre à Clairvaux où il devient moine. Il deviendra plus tard abbé de Grandselve puis de Cîteaux. Herbert a recueilli l'histoire auprès d'Alexandre lui-même. |
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TC0165 | TE018445 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 8, pp. 310-312 | Un convers de Clairvaux est sur le point d'entrer au monastère au service du comte de Grandpré. Lors d'un voyage nocturne, il trouve deux démons qui combattent au même endroit où des chevaliers avaient organisé un tournoi la veille. Voyant que ce sont des démons, il fait le signe de la croix et s'enfuit. Ils le poursuivent et le rattrapent, il se jette à terre vers l'est avec son épée qui a la forme d'une croix. Grâce à ses prières, la foule des démons disparaît. Il saute sur son cheval et s'enfuit. Dès qu'il arrive à destination, le cheval meurt et l'homme tombe malade, affligé d'une fièvre qui dure plus de deux mois. Une autre fois, il veut enterrer secrètement le corps d'un de ses amis, qui avait été attrapé et pendu avec d'autres complices, après avoir commis un vol. Après avoir mis le cadavre sur le dos du cheval, il est saisi de terreur et après l'avoir jeté, il devient fou. Le cheval le ramène chez lui, où il tombe sur la tête et reste inconscient pendant cinq jours. Devenu convers à Clairvaux, il convainc son jeune frère de devenir moine. Incapable de supporter les tentations de la chair, le jeune frère veut quitter le monastère et tente de convaincre le convers, mais celui-ci reste ferme et tente de le dissuader. Le moine finit par mourir et, après avoir promis à son frère, lui apparaît en vision, montrant une souffrance immense et trop difficile à raconter. Quelques jours plus tard, alors que le convers se trouve à l'extérieur du monastère, il voit deux énormes esprits maléfiques, habillés en moines. Ils jettent à terre le moine décédé, qui ne parle pas, mais laisse tomber des gouttes de sueur sur le visage et les mains de son frère - celui ci en portera les cicatrices. Les démons reprennent l'âme du mort, et le convers raconte plus tard au narrateur que son frère, avec lui-même comme complice, avait commis un grave péché qu'il n'avait jamais confessé. |
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TC0165 | TE018294 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44m, p. 97. | Un jour, saint Bernard, monté sur un âne pour des raisons de santé, rend visite à ses moines qui travaillent dans les champs. L'un d'eux a une crise d'épilepsie juste devant lui. Bernard prie et obtient que le moine, dès lors, ressente toujours à l'avance l'arrivée de la crise, mais ne demande pas qu'il soit complètement guéri (ce qu'il aurait pu faire), au vu des défauts du moine et de son besoin d'être toujours poussé et corrigé. |
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TC0165 | TE018242 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 35, pp. 74-75 | Novice à Clairvaux, Anfulso a une vision du Christ sur la croix. Dans ses prières, le Christ le bénit, ainsi qu'un autre novice, mais il refuse d'en bénir un troisième. Celui-ci, nommé Malgerus, quitte le monastère trois jours plus tard. Herbert recueillit l'histoire auprès d'Anfulso lui-même, peu avant son décès, tandis que le second novice vit toujours de façon pieuse et juste. |
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TC0165 | TE018295 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44n, pp. 97-100. | Un prêtre vit à quatre jours de marche de Clairvaux, où il veut se rendre pour devenir moine. Le jour de la mort de saint Bernard, il rêve d'un cortège funèbre. Cinq jours plus tard, apprenant la date du décès de saint Bernard, il comprend que le rêve le concernait. Ce soir-là, il a la vision d'une étoile entrant dans le ciel, et quelques jours plus tard, en extase, il voit saint Bernard suivre le même chemin que l'étoile. Il a une autre vision de Bernard en tant qu'agriculteur travaillant dans un immense champ, dont les cultures représentent les nombreux individus qui sont devenus ou deviendront des moines grâce à son exemple. Suite à cette vision, il entre à Clairvaux, où, en tant que novice, il a d'autres visions de Bernard qui l'encourage à persévérer, aussi bien éveillé que dans son sommeil, en prenant l'apparence d'un autre moine. Le lendemain, lors des vigiles, il ressent la présence de la grâce divine comme jamais auparavant, ce qui le conduit à pleurer pieusement, jour et nuit pendant plusieurs jours. |
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TC0165 | TE018336 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 84, pp. 166-168 | Un moine de Clairvaux, tourmenté par ses péchés, voit le Christ célébrer la messe et exhiber les larmes de Marie Madeleine contenues dans un calice, afin que chacun puisse voir combien il apprécie la contrition et la pénitence. Une nuit, le même moine rêve qu'il se trouve dans un lac très profond. C'est alors que le Christ arrive en marchant sur l'eau, et l'emmène dans une agréable prairie. Une autre fois, alors qu'il demande avec insistance un signe pour savoir s'il recevra le pardon divin, un rasoir tranchant lui donne en un clin d'œil une barbe et une tonsure. Peut-être que la coupure, écrit Herbert, est un indice du vice de somnolence dont il souffre. |
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TC0165 | TE018285 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44b, pp. 88-89 | Simon, abbé du monastère bénédictin de Chézy, aime Saint Bernard et souhaite entrer à Clairvaux. Bernard, qui sait que la présence de Simon est nécessaire à Chézy, lui demande d'attendre, lui assurant qu'il mourra à Clairvaux. Simon accepte et y entre, très âgé, après la mort de Bernard. Par la grâce de Dieu, il vit encore sept ans, donnant à tous un admirable exemple de ferveur et de dévouement. |
