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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Pierre Damien | Peter Damian | Petrus Damiani | Pedro Damián | Pier Damiani
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0155 | TE016365 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 243 | Un marchand de Ravenne, connu de Pierre Damien, lui promet d’entrer au monastère avec lui et lève la main en serment. Il a portant rompu sa promesse. Quelque temps après, dans un combat, il se fait couper cette même main. Ainsi mutilé, il entre finalement en religion. | |
TC0157 | TE017385 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 177, l. 5 – p. 178, l. 27 | Damien, frère de Pierre Damien, alors archi-prêtre, et qui devint moine plus tard, fit ce récit. Marinus, un autre frère de Pierre Damien, était un laïc mais très vertueux. Il tomba très malade. Un jour, à l’aube, il sembla tout à coup heureux et dit à ceux qui se trouvaient autour de lui de se lever, car la Vierge était présente. Il s’adressa à elle respectueusement. Damien revint alors des matines. Marinus l’informa qu’il allait bientôt mourir, et se plaignit de ce que les autres ne se levaient pas en présence de la Vierge. Il prit à parti un certain Bonizo, lui ordonnant de se lever. Ce dernier jugea que Marinus délirait – mais Marinus lui rétorqua que la maladie dont il souffrait ne rendait pas fou. Peu après la mort de Marinus, son père spirituel, nommé Étienne, révéla que dans sa jeunesse, Marinus s’était voué à la Vierge. Il était venu en esclave devant son autel et s’était flagellé, et lui avait promis un tribut annuel en argent. |
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TC0157 | TE017395 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 109, p. 219, l. 5 – p. 220, l. 3 | Un jeune homme fraîchement installé à l’ermitage, sur ordre de Pierre Damien, se rend à Ravenne, afin d’y récupérer ses quelques affaires personnelles. Il en profite pour aller chez le forgeron se faire poser des entraves de fer. Et à son retour, il convainc Pierre Damien de le laisser porter ces liens pour sa mortification secrète. Mais comme petit à petit, il en subit des blessures, cela commence à se savoir, dans et hors du monastère. Or, il ne recherchait pas la renommée, mais la discrétion. Il hésite donc. Alors, Dieu vient à son aide : après deux rêves dans lesquels ses liens de fer étaient défaits par Dieu, effectivement, le jour de la fête des apôtres Simon et Jude, pendant l’office de nuit, deux liens se brisent, l’un en deux morceaux, et l’autre en trois. Les autres liens deviennent si flexibles et doux, comme de l’étoffe, qu’ils ne le restreignent plus. Il est ainsi libéré par Dieu de ses chaînes. |
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TC0157 | TE017356 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 97, p. 73, l. 6 – p. 73, l. 15 | Lorsqu’il accomplissait les fonctions d’évêque, Pierre Damien a connu un autre évêque, non nommé ici, qui, à l’approche d’un synode, collectait les dons comme on récolte à la moisson. Ses poches en débordaient. Il est à noter que Jean et Mathieu adressèrent le même reproche à de pseudo-apôtres. |
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TC0157 | TE017182 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 407, l. 8 – p. 408, l. 22 | Dans la ville d’Urbino, deux prêtres se disputèrent, en vinrent aux injures, et même aux menaces. l’un d’eux partit, au coucher du soleil, toujours bouillant de rage dans le crépuscule. Il rencontra alors cinq cavaliers vêtus de noir, et le premier d’entre eux, qu’il crut être Romanus, un seigneur de la région, lui demanda hommage. Pris de peur, il lui prêta cet hommage. Mais l’homme en noir révéla qu’il était en fait le Diable lui-même. Le prêtre, tremblant de peur, rentra chez lui. Peu après, en présence de Pierre Damien, il approcha l’évêque Teuzo pour demander pénitence. Il fut aussitôt déchu de ses fonctions pastorales. Il fut emprisonné pour un jeûne de 40 jours; c’était l’été, au moment des moissons. Et une pénitence mesurée lui fut prescrite pour les années suivantes. Il ne faut pas perdre espoir qu’il puisse être sauvé de nouveau. Ainsi on voit que les hommes emportés par la colère sont bel et bien possédés par le démon. | |
