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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Tonsure | Tonsure | Tonsur | Tonsura | Tonsura
2occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0163
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0163 | TE018157 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 88. | LE FILS DU CONTRÔLEUR SURNUMÉRAIRE DE L’IMPÔT NARIKIYO VA VIVRE SUR LE KOYÂ.–Le fils du collecteur d’impôt Narikiyo qui s’adonne la chasse et la pêche, conçoit l’esprit de la Loi lors d’un pèlerinage et désire ardemment réduire son corps à néant pour pratiquer la Voie du Bouddha. Ses parents s’opposent farouchement à ce désir et le garçon garde secrète son intention. Plus tard il se rend à la capitale et rend visite à un révérend à qui il confie son intention de raser sa chevelure. Le révérend le questionne sur ses motivations, et le jeune homme répond qu’il est fortuné, qu’il a une femme et des enfants auxquels il est attaché, mais devant la précarité de ce monde, tout lui paraît dépourvu de sens. Il lui semble plus sage de se lancer à corps perdu dans la Voie du Bouddha. Le révérend, très ému par ces paroles s’apprête à raser le crâne du jeune homme, lui ôte sa coiffe et voit sa chevelure tomber en désordre sur ses épaules. Le garçon explique que par crainte de revenir sur sa décision, il a coupé, avant de venir, le toupet de ses cheveux. Le révérend n’a plus alors aucun doute sur le sérieux des intentions du jeune homme. Ce dernier reçoit la tonsure et se mêle aux disciples du révérend, et pendant trois ans travaille le jour, et la nuit prononce sans relâche l’invocation au Bouddha. Le révérend, émerveillé devant la conduite exemplaire de ce disciple qui ne se soucie aucunement de son corps ni de sa vie, lui suggère malgré tout de mettre son corps au repos en s’établissant au monastère du Kôya, pour prononcer sans relâche l’invocation au Bouddha. Le jeune homme répond qu’il pense encore parfois à sa femme et ses enfants, et que s’il s’établit dans les profondeurs de la montagne, il n’aura plus ces pensées et se sentira beaucoup mieux. Et c’est ainsi qu’il monte sur le Kôya et mène une vie exemplaire dans le groupe des vingt-quatre du monastère de la Renaissance. Tous ses proches, bouleversés par sa disparition, le recherchent, vivant ou mort. Ses parents finissent par apprendre qu’il vit sur le Kôya. Ils lui écrivent une lettre dans laquelle ils expriment leur respect pour son entrée en religion mais aussi leur mécontentement devant son silence et le choix de son monastère. Devant la position inflexible de leur fils, les parents l’invitent à une entrevue au pied du Kôya et sont bouleversés de le voir ainsi, amaigri et vêtu de haillons. Malgré le grand désarroi de ses parents, l’homme dit que c’est à contrecœur qu’il a quitté son monastère pour les rencontrer. Il ajoute que cette rencontre sera la dernière. S’ils souhaitent le revoir, ils doivent éveiller leur cœur et aspirer à la Voie du Bouddha. Sa femme venue elle aussi, l’observe discrètement par l’interstice d’une cloison et éclate en sanglots. Tous repartent, encore plus éplorés qu’auparavant. Plus tard ils envoient à leur fils toutes sortes de choses. Celui-ci accepte ces dons comme moyen d’effacer les péchés de ces donateurs et il les distribue à ses compagnons. Ses parents construisent pour lui un grand ermitage, mais il le cède à quelqu’un d’autre. Lui-même vit alors sans abri fixe, ne se lave plus, ne lave plus ses vêtements. Il ne pense qu’à méditer, attendant que le Bouddha vienne l’accueillir à l’heure de sa mort. C’est lui qui s’occupe de la crémation des morts, recueille les restes et accomplit les rites avec grand soin. Chaque jour il se rend dans un sanctuaire, été comme hiver, sans chapeau ni cape, souvent trempé jusqu’aux os ou glacé jusqu’à la moelle. A ceux qui s’en étonnent, il dit qu’il ne ménage pas sa vie car il a éveillé son cœur et désire à présent accomplir sa Renaissance. Ainsi il meurt au bout de sept ou huit ans après avoir renoncé au monde, assis sur ses talons, prononçant sans relâche l’invocation au Bouddha. |
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TC0163 | TE018120 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 56. | NARINOBU ET SHIGÉIÉ QUITTENT LE MONDE EN MÊME TEMPS.– Narinobu, surnommé le brillant général en second, et Shigéié, le resplendissant général en troisième, éveillent leur cœur en même temps, et décident de renoncer au siècle ensemble, même si l’origine de cet éveil est différente pour chacun. Shigéié, s’est mis à haïr le monde quand il a observé le regret et l’envie éprouvés par les hommes durant la grave maladie du premier personnage de l’époque. Narinobu, lui, après avoir entendu d’éminents dignitaires, pleins de discernement, élaborer des décisions lors de conseils, se dit qu’il ne pourra jamais accéder à ces fonctions aussi élevées, et prend la décision de quitter ce monde. Tous deux fixent une date pour se retrouver au Mii- déra [monastère non loin de Kyôto]. Mais le seigneur Shigéié tarde à venir, et Narinobu se rend seul dans la cellule du maître instructeur et lui fait part de son désir de recevoir la tonsure. Mais le maître refuse. Alors Narinobu se coupe lui-même les cheveux et le maître finit par accéder à sa demande. Alors que Narinobu s’apprête à partir, le seigneur Shigéié apparaît, trempé de rosée. Il explique qu’il a dû attendre le moment propice pour annoncer son départ à son père, mais, ne voulant en aucun cas manquer le jour dit, il a coupé sa chevelure la veille au soir. Le maître instructeur verse alors des larmes, ému devant une telle décision de la part de jeunes hommes si brillants et remarquables. On raconte aussi que le général en troisième Takamitsu, devenu moine sur le mont Tô, voyant son frère aîné commettre erreur sur erreur, éveille son cœur en se disant que demeurer en ce monde est source de bien des hontes. |
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