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TC0165 | TE018284 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44a, pp. 87-88 | Guido, cellérier à Clairvaux et frère de Saint-Bernard, s'oppose pour des raisons économiques au retour d'un frère au monastère (qui est sur le point de mourir en Normandie). Bernard lui reproche de s'inquiéter plus de l'argent et des animaux que de son frère, et prédit un malheur : comme il ne veut pas que les moines de Clairvaux meurent dans leur monastère, il mourra lui-même loin de Clairvaux. Sa prédiction s'avère juste, car Guido meurt à Pontigny. |
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TC0165 | TE018441 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 4, pp. 305-307 | Saint Bernard prêche la croisade sur le sol allemand. Un jour, il quitte Fribourg et est rejoint par Henry, un jeune noble qui l'invite dans l'une de ses maisons. Henry, ayant décidé de devenir croisé, avance à pied, mais Bernard insiste pour qu'il l'accompagne à cheval. Le serviteur d'Henry, homme démoniaque, ne croit pas Bernard et insulte son seigneur, en lui disant qu'il suit un diable et que le diable l'aura. A ce moment, trois femmes arrivent, dont l'une paralytique, qu'Henry a mis en selle pour l'emmener voir le saint. Son serviteur l'insulte à nouveau, mais Henry lui promet que si la femme n'est pas guérie, il donnera le cheval au serviteur. Bernard bénit la paralytique et la guérit. Le serviteur, faisant de mauvais projets, tente de devancer l'arrivée du saint et d'Henry, mais il est saisi par le châtiment divin et meurt. Henry est affligé et demande l'aide de Bernard, qui le ramène d'abord à la vie, puis lui donne de la force avec sa salive. L'homme, revenu à la vie, dit que dans la mort il avait déjà été condamné et que sans saint Bernard il aurait fini en enfer. Il promet de vivre selon la volonté de Bernard. Il devient croisé et se rend à Jérusalem avec Henry, puis devient moine à Clairvaux. Le narrateur, pensant qu'un tel miracle serait sûrement traité par les écrivains de la vie de Bernard, a d'abord pensé ne pas le raconter, mais il a ensuite changé d'avis en voyant qu'il avait été omis. Il a donc décidé de le raconter, en tant que témoin oculaire. |
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TC0165 | TE018286 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44c, pp. 89-90 | Le juge Gonario de Lacon, au retour de son pèlerinage à Saint-Martin de Tours, s'arrête à Clairvaux, où Saint-Bernard tente en vain de le persuader de rester, rendant même la vue à un aveugle. Gonario part, mais Bernard prophétise qu'il reviendra à Clairvaux. Peu après la mort du saint, encore dans la quarantaine et au sommet de sa vigueur, Gonario laisse, en échange du royaume céleste, son pouvoir et ses possessions terrestres à ses fils pour entrer humblement à Clairvaux. Gonario est toujours en vie vingt-cinq ans plus tard, quand Herbert raconte son histoire. |
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TC0165 | TE018279 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 39, p. 78-79 | Un moine de Clairvaux, très malade, est en extase pendant la moitié d'une nuit ; il voit et entend beaucoup de choses qu'Herbert ne prend pas le temps de noter. Cette même nuit, un jeune moine décède, ayant souffert d'une longue et douloureuse maladie. Le premier moine pense que ses lamentations vont rapidement se transformer en un chant. Il sent alors une odeur très douce, accompagnée d'un sentiment agréable. Il voit ensuite le Christ descendre pour bénir le monastère. Lorsque la vision s'achève, le jeune frère meurt, réconforté par tous les moines; et lorsqu'un troisième moine est enterré, comme il le dit à Herbert, il voit un cercueil porté du tombeau au ciel. Le premier moine guérit, mais il continue à ressentir régulièrement cette douceur dans la prière, le chant ou d'autres activités. |
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TC0165 | TE018287 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44d, p. 90. | Gérard, l'un des premiers moines de Clairvaux, est un collectionneur assidu de faits et de paroles sur Saint Bernard. De retour à Clairvaux après avoir été abbé de Longpont, il raconte comment le saint a affirmé avoir été en esprit à Clairvaux à trois reprises pendant les trois années où il était à Rome (à cause du schisme de Pietro Pierleoni), relatant comme preuve des faits qu'il n'aurait pas pu connaître autrement. |
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TC0165 | TE018293 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44l, pp. 96-97. | Ménard, deuxième abbé du monastère de Mores et prédécesseur d'Herbert dans ce rôle, lui raconte une vision (il la raconte comme si elle était arrivée à quelqu'un d'autre, mais Herbert pense qu'il l'a eue lui-même). Dans cette vision, un moine de Clairvaux voit Bernard prendre dans ses bras la croix plantée dans la terre, le Christ retirant en retour ses bras de la croix pour lui rendre l'étreinte. | |
TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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TC0165 | TE018442 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 5, p. 307 | Un vieil homme de Clairvaux est ravi en extase alors qu'il priait. Le Christ lui apparaît pour lui annoncer la rémission de ses péchés. Lorsqu'il reprend ses esprits après la vision, il rend grâce à Dieu, car il était plongé dans l'angoisse à cause de ses propres erreurs. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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