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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0020 | TE003679 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 154 | Un ermite a une vision allégorique de la vanité, de l’avarice et de la luxure: un homme, sur une haute montagne, essaie d’avaler le vent la bouche ouverte, un autre assis devant une forge, la bouche ouverte, tente de gober les étincelles et un troisième essaye de boire le Jourdain. |
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TC0020 | TE003603 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 78 | Un roi accompagné d’un de ses officiers aperçoit un pauvre en haillons, sa femme chantant, dansant et louant son époux. L’officier explique la scène par une allégorie de la vie terrestre et de la vie céleste : ceux qui aiment cette dernière, méprisent la première. | |
TC0020 | TE003613 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 88 | Un homme fuit son maître tyrannique. Il monte un cheval roux, accompagné d’un jeune garçon qui lui indique le chemin. Le garçon lui dit qu’ils sont poursuivis par un homme montant un cheval blanc (symbole de la prospérité) et un autre sur un cheval noir (symbole du diable). Le fugitif les distance facilement mais a de grandes difficultés à échapper à un troisième homme qui monte un cheval semblable au sien. | |
TC0020 | TE003659 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 134 | En fuyant une licorne, un homme tombe dans un précipice mais parvient à s’accrocher à une branche. Il voit deux souris, une noire et une blanche grignotant les racines de l’arbre, et quatre aspics dévorant l’arbre. Au pied de celui-ci, un dragon au fond d’une fosse de feu s’apprête à s’emparer de l’homme qui,levant les yeux, aperçoit du miel, et, cherchant à l’atteindre, tombe de l’arbre et se fait dévorer par le dragon. |
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TC0134 | TE012997 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 180b | Un frère porte devant lui quelques petits sacs de sable et quelques grands sacs sur le dos. Interrogé sur ces sacs, il répond que les petits sont les péchés des autres qu’il garde devant les yeux tandis que les grands sont ses propres péchés qu’ils ne veut pas voir. | |
TC0134 | TE014017 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 69b | Victoire de David sur Goliath. | |
TC0134 | TE014016 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 66a | Les romains accordent aux vainqueurs trois honneurs et les font souffrir de trois insultes. | |
TC0134 | TE014021 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.99a | Le Christ est monté sur une ânesse. | |
TC0134 | TE014020 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 84a | La traversée de la mer rouge. |
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TC0134 | TE014022 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 100a | Les Romains envoyaient un rameau d’olivier quand ils désiraient faire la paix. | |
TC0134 | TE014023 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 100b | Les poètes parlent de trois furies : Cupidité, Luxure, Colère. | |
TC0134 | TE014024 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 103a | Nabuchodonosor est changé en bête. | |
TC0138 | TE019355 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 300 | Comparaison entre le monde et l'arbre. | |
TC0138 | TE014102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 25 | L’héritage confié au fils le plus paresseux. |
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TC0138 | TE014048 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 2 | Un ange apprend à un ermite affamé la saveur des racines et de l’eau fraiche. | |
TC0138 | TE014100 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 23 | Le fils découragé devant la vigne pleine de mauvaises herbes. |
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TC0138 | TE019753 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 610 | L’épée de Damoclès. | |
TC0138 | TE014049 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 3 | Une biche aide un ermite rendu malade par des racines à mieux les choisir. | |
TC0138 | TE014065 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 10 | Un saint homme explique à un novice comment vaincre les tentations. |
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TC0138 | TE019347 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 292 | Les parents d'un mourant s'apitoient plus sur leur sort que sur celui de l'agonisant. 2 exempla pour le prouver à une veuve éplorée. 1-Des moines pleurent la mort de leur âne car il portait toutes leurs charges. 2-Un chevalier à l'agonie entend sa famille s'apitoyer sur elle-même et non sur sa mort prochaine. Il change alors son testament et donne la moitié de ses biens aux pauvres. |