TC0157 | TE017180 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 76, p. 381, l. 12 – p. 383, l. 27 | Il y a peu, Pierre Damien se rendit à Milan en compagnie du pape Nicolas. L’abbé du monastère Saint-Simplicien lui envoya alors un vase d’argent. Or, les membres de la Curie ne peuvent accepter de dons de la part de ceux qui ont des affaires en cour de jugement, mais seulement de la part de ceux qui ne sont pas en procès. Il vérifia donc auprès de cet homme ce qu’il en était. Il n’avait aucune affaire en cours. Il envoyait ce cadeau, dit-il, en pure amitié. Or, Pierre Damien se récusa : entre moines, on n’achète pas l’amitié par des présents ; elle est donnée gratuitement. Mais à ce moment, Pierre Damien souhaitait en fait que l’autre lui force la main, l’oblige à accepter. La nuit, en chantant les psaumes, il prit conscience de ce mal. Il retourna donc trouver l’abbé et lui expliqua qu’il ne pouvait décidément accepter ce don. Comme l’autre insistait, Pierre Damien lui suggéra de l’offrir à un des deux monastères qu’il avait fait construire, afin de le doter. Mais en revenant au monastère, Pierre Damien fut aussi torturé par ce don. Après beaucoup d’états d’âme, il décida que même au nom du monastère, il ne pouvait l’accepter. Il retourna ce don et sera dans le futur plus vigilant en ce qui concerne les sordides cadeaux. |
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TC0157 | TE017355 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 96, p. 60, l. 8 – p. 60, l. 12 | Pierre Damien a connu un jour un homme qui est mort pour venger une atteinte à l’honneur de sa femme. Moins d’un an plus tard, elle se remaria. Les hommes, ainsi, négligent Dieu par amour de leur femme, mais découvrent ensuite qu’ils abandonnent par là leurs biens à des étrangers, voire à des ennemis. | |
TC0157 | TE017469 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 132, p. 449, l. 13 – p. 449, l. 21 | Le moine Martin le Chauve, lorsqu’il était mourant, avait le corps gonflé par la goutte. Mais il ordonna à tous ceux qui se tenaient autour de lui, dont Pierre Damien, de le flageller tour à tour. Après sa mort, il apparut à l’un des frères en rêve. Dans une prairie verdoyante, vêtu de blanc, le visage lumineux, il était accoudé sur un lit splendide. | |
TC0157 | TE017468 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 132, p. 449, l. 5 – p. 449, l. 12 | À Pomposa, Pierre Damien a vu deux moines qui, par sobriété, s’étaient mis d’accord pour ne consommer le vin que d’une seule de leurs rations, qu’ils partageaient. En été, comme il faisait très chaud dans cette région et que l’un des deux moines était absent, l’autre laissa tourner le vin dans sa carafe, si bien qu’on y voyait nager des vers. | |
TC0157 | TE017440 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 112, p. 286, l. 20 – p. 287, l. 7 | Pierre Damien avait prédit la mort de l’antipape, Cadalus. Il n’est pas mort physiquement, mais, au bout d’un an, fut démis et ridiculisé, si bien qu’il mourut de honte plus d’une fois. | |
TC0157 | TE017130 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 314, l. 1 – p. 314, l. 12 | Un homme, nommé Pierre, était un concitoyen de Ravenne, éduqué dans la pratique du droit et la grammaire. Il tomba d’accord avec Pierre Damien que si ce dernier se retirait du monde, il ferait de même. Pierre Damien le pressa de s’exécuter, mais il refusa. Quelques jours plus tard, dans une dispute avec son beau-frère, il fut frappé à la main par une épée et en perdit l’usage. Alors, devenu inutile pour son travail, il décida de quitter le monde. Au monastère, il fut ambidextre, comme Benjamin. Il y resta jusqu’à sa mort. | |
TC0157 | TE017050 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 8, p. 119, l. 16, p. 119, l. 26 | A l’invitation de l’archevêque de Ravenne, Pierre Damien séjourna dans cette ville où il espérait sauver des âmes, mais il échoua. A l’occasion de quelque fête religieuse, Pierre Damien fut invité par des religieux à regagner la province d’Urbino. Mais, assailli par les préoccupations humaines, il ne parvint pas, dit-il, à « rejoindre le port ». Son attention pour ses frères et pour le siècle lui barrait la route. Pierre Damien pense que c’est la providence divine qui lui a ainsi suggéré de vivre des expériences qu’il n’était pas destiné à reconduire, afin de mieux apprécier ce qui lui était donné : en comparaison avec un paysage inhospitalier et impraticable, même la faible part des âmes qu’il peut toucher est une récolte appréciable | |
