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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: adoption | adoption | Verabschiedung | adopción | adozione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0138 | TE019324 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 268 | Le confesseur malhonnête foudroyé. |
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TC0142 | TE017975 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 42 | Une riche matrone confesse à un jeune prêtre qu’elle avait élevé et promu, d’énormes péchés. Celui-ci tente de la séduire, mais comme elle le repousse, il révèle sa confession. |
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TC0158 | TE016472 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 45 | L'enfant abandonné par son père, puis par son père adoptif, et la fille du brahmane.– Un enfant (le Bodhisattva) est abandonné au moment où il vient de naître par son père, un pauvre homme. Il est recueilli par un riche brahmane qui n'a pas de postérité. Au bout de quelques mois, la femme du brahmane étant enceinte, l'enfant est de nouveau abandonné; il est allaité par des brebis, sauvé par le berger et repris par le brahmane. Quand le brahmane est devenu père d'un fils, il abandonne encore une fois l'enfant. Celui-ci échappe au danger d'être foulé aux pieds par des bœufs; il est ramassé par un marchand, nourri par une veuve, et finit par être rendu au brahmane. L'enfant étant devenu grand, le brahmane cherche encore une fois à se débarrasser de lui en l'abandonnant dans la montagne; cette tentative ayant été vaine, il décide de le faire périr en le chargeant de porter à un fondeur une lettre au vu de laquelle l'enfant sera jeté dans la fournaise; mais c'est le propre fils du brahmane qui porte la lettre et qui est tué. Plus résolu que jamais à supprimer le jeune homme, le brahmane l'envoie à un de ses intendants qui doit le noyer au vu des instructions secrètes qui sont placées dans un sac scellé; mais au cours du voyage le jeune homme passe la nuit chez un ami du brahmane dont la fille ouvre le sac scellé et substitue à l'ordre meurtrier une lettre qui invite l'intendant à faire au jeune homme de riches présents pour qu'il puisse épouser la jeune fille. Le mariage a lieu et le brahmane meurt de fureur concentrée. |
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TC0158 | TE017000 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 458 | Le prince-héritier des deux royaumes.– Le fils d'un roi est tombé dans le fleuve; il est avalé par un poisson qui est pris à mille li de distance de là; on retrouve dans son ventre l'enfant vivant; celui-ci est adopté par le roi du royaume où le poisson a été pris. Quand l'enfant est devenu grand, son vrai père et son père adoptif élèvent des prétentions sur lui; pour les mettre d'accord le grand roi décide que l'enfant sera le prince-héritier des deux royaumes (cf. n° 450). | |
TC0161 | TE017745 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIX, 26 | COMMENT ***, GOUVERNEUR DE HYÛGA, TUE L'UN DE SES ÉCRIVAINS.– En attendant son successeur, le gouverneur de Hûga fait écrire de façon falsifiée les documents de la province qu’il doit transmettre. Il enferme chez lui un écrivain fort sagace et doué d’une belle écriture. Celui-ci soupçonne rapidement le gouverneur de vouloir le tuer pour qu’il ne raconte rien, une fois sa tâche terminée. Il ne peut s’enfuir et lorsqu’il achève l’écriture de ces actes, malgré les pièces de soie offertes par le gouverneur, il reste très inquiet. Il voit le gouverneur murmurer des paroles à des valets d’armes qui l’emmènent pour le tuer dans un endroit secret. L’écrivain demande une dernière faveur à ses bourreaux : voir une dernière fois le visage de sa vieille mère et de son petit garçon. Les valets d’armes acceptent et le mènent à sa maison. L’écrivain dit à sa mère qu’il va mourir et qu’il s’afflige pour sa mère et pour le fait que son enfant deviendra celui d’un autre. A ses mots, les valets se mettent à pleurer, et sa mère meurt de chagrin. Puis ils l’emmènent et le tuent. Ceux qui ont entendu cette histoire pensent que le gouverneur mérite un châtiment à la hauteur de ses péchés. |