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TC0138 | TE014104 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 28 | Le monastère des goliards où chacune des neuf chambres représente un vice. |
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TC0138 | TE019346 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 291 | Stratagèmes pour faire accepter à un empereur la mort de son fils unique. |
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TC0138 | TE014058 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 4 | Un prélat glouton et malade guéri par l’abstinence du cloitre. |
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TC0138 | TE020116 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 51A | Allégorie de l’adversité sous la forme des aliments qui bien qu’agités dans la marmite conservent leur goût. | |
TC0138 | TE019973 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 832 | L’allégorie de l'avarice, la gloutonnerie et l’orgueil. | |
TC0138 | TE019350 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 295 | Choix entre deux femmes symbolisant la prospérité et la mort. |
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TC0138 | TE019907 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 766 | Vision d'intercession de la Vierge obtenue par la prière. |
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TC0138 | TE019735 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 593 | Le mariage de la poire et de la courge. | |
TC0138 | TE019871 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 729 | Vision de la mort sous les traits d'un ennemie à nos trousses. | |
TC0138 | TE020027 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 886 | Sermon contre la richesse des cardinaux (allégorie des gonds). | |
TC0138 | TE019847 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 705 | Vision allégorique de la miséricorde. | |
TC0138 | TE014135 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 61 | Un chevalier se fait tuer à la place de son ami. |
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TC0138 | TE014108 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 33 | Fable du corbeau et du renard. | |
TC0138 | TE020118 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 51C | L'homme adonné au monde comparé à un fou que l'on doit lier pour l’empêcher de se nuire. | |
TC0138 | TE019206 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 151 | Allégorie de la balle appliquée aux bénéfices ecclésiastiques. | |
TC0138 | TE014118 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 42 | Un sage déconseille à un père de faire de son fils un avocat car cela lui mettrait au cou une échelle qui descend en enfer. |
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TC0138 | TE014047 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 1 | Dieu donne une source et un palmier à un ermite affamé | |
TC0138 | TE019198 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 143 | Allégorie de l'hameçon d'or. | |
TC0139 | TE016066 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple149 p.109 du texte hébreu | Rabbi Yehuda Hanassi expliqua à l’empereur Antonin comment emplir ses coffres par une métaphore: Il déracina les vieux arbres d’un verger et en replanta de nouveaux. Le message signifiait : licencier les anciens gouverneurs et nommer de nouveaux à leur place. | |
TC0139 | TE016060 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple143 p.104 du texte hébreu | Rabbi Shimon bar Yohai envoya son fils à la maison d’étude pour que les rabbins le bénissent. Quand il revint, il lui demanda ce qu’ils lui avaient dit. Le fils répondit : " Au lieu de me bénir, ils m’ont maudit; ils m’ont dit’ tu ne récolteras pas ce que tu sèmes. Tu feras entrer et non pas sortir; tu feras sortir et non pas entrer; ta maison sera détruite, mais tu auras un lieu de repos.Ta table sera agitée et tu ne verras pas la nouvelle année." Son père lui expliqua alors la signification de ces paroles :" Tu auras des enfants et ils ne mourront pas. Ta table sera agitée à cause des enfants autour d’elle. Tu ne verras pas la nouvelle année, ce qui veut dire que ta femme ne mourra pas et que tu n’en épouseras pas une autre. Tu auras des brus et tes fils ne mourront pas. Tu marieras tes filles et leurs maris ne mourront pas.Ta maison, c’est-à-dire le monde d’en bas, sera détruite alors que tu seras dans ton lieu de repos qui est le monde futur ." | |
TC0139 | TE016061 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple144 p.104 du texte hébreu | Rabbi Shimon ben Halafta avait l’habitude d’aller rendre régulièrement visite à son maître à la maison d’étude. L’âge venant et sa vue ayant baissé, il cessa de le faire. Il répondit à son maître qui lui demandait pourquoi il avait cessé de venir : " Les choses lointaines se sont rapprochées et les proches se sont éloignées; deux sont devenus trois, et ce qui étendait la paix sur la maison n’existe plus. Les choses lointaines qui se sont rapprochées ce sont mes yeux qui voyaient au loin, et maintenant si quelqu’un vient me voir, je ne le reconnais pas; les choses proches qui se sont éloignées, ce sont mes oreilles qui entendaient de loin, et maintenant il faut me parler directement dans l’oreille pour que j’entende; les deux sont devenus trois, car je marche avec une canne, et ce qui garantissait la paix entre ma femme et moi, le désir charnel, n’existe plus." | |