TC0157 | TE017091 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 55, p. 149, l. 1 – p. 153, l. 4 | Pierre Damien raconte l’épreuve qu’il a vécue lui-même. Il avait souvent prié pour subir les rigueurs divines, et que l’arrogance de sa chair soit punie d’une maladie grave. Il vécut une Pentecôte dans la souffrance. Il tomba malade un dimanche et resta alité sept semaines. Il se releva également un dimanche, et se crut en bonne santé durant trois ou quatre jours, mais n’observa pas les recommandations alimentaires des médecins. Il retomba malade pendant vingt jours. Et c’est seulement après soixante-dix jours de cette « captivité » qu’il fut délivré. Pendant sa maladie, qu’il nommait « oxea », il crachait du sang et du phlegme. Les docteurs le donnaient pour mourant et il l'acceptait sans se plaindre. Il rendait grâce à Dieu de cette punition qui le purifiait, alors qu’une mort subite l’aurait condamné au châtiment d’après la mort. Il s’en remettait en tout à la volonté de Dieu. Il se préparait, du reste, à la mort. Un frère nommé Léon vit en rêve un homme fort bien vêtu qui lui confia un message à propos de Pierre Damien : il ne devait pas faire confiance aux médecins, mais plutôt nourrir cent pauvres, et alors il guérirait. Questionné par Léon, l’homme affirma aussi que Pierre Damien irait au Paradis. Les frères de l’ermitage donnèrent effectivement l’aumône aux pauvres : non seulement de la nourriture, mais aussi de l’argent, et le jour suivant, Pierre Damien fut guéri. Cette guérison authentifie la vision. Comme il n’y avait pas de poisson à ce moment, et que son estomac n’était pas encore bien remis, ses frères insistaient pour qu’il mange de la viande, afin de se rétablir. Ils proposèrent de faire pénitence pour son compte, autant qu’il voudrait. Mais Pierre Damien résista et leur raconta un exemplum : le comte Pharulfe d’Orvieto persuada un moine de manger de la viande. Trois jours plus tard, une grande quantité de poisson parvint à l’ermitage, pour le convalescent, envoyé par le comte Guido d’Imola et en provenance de la ville de Faenza. Ainsi, grâce à l’exemple de Pharulfe et du moine, Pierre Damien sut éviter de pécher honteusement devant les hommes et devant Dieu. |
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TC0157 | TE017052 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 14, p. 149, l. 20. - p. 150, l. 16 | Le moine Rodolphe, personnage important et sage, remet à Pierre Damien, à l’attention de ses frères un manteau nommé triblathon, car il porte trois couleurs. En échange, il demande des prières pour solliciter la clémence divine, afin que son cœur soit libéré de l’amour du siècle et des ténèbres. Pierre Damien accepte la requête. Il tente de refuser le don, mais cela donne lieu à des flots de paroles qu’il juge inutile de rapporter. Il apporte le manteau à ses frères, qui le reçoivent sans gratitude et commencent à le quereller. Ils n’apprécient pas le don, mais considèrent que cet objet les pollue. Ils ne peuvent revenir en paix jusqu’à ce que Pierre Damien rende ce don à son premier propriétaire – lui promettant néanmoins que les prières qu’il demandait seront effectuées gratuitement. Pierre Damien se réjouit d’avoir été blâmé et réprimandé à cette occasion. | |
TC0157 | TE017481 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 149, p. 552, l. 8 – p. 552, l. 16 | Depuis trente-deux ans, Pierre Damien a abandonné sa carrière d’étudiant pour l’habit monacal. Depuis, il ne s’est jamais laissé persuader de retourner à la maison familiale, sauf une fois où, on lui écrit, sans qu’il sache pourquoi, de s’y rendre tard dans la nuit et d’en passer le seuil. Une seconde fois, il en franchit la porte, car sa sœur Rosalinda, comme une seconde mère pour lui, était gravement malade – mais alors, ses yeux étaient si voilés de modestie qu’il n’y vit rien du riche mobilier ou de la maison. | |
TC0157 | TE017443 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 117, p. 322, l. 12 – p. 323, l. 15 | Gualterus fut un associé d’Ivon, maître de Pierre Damien. Pendant trente ans, il voyagea à travers l’Europe pour accumuler des connaissances, en Europe du Nord, mais aussi chez les Sarrasins d’Espagne. Puis il s’installa pour enseigner. Mais les partisans ou familiers d’un autre enseignant le prirent en embuscade et l’assassinèrent. Blessé à mort, tout ce qu’il pouvait faire, c’était déplorer la grande perte qu’était sa mort : tout ce pour quoi il avait travaillé était perdu. | |
