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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Tonsure | Tonsure | Tonsur | Tonsura | Tonsura
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0020 | TE003735 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 210 | Une épouse surprise en adultère avec un prêtre est tonsurée par son mari. | |
TC0124 | TE015203 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 8 [832] | Un moine de Clairvaux se vit en songe sur le point de périr dans un lac et sauvé par le Christ marchant sur les flots. Une autre fois encore, alors qu’il recherchait désespérément un signe de la miséricorde divine, il tomba en extase pendant des vigiles et crut sentir sur sa tête comme un rasoir rapide et léger. Peut-être pourtant ne s’agissait-il que d’une somnolence. | |
TC0137 | TE012624 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 139 | L’anguille écorchée. Un oiseau doué de parole qui avait vu deux serviteurs d’un seigneur mangeant une anguille donnée à leur patron raconte au seigneur ce qui s’était passé. Les serviteurs, punis par le seigneur, arrachent les plumes de la tête de l’oiseau en disant qu’ils le dépouillaient à cause de l’anguille. L’oiseau ainsi traité resta triste et sans manger durant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il vit d’une fenêtre deux religieux avec la tête rasée qui étaient près de la maison. Alors l’oiseau très content demanda aux deux frères si eux aussi avaient mangé de l’anguille. |
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TC0142 | TE017883 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 3 | Un moine cistercien quitte l’habit monastique. Il prend en charge une paroisse dont il devient le curé. Ayant pris une concubine qui lui donne des nombreux enfants ; un jour, il reçoit saint Bernard qui guérit miraculeusement l’un de ses fils muet. Le prêtre le supplie de l’accepter à nouveau dans l’ordre des cisterciens. Il meurt avant d’avoir pu reprendre l’habit, mais grâce à sa contrition, on le retrouve tonsuré et en habit monastique dans sa tombe. |
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TC0142 | TE018041 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 51 | Dans l'abbaye d'Himmrode, un novice admis à devenir moine refuse soudain la tonsure, sous le coup d'une tristesse subite. Le prieur Hermann, feignant la joie, le serre alors dans ses bras et lui dit que cette hésitation n'est rien qu'une tentation diabolique. Le novice retrouve sa sérénité et permet de se faire tonsurer. | |
TC0163 | TE018157 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 88. | LE FILS DU CONTRÔLEUR SURNUMÉRAIRE DE L’IMPÔT NARIKIYO VA VIVRE SUR LE KOYÂ.–Le fils du collecteur d’impôt Narikiyo qui s’adonne la chasse et la pêche, conçoit l’esprit de la Loi lors d’un pèlerinage et désire ardemment réduire son corps à néant pour pratiquer la Voie du Bouddha. Ses parents s’opposent farouchement à ce désir et le garçon garde secrète son intention. Plus tard il se rend à la capitale et rend visite à un révérend à qui il confie son intention de raser sa chevelure. Le révérend le questionne sur ses motivations, et le jeune homme répond qu’il est fortuné, qu’il a une femme et des enfants auxquels il est attaché, mais devant la précarité de ce monde, tout lui paraît dépourvu de sens. Il lui semble plus sage de se lancer à corps perdu dans la Voie du Bouddha. Le révérend, très ému par ces paroles s’apprête à raser le crâne du jeune homme, lui ôte sa coiffe et voit sa chevelure tomber en désordre sur ses épaules. Le garçon explique que par crainte de revenir sur sa décision, il a coupé, avant de venir, le toupet de ses cheveux. Le révérend n’a plus alors aucun doute sur le sérieux des intentions du jeune homme. Ce dernier reçoit la tonsure et se mêle aux disciples du révérend, et pendant trois ans travaille le jour, et la nuit prononce sans relâche l’invocation au Bouddha. Le révérend, émerveillé devant la conduite exemplaire de ce disciple qui ne se soucie aucunement de son corps ni de sa vie, lui suggère malgré tout de mettre son corps au repos en s’établissant au monastère du Kôya, pour prononcer sans relâche l’invocation au Bouddha. Le jeune homme répond qu’il pense encore parfois à sa femme et ses enfants, et que s’il s’établit dans les profondeurs de la montagne, il n’aura plus ces pensées et se sentira beaucoup mieux. Et c’est ainsi qu’il monte sur le Kôya et mène une vie exemplaire dans le groupe des vingt-quatre du monastère de la Renaissance. Tous ses proches, bouleversés par sa disparition, le recherchent, vivant ou mort. Ses parents finissent par apprendre qu’il vit sur le Kôya. Ils lui écrivent une lettre dans laquelle ils expriment leur respect pour son entrée en religion mais aussi leur mécontentement devant son silence et le choix de son monastère. Devant la position inflexible de leur fils, les parents l’invitent à une entrevue au pied du Kôya et sont bouleversés de le voir ainsi, amaigri et vêtu de haillons. Malgré le grand désarroi de ses parents, l’homme dit que c’est à contrecœur qu’il a quitté son monastère pour les rencontrer. Il ajoute que cette rencontre sera la dernière. S’ils souhaitent le revoir, ils doivent éveiller leur cœur et aspirer à la Voie du Bouddha. Sa femme venue elle aussi, l’observe