TC0150 | TE014461 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [6] | L’auteur insiste sur la valeur fondamentale de l’humilité en utilisant l’image de la lune qui paraît très petite lorsqu’elle est proche du soleil et plus grande lorsqu’elle s’en éloigne. | |
TC0157 | TE017354 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 96, p. 59, l. 2 – p. 59, l. 6 | Le « barrus », aussi nommé éléphant, montre son horreur pour l’acte sexuel. Quand il est forcé, pour la reproduction de l’espèce, d’accomplir l’acte sexuel, il détourne la tête pour montrer que cela lui fait honte. L’homme devrait en prendre de la graine, qui se reproduit pour pouvoir jouir de l’acte sexuel plus qu’il ne l’accomplit pour se reproduire. | |
TC0157 | TE017284 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 488, l. 16 – p. 489, l. 6 | Le lynx, quant à lui, voit si bien qu’il possède la vue à travers les objets et même les murs de pierres. Il voit un morceau de viande à travers le mur et le réclame jusqu’à ce qu’on le lui donne. Combien plus perçante est la vue divine dans le cœur est hommes ! | |
TC0157 | TE017326 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 500, l. 10 – p. 501, l. 12 | Pour le crabe, il est difficile et dangereux de manger une huître : elle est défendue par une coquille solide et tranchante. Quand le crabe veut manger une huitre, il attend qu’elle soit tranquillement installée, à l’abri, et ouverte. Alors, il introduit un caillou dans sa coquille. Et alors, elle ne peut plus se refermer. Il lui suffit de venir la chercher. De même, si le moine ouvre la bouche pour parler, il devient vulnérable. Mieux vaut garder la bouche close et préserver la santé de son âme. Le bavardage est comme ce caillou qui tient l’huitre ouverte. Et le crabe, qui marche à l’envers, n’est autre que le diable. | |
TC0157 | TE017278 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 484, l. 7 – p. 484, l. 21 | Il y a un arbre en Judée, appelé peredixion en grec, et dont le fruit est très doux. La colombe aime cet arbre pour son fruit et l’ombre qu’il lui donne. De plus, il existe un dragon qui poursuit sans cesse la colombe, mais il se tient à distance de l’ombre de cet arbre. Nous sommes comme la colombe et devons rester à l’abri, à l’ombre des Écritures Saintes. | |
TC0157 | TE017330 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 18 – p. 504, l. 4 | Ce fait se produit à l’époque présente. Un pécheur péchait avec son fils, qui s’asseyait à la proue. Il attrapa un poisson gigantesque et, se réjouissant, le posa dans la barque, la bouche grande ouverte et tournée vers le fils. Tandis que le pécheur se réjouissait, sur le chemin du retour, le fils avait grand peur de la bête. Mais le père ne le prenait pas au sérieux. Le poisson sauta, attrapa l’enfant et replongea. On ne revit plus ni l’un ni l’autre. On ne peut jamais avoir une confiance certaine. |
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TC0157 | TE017279 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 485, l. 1 – p. 485, l. 18 | L’ibis est un oiseau impur, comme le dragon : il se nourrit de charognes, il est sale, sent mauvais, et vit au bord des eaux stagnantes. Il ne sait pas nager, et se contente des nourritures pourries qui sont déposées sur les rives par le courant. L’ibis, c’est le démon, dont Pierre dit qu’il rôde, et le poisson rejeté par les eaux, ce sont les âmes en perdition. La mer offre un abri aux corps vivants, mais rejette les morts. | |
TC0157 | TE017282 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 488, l. 1 – p. 488, l. 5 | Si on jette la salamandre dans le feu, elle l’éteint, comme si on avait versé de l’eau. Elle représente la patience qui vient à bout de la passion et la soif de vengeance. | |
TC0157 | TE017269 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 478, l. 13 – p. 479, l. 12 | Le pélican est plus qu’un symbole, une mise en action de l’histoire sainte elle-même. Quand ses petits grandissent, ils commencent à se rebeller, et les parents les châtient. Mais comme ils ne savent pas modérer leurs coups de bec, ils tuent les petits. Alors, au troisième jour, la mère perce son propre flanc, et verse son sang sur les petits morts, qui ressuscitent. Il est dit aussi dans Isaïe que les hommes se sont rebellés contre Dieu. Et Dieu leur a envoyé la captivité et la guerre. Mais la sagesse divine, par la croix et son sang versé, a rendu la vie à ceux qui étaient morts. |