TC0157 | TE017494 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 153, p. 62, l. 13 – p. 63, l. 7 | Il y avait un vieil homme, nommé Mainard, qui portait l’habit militaire. Pierre Damien l’enjoint d’entrer en religion, mais celui-ci prétendit qu’il était à peine assez vaillant pour vivre sa vie dans le confort avec ses serviteurs – comment pourrait-il, dans son état physique, supporter la règle des moines ? Plus tard, néanmoins, il devint moine au monastère de Sitria. Il était si pieux que les vieux l’admiraient, mais les jeunes se moquaient de lui. Il récitait quatre psautiers par jour, jeûnait totalement quatre jours par semaine, et cinq jours la première semaine du mois. Il vit ainsi depuis douze ans. |
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TC0157 | TE017137 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 320, l. 7 – p. 321, l. 15 | Lorsque Pierre Damien était un fringant jeune homme étudiant à Parme, un clerc qui était son voisin, Teuzolinus, avait une maîtresse qui vivait avec lui. Ce clerc était toujours très élégamment vêtu. Il avait aussi une très belle voix, qui attirait l’attention. Tous deux se faisaient remarquer par leur charme et leurs paroles. Pierre Damien en était très troublé, et même après qu’il se fût retiré à l’ermitage, ces souvenirs le gênaient. Le diable tentait de le convaincre que ces gens menaient une vie heureuse. Vingt-cinq ans plus tard, l’année précédant l’écriture de cette lettre (après 1060), le grand incendie de Parme les tua tous deux, montrant ce que cette vie insouciante valait. |
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TC0157 | TE017123 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 275, l. 1 – p. 276, l. 22 et lettre 109, p. 213, l. 24 | Dominique (l’Encuirassé) est plus édifiant par son exemple que n’importe quel discours. Depuis quinze ans, il porte un corset de fer, deux bandes de fer autour de sa taille et deux autres autour de ses épaules. Ses habitudes ont déjà été longuement relatées. Il y a six jours, ce Dominique est venu trouver Pierre Damien. Il avait appris, dit-il, que dans ses écrits, Pierre Damien relatait sa coutume de réciter neuf psautiers dans le cours d’une journée en se donnant la discipline (en se flagellant). Sa conscience ne le laissait pas en paix, car il ne savait pas s’il en était capable. Le mercredi, il se dénuda donc et entreprit de voir ce dont il était capable. Il continua toute la nuit, et jusqu’au jour suivant. Il put parcourir de cette façon douze psautiers, et il commença le treizième, jusqu’au Psaume 31. Un jeune frère n’osait pas se flageller et ne savait comment endurer la discipline. Mais à la longue, il accepta les conseils de Dominique, et se flagella durant un psautier entier, auquel il ajouta cinquante psaumes. Cela se produisit durant la nuit précédant le dimanche de la Saint-Michel. Le matin suivant, ce frère vint voir le vieux moine pour lui confier ce qu’il avait fait. Il craignait d’avoir dépassé la mesure. Mais Dominique le consola en lui disant que lui aussi avait commencé par de petites actions, mais avait progressé petit à petit avec l’aide de Dieu, conquérant ainsi sa faiblesse. Ainsi, il ne considéra pas les actions du jeune frère comme excessives, mais l’encouragea à poursuivre. |
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TC0157 | TE017446 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 117, p. 325, l. 7 – p. 326, l. 3 | Léon le reclus est un homme sans instruction, mais de grande de valeur. Il ne connait que les psaumes, mais son interprétation spontanée des Écritures est si sage que tous viennent lui demander conseil. Il possède l’esprit prophétique. Récemment, Pierre Damien apprit que cet homme, après les matines, ne s’était jamais endormi. Ce haut fait vaut mieux que tous les écrits élégants sur le même sujet. |
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TC0157 | TE017136 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 319, l. 10 – p. 320, l. 6 | Un certain Pambo séjourna avec Pierre Damien lors du couronnement du roi Henri, à Rome (25.12.1046). La veille de Noël, au moment du crépuscule, un troupeau de porcs était mené à travers le marché. Pambo en vola un, pour le rôtir le lendemain. Le jour de Noël, heureux de son larcin, et rassasié, il se réjouissait de n’être pas puni. Mais la même nuit, son cheval lui fut volé, avec son harnachement. C’était une punition à la fois similaire et plus grande que le méfait. Mais si, dans ce cas, la punition fut immédiate, il ne faut pas s’étonner qu’elle soit parfois plus longue à venir. | |