discrètement par l’interstice d’une cloison et éclate en sanglots. Tous repartent, encore plus éplorés qu’auparavant. Plus tard ils envoient à leur fils toutes sortes de choses. Celui-ci accepte ces dons comme moyen d’effacer les péchés de ces donateurs et il les distribue à ses compagnons. Ses parents construisent pour lui un grand ermitage, mais il le cède à quelqu’un d’autre. Lui-même vit alors sans abri fixe, ne se lave plus, ne lave plus ses vêtements. Il ne pense qu’à méditer, attendant que le Bouddha vienne l’accueillir à l’heure de sa mort. C’est lui qui s’occupe de la crémation des morts, recueille les restes et accomplit les rites avec grand soin. Chaque jour il se rend dans un sanctuaire, été comme hiver, sans chapeau ni cape, souvent trempé jusqu’aux os ou glacé jusqu’à la moelle. A ceux qui s’en étonnent, il dit qu’il ne ménage pas sa vie car il a éveillé son cœur et désire à présent accomplir sa Renaissance. Ainsi il meurt au bout de sept ou huit ans après avoir renoncé au monde, assis sur ses talons, prononçant sans relâche l’invocation au Bouddha. |
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TC0163 | TE018120 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 56. | NARINOBU ET SHIGÉIÉ QUITTENT LE MONDE EN MÊME TEMPS.– Narinobu, surnommé le brillant général en second, et Shigéié, le resplendissant général en troisième, éveillent leur cœur en même temps, et décident de renoncer au siècle ensemble, même si l’origine de cet éveil est différente pour chacun. Shigéié, s’est mis à haïr le monde quand il a observé le regret et l’envie éprouvés par les hommes durant la grave maladie du premier personnage de l’époque. Narinobu, lui, après avoir entendu d’éminents dignitaires, pleins de discernement, élaborer des décisions lors de conseils, se dit qu’il ne pourra jamais accéder à ces fonctions aussi élevées, et prend la décision de quitter ce monde. Tous deux fixent une date pour se retrouver au Mii- déra [monastère non loin de Kyôto]. Mais le seigneur Shigéié tarde à venir, et Narinobu se rend seul dans la cellule du maître instructeur et lui fait part de son désir de recevoir la tonsure. Mais le maître refuse. Alors Narinobu se coupe lui-même les cheveux et le maître finit par accéder à sa demande. Alors que Narinobu s’apprête à partir, le seigneur Shigéié apparaît, trempé de rosée. Il explique qu’il a dû attendre le moment propice pour annoncer son départ à son père, mais, ne voulant en aucun cas manquer le jour dit, il a coupé sa chevelure la veille au soir. Le maître instructeur verse alors des larmes, ému devant une telle décision de la part de jeunes hommes si brillants et remarquables. On raconte aussi que le général en troisième Takamitsu, devenu moine sur le mont Tô, voyant son frère aîné commettre erreur sur erreur, éveille son cœur en se disant que demeurer en ce monde est source de bien des hontes. | |
TC0165 | TE018434 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 2, pp. 303-304 | Un moine abandonne Clairvaux et saint Bernard puis sombre dans la luxure. Il vit avec une concubine de laquelle il a des enfants. Un jour, après de nombreuses années, il accueille comme un père saint Bernard (de passage dans sa ville) qui ne le reconnaît pas. Le lendemain, Bernard se prépare à partir et donne un message au fils du prêtre : l'enfant, muet de naissance, recouvre brusquement le sens de la parole. Il parle alors à son père qui pleure devant un tel miracle et confesse à Bernard qu'il a été un de ses moines et qu'il veut retourner à Clairvaux avec lui. L'homme a peur de mourir bientôt, mais Bernard lui dit qu'il l'emmènera avec lui quand il reviendra de son voyage et pas avant. Cependant lorsque Bernard revient, l'homme est déjà mort. Mais lorsqu'on le déterre, on le retrouve habillé en moine et pourvu de la tonsure. |
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TC0165 | TE018336 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 84, pp. 166-168 | Un moine de Clairvaux, tourmenté par ses péchés, voit le Christ célébrer la messe et exhiber les larmes de Marie Madeleine contenues dans un calice, afin que chacun puisse voir combien il apprécie la contrition et la pénitence. Une nuit, le même moine rêve qu'il se trouve dans un lac très profond. C'est alors que le Christ arrive en marchant sur l'eau, et l'emmène dans une agréable prairie. Une autre fois, alors qu'il demande avec insistance un signe pour savoir s'il recevra le pardon divin, un rasoir tranchant lui donne en un clin d'œil une barbe et une tonsure. Peut-être que la coupure, écrit Herbert, est un indice du vice de somnolence dont il souffre. |
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TC0165 | TE018333 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 81, pp. 163 | Un diacre, non loin de l'abbaye cistercienne de Louth Park dans le Lincolnshire, quitte les ordres et abandonne la tonsure. Peu après, alors qu'il est sur le point de mourir, il se repent et demande à retrouver sa tonsure, mais il est incapable de la reproduire correctement. Il meurt donc sans porter le signe clérical, devenant lui-même un exemple pour les prêtres apostats. L'histoire se déroule deux ans avant qu'Herbert ne l'écrive. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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