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TC0157 | TE017255 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 461, l. 29 – p. 464, l. 13 | On peut appeler la clôture monastique un vivarium car ces poissons sont le symbole des âmes élues, qui formeront le corps de l’Église éternelle. Mais vaut-il mieux parler d’un vivarium ou d’un habitat pour animaux célestes ou même d’une volière ? Les psaumes et le prophète Osée mentionnent ces trois types d’animaux. Tous les animaux peuvent représenter des êtres humains. Ainsi quand Isaïe parle du loup qui vivra avec l’agneau, du léopard avec le chevreau et du veau avec le jeune lion, il désigne des types humains qui vivent en paix au sein de l’Église. Dieu a mis ces animaux sur la terre pour le bénéfice de l’homme, afin qu’il soit instruit par leur observation de ce qui est bon ou mauvais. | |
TC0157 | TE017485 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 149, p. 553, l. 18 – p. 553, l. 28 | Ruth était si pauvre qu’elle glanait le grain qui tombait derrière les faucheurs, et le rapportait à sa belle-mère. Pourtant, c’est d’elle que sortit David. Il ne faut donc pas se glorifier de ses ancêtres. Ruth resta toujours auprès de sa belle-mère, Noémie, qui disait qu’il ne fallait pas l’appeler par ce nom, qui signifie « belle », mais Mara, « amère ». Noémie est comme l’Église, auprès de laquelle il faut rester. | |
TC0157 | TE017268 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 25 – p. 478, l. 12 | La tigresse, lorsqu’elle trouve son foyer vide et que ses petits ont été dérobés, retrouve à l’odeur la trace du chasseur. Elle court si vite qu’elle a tôt fait de le rattraper. Mais celui-ci lui jette une boule de verre, et la tigresse croit y reconnaître son petit, et s’arrête pour s’en occuper. Lorsqu’elle s’aperçoit qu’il ne s’agit que d’une image vide, elle se remet à la poursuite du chasseur, mais elle est immédiatement trompée de nouveau par le même stratagème ! C’est ainsi qu’elle se laisse voler ses petits. La tigresse, c’est le diable, et le chasseur, c’est le prédicateur. Ce dernier doit dérober au diable ceux qui le suivaient, et les en protéger en trompant le démon, et en lui montrant ses propres adorateurs. Le prédicateur doit prendre garde de conserver bien à l’abri ceux qu’il a sauvés : on ne doit pas lui reprocher d’avoir secouru une âme pour la laisser ensuite retomber dans les flammes de l’enfer. |
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TC0157 | TE017283 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 488, l. 6 – p. 488, l. 15 | La gazelle, chèvre sauvage, vit dans les hauteurs. Elle voit très bien et distingue les objets de loin : ainsi, elle peut reconnaître un voyageur d’un chasseur. Nous aussi, une fois haussés à la hauteur des Écriture, nous gagnons en discernement, et nous savons quel esprit nous dirige vers le salut, et lesquels veulent nous piéger. | |
TC0157 | TE017281 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 486, l. 7 – p. 487, l. 26 | La panthère est un animal multicolore, mais beau et de bonne nature. Elle est l’ennemi du dragon. Quand la panthère a chassé et mangé, elle se repose pendant trois jours, puis elle sort et pousse un grand rugissement. Son haleine exhale alors une odeur suave. Tous les animaux accourent à ce rugissement et suivent son haleine, sauf le dragon qui se terre et reste comme privé de vie. Le mot « panthère » peut vouloir dire « celui qui attrape tout », et elle est multicolore comme le Christ est habillé de toutes les nations. Le Christ est aussi célébré pour sa beauté dans le Cantique des Cantiques. La prédication, c’est le rugissement de la panthère, qui attire toutes les nations. C’est le salut offert à tous les hommes, mais qui met Satan, le dragon, en déroute. | |
TC0157 | TE017256 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 465, l. 1 – p. 466, l. 22 | Le lion est courageux et ingénieux. Lorsque des chasseurs le poursuivent, il perçoit leur odeur et balaye ses traces avec sa queue, afin de les dérouter. De même, les démons cherchent à attraper les hommes. Celui qui est comme le lion détecte leur présence, et pour leur échapper, il efface les traces de ses péchés passés grâce à sa vie exemplaire présente. Par ailleurs, le lion ne mange jamais les restes de sa nourriture de la veille. De même, l’homme ne doit pas retourner à son péché passé, comme un chien à son vomi. Enfin, le lion dort avec les yeux ouverts, de même que l’homme doit veiller pour le Seigneur. Quand le lionne donne naissance aux lionceaux, ils restent morts pendant trois jours, jusqu’à ce que le lion vienne les ressusciter. De même, quand l’homme mène une vie contemplative, il est mort au monde, et ainsi l’esprit peut ressusciter en lui la vraie vie. |