TC0157 | TE017518 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 172, p. 264, l. 3 – p. 264, l. 9 | Durant le temps où Pierre Damien était à Ravenne, le jour de la crucifixion du Seigneur, de nombreux animaux furent abattus par les marchands du marché à la viande. Mais par décret du sénat, ils furent tous donnés aux chiens. Qu’auraient fait ceux qui sont habités par le zèle pour Dieu s'ils avaient vu une nouvelle épouse arriver et s'ils avaient découvert que la foule des amis, ayant abandonné l'adoration de la croix, allait participer aux festivités du mariage ? | |
TC0157 | TE017083 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 50, p. 101, l. 20 – p. 102, l. 7 | Un des vieux frères a raconté que, dans sa cellule, il ne mange pas sa nourriture hâtivement pour satisfaire la faim. Au contraire, il mange son pain miette à miette afin d’utiliser la nourriture comme moyen de souffrance et non de satisfaction. Pierre Damien a réprimandé les jeunes de la communauté, qui se laissaient aller à manger un pain en quatre jours. Il a obtenu qu’ils diminuent cette consommation de moitié. Ce même vieil homme porte une cuirasse de fer, ne s’alimente pas entre le dimanche et le jeudi, et les trois autres jours, ne mange que du pain. | |
TC0157 | TE017134 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 316, l. 6 – p. 318, l. 8 | Adam, évêque de Fossombrone, avait souvent promis d’entrer dans les ordres. Mais il avait toujours repoussé ce moment. Un jour qu’il était malade, il hésitait encore, et dit que s’il se faisait moine, son église délaissée serait exposée aux pillages. Pierre Damien le laissa sur ces entrefaits. Le lendemain, il reçut un message lui demandant de revenir le lundi suivant, et lui promettant une récompense. Pierre Damien se récria à l’idée d’une récompense, mais décida de se déplacer tout de même, pour ne pas négliger l’âme de cet homme. Néanmoins, quand il arriva, l’évêque était déjà mort. Le diable avait joué du calendrier pour que Pierre Damien arrive tout juste trop tard. Cet évêque n’aurait pas dû remettre son entrée dans les ordres. | |
TC0157 | TE017514 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 169, p. 248, l. 4 – p. 248, l. 21 | Il y a sept ans, l’abbé du monastère dédié à Saint-Pierre, à Pérouse, démissionna de ses fonctions, et les remit à son successeur nommé par le siège apostolique. C’est Rainerius qui, à ce propos, relate les faits suivants. Le père de Rainerius était moine à ce monastère. Après la démission de l’abbé, il le servait pour la liturgie des deux messes que l’ancien abbé disait maintenant chaque jour. Un jour, il vit apparaître un agneau, qui était le signe de la sainteté du prêtre. L’abbé lui enjoint de n’en rien dire, et le moine se tint coi jusqu’à la mort de l’abbé, qu’il suivit de peu dans la tombe. Cela inspire Pierre Damien à quitter son office pour se consacrer aussi aux choses spirituelles. |
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TC0157 | TE017138 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 70, p. 321, l. 16 – p. 322, l. 6 | Un prêtre était nommé Maurus. Il devint moine dans l’ermitage de Pierre Damien, mais peu après, changea d’avis, et viola ainsi le serment qu’il avait fait à Dieu. Alors, pour faire apparaître dans sa chair l’aveuglement de son esprit, son œil s’infecta, et causa une difformité pour le reste de ses jours. Alors qu’il voyageait, plus tard, à Rome en pèlerinage, il traversa un cours d’eau que les autres avaient franchi sans dommage, il tomba de son cheval et fut retrouvé mort un peu plus bas. Celui qui avait refusé de se tenir à sa promesse pour préférer un autre style de vie, perdit ainsi toute chance de vivre. |
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TC0157 | TE017474 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 516, l. 27 – p. 518, l. 19 | Un moine vivait au monastère de Saint-Vincent, non loin du mont Petrusa. Damien y avait établi une règle particulièrement stricte quant au début du Carême : trois jours de jeûne au pain et à l’eau, le silence, la mortification... Mais ce frère brisa la règle du jeûne, et comme il était doué de nombreux talents, on fut indulgent avec lui. Au milieu du Carême, il semblait en bonne santé, quand il fut pris d’une légère maladie. Pierre Damien vint le voir et l’incita à se confesser, mais il affirma n’avoir rien de plus sur la conscience que ce qu’il avait déjà confessé. Le deuxième jour de sa maladie, assis dans son lit, il demanda instamment l’extrême onction. L’abbé résista, mais il insista. Puis, tout se passa très vite : il se confessa à mi-voix à un frère, qui eut à peine le temps de lui prescrire quinze ans de pénitence ; il reçut le dernier sacrement; dans un vomissement de bile, il mourut. La bile continua à couler jusque sur le pavé de l’église pendant la cérémonie funèbre. |