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TC0157 | TE017257 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 467, l. 1 - p. 468, l. 4 | L’antilope est si forte et sauvage que le chasseur ne peut pas l’approcher. Elle a des cornes comme des scies, qui lui permettent de trancher les troncs de grands arbres et de les faire tomber. Mais quand l’antilope va au fleuve Euphrate pour y boire, elle s’approche du buisson nommé gericina. Celui-ci possède de petits filaments, par lesquels il agrippe les cornes de l’antilope, et alors elle ne peut plus s’échapper. Dans sa détresse, elle pousse de grands cris, mais ils ne font qu’avertir le chasseur qui vient alors, sans mal, la mettre à mort. De même, le chrétien armé des deux Testaments est comme doté de cornes pour combattre le mal et le Malin. Mais si, après s’être abreuvé à la parole divine, il se laisse prendre aux jeux du plaisir charnel, tendus là comme des filaments, alors il est fait prisonnier, et il ne reste plus aux démons qu’à venir le cueillir. Ces cris produits dans la passion sont comme la clameur qui montait de Sodome et Gomorrhe et avertit Abraham d’aller voir les actions délictueuses qui s’y déroulaient. | |
TC0157 | TE017280 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 486, l. 1 – p. 486, l. 6 | La hyène devient de mâle, femelle, et de femelle, mâle. C’est donc un animal impur, qu’on ne peut manger. Jérémie a dit « ce pays est devenu pour moi l’antre d’une hyène. » Celui qui est inconstant dans ses convictions est comme la hyène. | |
TC0157 | TE017266 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 475, l. 17 – p. 476, l. 14 | La sarra (serra) est un animal marin ailé. Quand elle voit un bateau, elle étend ses ailes pour le suivre. Mais au bout de quarante stades, épuisée, elle renonce et doit repartir d’où elle vient. De même, le croyant est parfois inconstant : il s’élance avec ferveur, mais n’a pas la force de suivre le bateau, c’est à dire l’Église porteuse de la Croix, jusqu’au bout. Il renonce en chemin. Il faut encourager les âmes qui pourraient faiblir, et se laisser engloutir par les eaux au milieu de la mer dangereuse. | |
TC0157 | TE017313 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 489, l. 7 – p. 491, l. 11 | Lorsque le serpent devient vieux et aveugle, il jeûne quarante jours et quarante nuits. Il devient alors maigre et sa peau est trop large pour lui. Il s’en défait, et recouvre ainsi la jeunesse et la vue. De même, quand la faiblesse de la foi et la fatigue d’une vie dissolue s’emparent de nous, nous devons faire pénitence, afin de retrouver la juvénile énergie des débuts. Avant de boire, le serpent doit cracher son venin. Puis, il le récupère après avoir bu. Un prêtre raconte qu’une fois, il a dissimulé le venin du serpent. Nous aussi, avant de boire la parole divine, nous devons nous purifier de nos péchés par la confession. Mais l’homme, contrairement au serpent, ne doit pas retourner à son vomi. Il ne rampe pas sur terre mais doit rejoindre les anges. Le serpent s’attaque à l’homme habillé mais laisse l’homme nu et sans défense. Il ne peut pas attaquer non plus celui qui jeûne, alors qu’il mord celui qui a bien mangé. Il faut affronter le démon sans beaux atours et en ayant jeûné. C’est ainsi qu’on peut lui échapper. Le serpent se laisse frapper sur le corps et ne protège que sa tête. De même, le bon Chrétien doit se laisser maltraiter quant à son corps et protéger son esprit seulement. Il y a un serpent qui, quand il mord un homme, devient tout entier poison. Il y a une espèce de serpents au poison si fort que si un oiseau les survole, leur haleine suffit à le tuer. Cette espèce donne naissance ainsi : le mâle introduit sa tête dans la bouche de la femelle mais, impatiente, celle-ci lui arrache la tête et il meurt. De ses deux yeux sortent deux petits. Mais ils transpercent le corps de la mère pour naître et, ainsi, la tuent. Il ne peut donc jamais exister plus de deux de ces serpents à la fois. Il est aussi un serpent qui transperce les hommes et passe à travers eux. C’est pour instruire les hommes que Dieu a mis de telles facultés dans les animaux. |
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TC0157 | TE017267 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 15 – p. 476, l. 24 | L’oursin de mer est un petit poisson, mais capable d’arrêter en mer le plus gros bateau, et de le maintenir immobile. C’est une action bien étonnante. Comme l’oursin immobilise le bateau, le prêtre doit pouvoir stabiliser une âme dans les eaux mouvantes de la tentation : une fois converti, l’homme doit tendre une main secourable à son frère. Le prêtre doit empêcher les âmes sauvées de retourner aux péchés du monde et à leur vomi. | |
TC0157 | TE017265 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 474, l. 8 – p. 475, l. 16 | Le phoenix est aussi un symbole du Christ. Quand il a cinq-cents ans, il se rend dans les montagnes du Liban, et y couvre ses ailes d’aromates. Un prêtre prépare alors un bûcher de branchages. Le phoenix l’allume et s’y consume. Quand le prêtre revient, il trouve un petit vermisseau. Mais le lendemain, la larve est déjà devenue oisillon. Et le jour suivant, c’est un phoenix. De même, le Christ est venu du ciel en portant sur ses ailes les aromates des deux Testaments : il est venu accomplir la parole, non l’abolir. Puis il a dit, « je ne suis qu’un vermisseau, pas un homme ». Comme le vers coupe la vigne vierge qui s’étend au-dessus de Jonas, de même le Christ de ses petites dents de vermisseau a coupé la Synagogue qui s’est desséchée. Comme le phoenix, le Christ a alors retrouvé son plumage et est sorti victorieux de la mort. Le croyant aussi possède des ailes : les vertus spirituelles. Mais s’il n’en fait pas usage, il tombera dans l’abîme du vice. | |
TC0157 | TE017271 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 480, l. 1 – p. 480, l. 17 | La maman aigle, reine des oiseaux, expose ses petits à la lumière directe du soleil, à haute altitude. Ceux qui malgré cela conservent une bonne vue, sont jugés dignes d’exister. Mais si un petit, aveuglé, détourne la tête, alors il est abandonné. Mais un autre oiseau, la foulque, recueille le petit et s’en occupe. C’est un exemple de compassion. | |
TC0157 | TE017259 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 468, l. 13 – p. 469, l. 20 | Le castor est chassé pour ses testicules, aux usages médicinaux. Quand il sait qu’il est poursuivi par un chasseur, il s’arrête et coupe lui-même, de ses dents, ses testicules, qu’il abandonne derrière lui au chasseur. Si, plus tard, il est poursuivi par un autre chasseur, il lui suffit de s’exposer, afin de montrer qu’il ne possède plus ce pour quoi il est recherché. De même, l’homme doit s’efforcer de couper en lui tout attrait des plaisirs charnels, et se trouver comme castré. Quand le démon veut le tenter, il suffira de montrer qu’en lui, toute semence de désir est éteinte. Il est comme un eunuque qui doit non pas avoir honte de sa condition, mais s’enorgueillir, car le Seigneur le récompensera. |
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TC0157 | TE017258 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 468, l. 5 – p. 468, l. 12 | Dans les montagnes d’Orient, il existe des petites pierres ardentes, mâles et femelles, nommées pyroboles. Lorsqu’elles sont séparées, elles ne brûlent pas. Mais que la femelle s’approche du mâle, des flammes jaillissent, et consument tout alentour. De même, si nous ne voulons pas être happés par le feu du désir, nous devons nous abstenir de regarder les femmes, car leur vue pourrait causer un feu de sous-bois, non dans la montagne, mais dans nos propres âmes. | |
TC0157 | TE017270 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 479, l. 13 – p. 479, l. 22 | Les petites huppes, au contraire des petits pélicans, sont très respectueuses de leurs aînés. Lorsque la huppe vieillit, et ne peut plus ni voler ni voir, les jeunes s’occupent d’elle, arrangent ses plumes, la réchauffent, jusqu’à ce qu’elle regagne la vue et la capacité de voler. Comme la foulque, évoquée dans la suite immédiate du texte (cf. Lettre 86, p. 480, l. 1 – p. 480, l. 17.), c’est un exemple de compassion. | |
TC0157 | TE017274 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 481, l. 11 – p. 482, l. 6 | La belette conçoit dans sa bouche, mais donne naissance par l’oreille. Elle est comme certains frères qui ne jeûnent pas assez, mais sont par ailleurs obéissants et humbles. La conception dans la bouche représente la nourriture : tout ce qui passe par la bouche ira à l’estomac, et finira à l’égout. Mais ils donnent naissance par l’oreille, en vivant l’obéissance. Ainsi, ces frères qui ne jeûnent pas, soit à cause d’une mauvaise santé, soit par faiblesse de volonté, mais obéissent, sont comme la belette : plus ils mangent, fécondés dans leur bouche par la nourriture, plus ils ont de force pour obéir. Ils prennent plaisir à manger, mais sont fatigués en retour par le travail de l’obéissance, comme un accouchement. |
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TC0157 | TE017116 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 186, l. 2 – p. 186, l. 13 et lettre 72, p. 332, l. 4 – p. 332, l. 9 | Dans un passage de Jérôme lu une heure auparavant, de mémoire, on trouve ce récit. Un prêtre qui ne remplissait pas sa tâche s’entendit reprocher violemment de n’avoir pas « mis en banque l’argent du maître, afin qu’à son retour, il puisse le retirer avec ses intérêts ». En effet, celui qui ne sait faire fructifier ce qu’on lui confie doit abandonner sa charge. Car tant qu’il occupe la place, aucun autre ne peut prendre sa charge à sa place. Il prend donc la place de celui qui aurait pu faire doubler le bénéfice. C’est pourquoi, comme un mauvais serviteur, l’auteur veut se retirer de sa charge pastorale. | |