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TC0157 | TE017448 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 118, p. 336, l. 9 – p. 336, l. 30 et lettre 137, p. 470, l. 6 – p. p. 470, l. 30 | Alors que Pierre Damien écrivait sur la nécessité du jeûne, un frère ermite depuis trente ans, qui ne savait pas que Pierre Damien était préoccupé par ce sujet, vint le trouver pour lui raconter ceci. Ce frère avait souvent éprouvé du ressentiment envers Pierre Damien car ce dernier insistait sur le jeûne du samedi. Par ailleurs, ce frère, Jean, éprouvait le désir de voyager à Jérusalem. La nuit passée, il eut un rêve : un clerc habillé magnifiquement lui apparut, et lui proposa d’aller à Jérusalem. Il lui montra tous les tombeaux des Saints, jusqu’au Saint-Sépulcre. Devant le Saint-Sépulcre, un religieux d’aspect beau et paisible lui dit que les jeûnes du vendredi et samedi étaient également nécessaires, puisque le vendredi, on vénérait la croix, et le samedi la tombe du Seigneur. Le frère fut ainsi convaincu et abandonna son ressentiment envers Pierre Damien. |
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TC0157 | TE017475 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 518, l. 27 – p. 520, l. 24 | Dans le même monastère de Saint Vincent, la règle avait été établie, chaque jour, en plus des heures canoniques, de chanter un office à la Vierge. Gozo, moine talentueux mais de caractère défectueux, persuada ses frères d’écarter cette nouveauté et de s’en tenir aux heures traditionnelles. Alors, de tels malheurs s’abattirent sur eux qu’ils furent dans la détresse : pillages dans la région, attaques, incendie, des serfs moururent, et les moines se sentaient menacés. Ils demandèrent l’aide de l’Empereur, en Allemagne, et obtinrent des sanctions, mais de peu d’effets. Alors, ils demandèrent la médiation de Pierre Damien. Celui-ci leur dit de faire pénitence et de ré-instituer les offices à la Vierge. Alors seulement, la paix revint. Le Seigneur les accueillit de nouveau car ils avaient de nouveau accueilli le Seigneur. |
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TC0157 | TE017506 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 168, p. 239, l. 12 – p. 240, l. 5 | Ces évènements se sont produits à peine un mois avant l’écriture de la lettre (1069 - 1072), parmi les chanoines de l’église de Velletri, que Pierre Damien a remis dans le droit chemin. Un frère, Baruncius, qui avait soutenu Pierre Damien, tomba malade. Comme il était mourant, il demanda qu’on lui prescrive une pénitence. Les frères ne voulaient lui imposer que trois ou quatre psaumes, mais il demanda dix ans de pénitence, à répartir entre les frères pour qu’ils l’aident à les accomplir. Le soir même, les frères commencèrent à se flageller dans leurs cellules. Ce soir-là, Baruncius dit au frère Lambert, qui le veillait, qu’il voyait tous les frères, resplendissants, chanter dans le choeur autour de lui. Il demanda au frère Lambert pourquoi il n’était pas parmi eux. Par les yeux de l’esprit, ceux qui s’étaient dévêtus pour se flageller semblaient habillés splendidement. C’est le frère Liuprandus qui a fait ce récit. |
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TC0157 | TE017498 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 158, p. 84, l. 23 – p. 85, l. 26 | Ubald a donné à Pierre Damien des nouvelles de son neveu [Damien]: ce dernier a été trouvé plongé dans la neige – et comme on lui reprochait son excès, il a répondu : « la chair cherche à me vaincre, c’est moi qui la vaincrai. » Ayant subi des réprimandes pour ce comportement, il fit une nouvelle tentative, cette fois non pas en plein air, mais à l’abri d’un bâtiment. Il est important de garder la mesure, dit Pierre Damien, mais mieux vaut pécher par excès que par défaut. | |
TC0157 | TE017077 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 44, p. 21, l. 3 – p. 22, l. 17; puis p. 23, l. 18 – p. 25, l. 8.; lettre 109, p. 201, l. 11 – p. 213, l. 12; enfin, lettre 111, p. 256, l. 7 – p. 256, l. 10 | Dominique vit dans le même monastère que Pierre Damien, de l’autre côté de l’église. Il parle la langue vernaculaire, mais c’est sa vie, et non une vaine rhétorique, qui le distingue. Il porta durant de nombreuses années un corset de fer contre sa chair et menait un combat incessant contre les esprits mauvais. Il n’y avait presque aucun jour où il ne chantait deux psaumes en se flagellants des deux mains, même les jours de rémission des pénitences. Pendant le Carême, ou lorsqu’il accomplissait une pénitence – il réalisait souvent une pénitence pour cent ans – il se punissait en récitant trois psaumes, et en se flagellant pendant la méditation. Voici comment on réalise une pénitence pour cent ans : trois mille coups de fouet correspondent à un an, et dix psaumes représentent mille coups de fouet. Le psautier contient cent-cinquante psaumes. Donc, se flageller durant un psautier entier correspond à cinq ans de pénitence. Par conséquent, chanter vingt psautiers dans ces conditions vaut pour une pénitence de cent ans. Il réalisait facilement en six jours cette pénitence pour cent ans. Une fois, à l’approche du Carême, il demanda à entreprendre une pénitence pour mille ans, et en vint presque à bout avant la fin de la période de jeûne. Malgré son âge avancé et ses fréquentes maladies, il persista dans ses exercices spirituels. Quant il récitait ses deux psautiers en se flagellant, il restait debout et ne prenait pas de pause. Quant aux génuflexions, malgré le poids du corset de fer, si sa santé le permettait, il en réalisait une centaine pour chaque groupe de quinze psaumes – il est remarquable qu’un homme si affaibli physiquement puisse exécuter, donc, mille génuflexions dans le cours d’un psautier. Un soir après les vêpres, Dominique vint trouver Pierre Damien : il avait réussi, exceptionnellement, à réciter de cette manière huit psautiers dans le cours d’un jour et une nuit. Il semblait avoir été battu comme de l’orge dans un mortier. Il ne récitait plus, expliqua-t-il, les psaumes mot à mot, mais parcourait leur signification en son esprit. Plus tard, alors que Dominique habitait un peu plus loin, il vint rendre visite à Pierre Damien. Il lui confia qu’il vivait maintenant dans le plaisir des sens : les jeudis et les dimanches, il s’accordait une rémission de sa pénitence usuelle. Néanmoins, il ne mangeait ni œufs, ni fromage, ni fruits, ni poisson. Mais il mangeait du fenouil avec son pain. Il avait aussi le don des larmes : seul, il éclatait souvent en sanglots, mais dans le cours d’une conversation, il se plaignit d’avoir perdu ce don. Pierre Damien lui reprochait également de n’avoir pas les larmes communicatives. |
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TC0157 | TE017471 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 503, l. 20 – p. 504, l. 9 | Un homme venu de Milan, sur son chemin pour rendre visite à Pierre Damien, passa par le monastère [de Gamugno, dont les frères sont destinataires de la lettre]. Il y observa que les moines ne se conduisaient pas du tout comme ils devraient : ils bavardaient, s’entretenaient avec des laïcs, hommes et vieilles femmes... Cet homme en conçut une très mauvaise opinion de leur monastère et de leur ordre monastique en général. Et il semble même qu’il abandonna son projet de se faire moine. |
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TC0157 | TE017470 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 141, p. 489, l. 29 – p. 490, l. 12 | Alors que Pierre Damien célébrait la messe, les femmes de deux vassaux, duc et marquis, vinrent faire une offrande en pièces byzantines. Après la fin de la messe, un moine nommé Paul laissa cet argent sur l’autel. Or, l’un des gens du duc Godefroy de Toscane vola cet argent, sans que le duc le sache. Mais il fut vite attrapé et, menacé par la colère de la duchesse Béatrice, il vint trouver le frère pour demander son intercession. Pierre Damien eut vent de l’affaire. Il ordonna d’abord que l’argent fut remis au voleur, afin qu’il le retourne lui-même à Béatrice en demandant pardon. Mais l’homme ne voulait pas. C’est pourquoi, le lendemain, il remit l’argent au moine Paul. |
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TC0157 | TE017371 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 131, l. 9 – p. 131, l. 19 | Dans l’ermitage de Fonte Avellana, où réside Pierre Damien, il y avait autrefois un prieur nommé Jean. Il était malade et paraissait toujours émacié. Il récitait souvent les complies au lit. Dans les environs, un homme possédé par le démon révélait les secrets et mauvaises actions des gens. Alors que Jean voulait chasser le démon, celui-ci lui dit : toi qui récites les complies dans ton lit, tu penses maintenant me chasser ? Et Jean fut assailli par la honte, car il savait que c’était là la vérité. |