TC0157 | TE017329 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 503, l. 3 – p. 503, l. 17 | La baleine est énorme et vit dans l’océan. Elle est couverte de sable, et lorsqu’elle émerge, elle semble une île. Alors, les marins s’approchent pour accoster, mettent pied à terre, allument un feu... mais quand la baleine sent la chaleur, elle plonge, et submerge bateau et marins. Du reste, Gérard, un moine, vit et rapporta en effet comme une baleine échouée en Normandie était énorme. Comment s’étonner de ce que le marin ne puisse faire confiance à la baleine quand dans ce monde, un homme ne peut faire confiance à sa femme ? |
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TC0157 | TE017275 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 482, l. 7 – p. 482, l. 15 | L’aspic est un exemple des hommes mauvais : quand le charmeur de serpents se place à l’entrée de son terrier et l’appelle, il place une oreille sur le sol, et se bouche l’autre oreille de sa queue. Ainsi les hommes mauvais, qui espèrent la vie éternelle tout en aimant le monde d’ici-bas, ferment leurs oreilles aux prédicateurs. | |
TC0157 | TE017261 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 470, l. 12 – p. 471, l. 13 | Le renard tue les oiseaux en prétendant lui-même être mort et les mange en prétendant avoir été mangé. En effet, lorsqu’il ne trouve pas de proie, il se roule dans une terre rouge, de sorte que sa chair semble être mise à nu. Alors, il s’allonge et retient sa respiration. Les oiseaux, convaincus qu’il n’est qu’une charogne, s’approchent pour en faire leur repas. Et alors, il se jette sur eux, les attrape et s’en repaît. De même, le démon étale les plaisirs charnels aux yeux des hommes : « fornication, impureté, indécence, avarice, idolâtrie, sorcellerie, colère, convoitise, intempérance, égoïsme, divisions, intrigues, jalousie, meurtre, boisson, et orgies », et ceux qui vivent une vie charnelle s’en nourrissent. Mais alors, c’est le démon qui les attrape et les avale. Il s’en repaît, comme le renard des oiseaux. Le prophète dit d’eux qu’ils seront la pitance des renards. Soyons donc vigilants, comme nous y invite le Cantique des Cantique, et chassons les renards qui gâtent nos vignes. |
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TC0157 | TE017277 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 483, l. 11 – p. 484, l. 6 | L’alcyon, ou martin-pêcheur, pond ses œufs en hiver au bord de la mer, quand les vagues frappent le rivage. Mais dès qu’il pond, la tempête cesse, par divine providence. Le calme dure sept jours durant lesquels l’oiseau couve, puis sept jours pendant lesquels il nourrit ses petits. Puis, les petits sont capables de voler. C’est une image de l’Église qui couve et nourrit à travers les sept grâces de l’esprit. | |
TC0157 | TE017263 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 472, l. 10 – p. 472, l. 25 | L’hydre est la pire ennemie du crocodile. Lorsque celui-ci sommeille au bord de l’eau, la bouche ouverte, l’hydre se couvre de boue, afin de mieux glisser, et s’introduit dans son gosier. Celui-ci avale immédiatement – mais l’hydre, alors, le détruit de l’intérieur et émerge victorieuse du corps du crocodile mort. L’hydre, c’est le Christ, qui entre dans le gosier de la mort – car le crocodile est une image de la mort et de la chair. Le Christ, ainsi, comme l’hydre se couvrant de boue, s’est abaissé à prendre forme humaine. Il est entré dans la vie charnelle, et dans la mort – mais c’était pour vaincre la mort et en ressortir, au bout de trois jours, disant, comme l’apôtre, et comme le prophète : « Mort, en quoi es-tu victorieuse ? » |
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TC0157 | TE017276 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 482, l. 16 – p. 483, l. 10 | L’autruche symbolise ceux qui placent leur espoir dans le ciel. C’est un animal ailé, mais qui a perdu la capacité de voler. Elle a aussi très mauvaise mémoire. Mais, pour pallier ce défaut de ses facultés, elle attend soigneusement l’été pour pondre. Elle sait qu’elle oubliera où sont ses œufs. Mais enterrés dans le sable en été, ils sont réchauffés par le soleil, et éclosent tout de même. Ainsi, il ne nous est pas interdit de demander à la grâce divine de venir en aide à notre faiblesse humaine. |
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TC0157 | TE017359 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 107, l. 21 – p. 108, l. 5 | L’histoire sainte nous enseigne, dans le livre des Rois, que Nahash l’Ammonite attaqua Yabesh de Galaad. Les habitants de Yabesh dirent à Nahash qu’ils pouvaient s’entendre avec lui et devenir ses sujets. Nahash leur répondit que cela ne se ferait que s’il arrachait leur œil droit et portait le malheur sur Israël. Les habitants de Yabesh répondirent qu’ils envoyaient des messagers dans tout Israël. Si personne ne venait les défendre, ils se rendraient. Quand Saül entendit cela, il vint les défendre et remporta la victoire sur les Ammonites. Nahash est le diable, et Yabesh l’âme chrétienne. |