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TC0157 | TE017158 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 350, l. 7 – p. 350, l. 14 | Quinze jours avant d’écrire cette lettre, Pierre Damien rencontra Farulf, qui renonça volontairement à sa responsabilité à Cisternia, ville d’Apulie. Il avait vécu les sept années précédentes avec des liens de fer autour de sa poitrine et de son ventre pour se mortifier. Il ne boit presque pas de vin et jeûne fréquemment. Son exemple incite à en faire autant. |
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TC0157 | TE017366 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 124, l. 4 – p. 125, l. 12 | Un important citoyen de Fano, nommé Hugo, entra dans l’église en armes pendant la nuit du vendredi saint, y fit prisonnier un de ses ennemis et l’emmena. Pour cela, il fut condamné par Dieu sévèrement : tous l’évitaient, et le tenaient pour fou, alors qu’il était sain d’esprit. Sa femme et sa belle-fille le traitaient sans respect. Son fils ne partageait plus ses repas. Ses serviteurs détournaient le regard et ses amis se moquaient de lui. Toute la ville, tout le clergé, pendant douze ans, le traitèrent comme un fou, comme un possédé du démon. Quoique riche, il portait des vêtements abîmés et sales, et lui-même était négligé. Lorsqu’il apprit que Pierre Damien était dans les environs, il voulut le voir et raconta ce qu’il subissait. Pierre Damien le trouva raisonnable dans son discours. Mais tout le monde, dans la ville, quoique sans arguments précis ni exemples concrets, s’accorda à le considérer comme dérangé d’esprit. Celui qui avait délibérément agi comme un fou était maintenant traité comme tel. |
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TC0157 | TE017363 | Petrus Damianus | Die Briefe : : Lettre 102, p. 120, l. 6 – p. 120, l. 12 | L’évêque d’Amalfi raconta à plusieurs reprises et sous serment au pape Stéphane, en présence de Pierre Damien, ce qui lui arriva. Il disait la messe et sentit qu’il doutait de la véritable nature du sacrement. Au moment de briser l’hostie, elle se transforma en chair rouge et ses doigts furent tachés de sang. Ainsi, l’évêque ne conçut plus aucun doute sur la question. |
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TC0157 | TE017438 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 112, p. 276, l. 9 – p. 277, l. 8 | Le pape Étienne, pris du zèle de Phinéas, promulgua un édit pour le célibat des prêtres. Il ordonna aux clercs romains qui, bafouant l’édit de Léon, vivaient dans l’incontinence, de quitter les rangs du clergé et de faire pénitence. Certains désobéirent, et quittèrent le clergé sans espoir de pouvoir un jour célébrer de nouveau la messe. Mais un prêtre, qui vivait près de Sainte-Cécile, de l’autre côté du Tibre, ignora cet édit, et garda sa concubine. Un jour, alors qu’il était en bonne santé, il se coucha, et mourut dans son sommeil. On le trouva mort le lendemain. Les clercs vinrent trouver Pierre Damien pour savoir comment l’enterrer. Il recommanda de l’enterrer près de l’église, car il était prêtre, mais sans les hymnes et les psaumes, afin de bien marquer son déshonneur, et qu’il serve d’exemple. |
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TC0157 | TE017360 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 112, l. 24 – p. 113, l. 2 et lettre 153, p. 61, l. 18 – p. 61, l. 23 | Barzillaï, descendant de Roglim, alimenta David lorsqu’il fuyait Absalom. Après la victoire, David l’invita donc à Jérusalem. Barzillaï refusa, car il voulait vivre chez lui. À la place, il lui envoya son fils, Kimhâm. De même, Pierre Damien rendit service, mais se retira ensuite dans son monastère. | |
TC0157 | TE017375 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 135, l. 1 – p. 135, l. 15 | Cette année (1063/1064), l’abbé de Cluny amena Pierre Damien dans son monastère. Il y avait un frère mourant dans l’infirmerie, son corps terriblement gonflé. Quand il prit conscience de la présence de l’abbé, il sembla heureux et se mit à prier Dieu que s’il avait oublié de confesser une faute, de la lui rappeler maintenant, afin qu’il puisse lui demander l’absolution à son abbé. Une voix lui répondit qu’en effet, il avait oublié un péché. Il demanda quel péché, et cela lui fut dit. Il fut absout par l’abbé et mourut paisiblement. |
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