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TC0159 | TE017634 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Deux belles femmes apparaissent à Grégoire de Naziance quand il est endormi : Chasteté et Sagesse, qui désirent vivre avec lui puisqu’il leur a préparé une demeure dans son cœur et son corps. La Sagesse ne communique qu’avec les âmes saintes et déteste les habitations en désordre. |
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TC0159 | TE017569 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | L’abba Moïse avait été invité chez les Scythes pour juger un frère criminel. Il s’y rendit avec un panier rempli de sable. Il expliqua que celui-ci représentait ses péchés auxquels il ne pensait pas en ce jour où il devait juger les péchés d’un autre. | |
TC0159 | TE017656 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Lors d’une visite à l’abbaye de Clairvaux, l’archevêque Pierre de Sens demanda à un moine, qui était souvent transporté en extase, de lui rapporter une de ses visions. Ce dernier, avait vu en vision une jeune femme au visage très beau, orné d’or et de bijoux. « Qui suis-je ? » lui demanda la vision. « La Vierge Marie » répondit le moine. « Non, je suis l’Église » répondit-elle. À l’image de cette dernière elle était belle par devant, orné des apôtres, martyrs et confesseurs, mais laide et repoussante par derrière, comme les prélats contemporains, elle était pourrie, corrompue et pleine de honte. Elle avait, en effet, le dos couvert de vers. |
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TC0159 | TE017645 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Virgile, interrogé, explique de quelle manière il compose ses vers. A la manière d’une ourse qui met bas des oursons informes et difformes, l’esprit du poète délivre des vers imparfaits, de sorte que ce soit en léchant, et donc en travaillant, que l’ourse et le poète donnent forme à leur progéniture et création. | |
TC0159 | TE017652 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les grues qui ont été choisies pour veiller sur les autres tiennent un caillou sur leur pied qu’elles soulèvent de terre, de telle sorte que, si par hasard, l’une des grues venait à somnoler, le caillou tomberait et elle serait réveillée en criant. Ainsi, le prélat qui veille à se prémunir devrait porter un caillou sur son pied, c’est-à-dire le Christ dans son esprit. La pierre est le Christ, le pied est l’inclinaison de l’esprit. Le prélat doit, par-dessus tout, prendre garde au glissement du caillou, c’est-à-dire au glissement du Christ de son esprit. S’il venait à tomber, laisse le prélat faire appel à la confession afin qu’il réveille les dormeurs, c’est-à-dire qu’il convoque à lui le peuple dévoué à sa garde afin qu’il soit autant alerté pour lui que pour ses propres défaillances. | |
TC0160 | TE017228 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°45 | Un abbé porte derrière lui un gros sac de sable et devant lui un petit sac. Il explique que le gros symbolise ses péchés et le petit, ceux des autres. Moralité : il est bon que chacun mette ses péchés devant soi et s'en amande et laisse les péchés des autres. | |
TC0165 | TE018204 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 10, p. 34 | Un moine d'Igny voit deux anges descendre du ciel au cimetière, où ils coupent quatre lys. Le moine demande pourquoi ils font cela, et les anges lui expliquent que les lys leur appartiennent et qu'en temps voulu, ils les prendront tous et les emmèneront au ciel. À ce moment, quatre moines du même monastère meurent, preuve que les lys représentent les moines cisterciens, qui sont tous destinés à aller au ciel. |
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TC0165 | TE018295 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44n, pp. 97-100. | Un prêtre vit à quatre jours de marche de Clairvaux, où il veut se rendre pour devenir moine. Le jour de la mort de saint Bernard, il rêve d'un cortège funèbre. Cinq jours plus tard, apprenant la date du décès de saint Bernard, il comprend que le rêve le concernait. Ce soir-là, il a la vision d'une étoile entrant dans le ciel, et quelques jours plus tard, en extase, il voit saint Bernard suivre le même chemin que l'étoile. Il a une autre vision de Bernard en tant qu'agriculteur travaillant dans un immense champ, dont les cultures représentent les nombreux individus qui sont devenus ou deviendront des moines grâce à son exemple. Suite à cette vision, il entre à Clairvaux, où, en tant que novice, il a d'autres visions de Bernard qui l'encourage à persévérer, aussi bien éveillé que dans son sommeil, en prenant l'apparence d'un autre moine. Le lendemain, lors des vigiles, il ressent la présence de la grâce divine comme jamais auparavant, ce qui le conduit à pleurer pieusement, jour et nuit pendant plusieurs jours. |
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