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TC0161 | TE017731 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXII, 01 | COMMENT TAISHOKKAN REÇOIT LE PREMIER LE NOM DE FUJIWARA.– Iruka, fils du ministre âgé Soga no Emishi, joue au lancer de la balle au pied avec le prince Tenchi. Taishokkan, futur haut dignitaire de la Cour, se joint à eux. Quand le prince frappe la balle, son soulier quitte son pied et saute en l’air. Iruka, par moquerie, envoie d’un coup de pied ce soulier au dehors. Taishokkan rechausse le prince qui, très reconnaissant, pense que Taishokkan ressent une inclinaison pour lui. Ce sentiment réciproque rapproche les deux hommes. Par la suite, le prince annonce à Taishokkan qu’il a l’ intention de tuer Iruka qui est trop orgueilleux et récuse les ordres du souverain. Lors d’une assemblée officielle, Iruka décapite Taishokkan avec son épée. La tête de ce dernier bondit jusqu’à la loge impériale, et demande pourquoi il est tué, alors qu’ il n’a pas commis d’offense. La tête retombe sous les yeux effrayés de l’empereur-femme. Les suivants d’Iruka vont informer son père Soga no Emishi, qui, affligé, met le feu à sa maison et meurt brûlé avec les trésors d’Etat transmis depuis l’Auguste Epoque des dieux. Puis le prince devient empereur, nommant Taishokkan Grand Ministre de l’intérieur du palais, lui confie le gouvernement du pays et lui donne une de ses épouses déjà enceinte. Cette épouse accouche d’un enfant, puis d’un deuxième qui deviendront tous deux de hauts dignitaires. Le ministre Taishokkan tombe malade et meurt. L’empereur se déplace exceptionnellement pour lui faire cortège à la montagne des funérailles et publie un décret conférant au ministre le nom posthume de Taishokkan. (Son nom personnel étant Kamatari). |
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TC0162 | TE017756 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 15 | COMMENT UNE FEMME ENCEINTE SE REND A MINAMI- YAMASHINA ET Y RENCONTRE UN DÉMON.– Une servante vivant seule, sans parents ni amis, se retrouve enceinte. Honteuse de sa situation, et ne pouvant en parler à son maître, elle décide d’aller accoucher dans la montagne. Quand apparaissent les premières douleurs, elle part avec une servante. Arrivée au lieu-dit de Kita- Yamashina, elle voit un vieux bâtiment délabré. S’étant assise sur le promenoir pour se reposer, elle entend soudain une voix dans la maison et voit une vieille femme apparaître. Celle-ci se montre très affable et l’invite à entrer et à accoucher là. La femme met au monde sans difficulté un adorable petit garçon. La vieille femme qui se dit très attendrie lui propose de rester encore une semaine. La femme, très heureuse de pouvoir s’occuper de son bébé, accepte. Après deux ou trois jours, pendant que la femme fait une sieste, la vieille, en contemplant le bébé dit : « Oh ! Que ça m’a l’air bon ! Je n’en ferai qu’une bouchée ! ». La mère entend ces paroles et comprend qu’elle a affaire à un démon. Elle réussit à s’enfuir, retourne chez son maître et confie son fils à quelqu’un pour l’élever. Il ne faut jamais s’aventurer dans de telles masures ! Elles sont toujours habitées par quelque créature. |
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TC0163 | TE018100 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 36. | LE FILS ADOPTIF DE CHIKASUKÉ ACCOMPLIT SA RENAISSANCE.– Le fils adoptif du gouverneur Chikasuké, à l’âge de trois ans, joue avec un chapelet. Il est tellement captivé que ses parents lui offrent un chapelet de santal. L’enfant répète inlassablement le nom du Bouddha Amida. Sa mère l’entend et le lui interdit, mais il continue sa ritournelle. A six ans, il est atteint d’une grave maladie. Étendu sur sa couche, il aperçoit son ancien chapelet couvert de poussière, et il se met à sangloter. Tous sont apitoyés et se mettent à pleurer. L’enfant demande à se laver à l’eau chaude. Mais on lui refuse à cause de la gravité de son mal. Puis on l’aide à se tenir sur ses talons, et tourné vers l’ouest, il récite un psaume du sûtra du lotus. Chacun est émerveillé par cette voix et cet enfant qui n’a reçu aucun enseignement régulier. Ses parents sont affreusement attristés quand leur fils rend son dernier souffle. Quelques jours plus tard, alors que sa mère sommeille, elle voit apparaître son enfant. Celui-ci est d’une pure beauté. Il demande à sa mère si elle le voit bien, puis il récite un texte du sûtra du lotus qui raconte l’éveil de la fille du roi des dragons, âgée de huit ans. Puis, à la fin de ce psaume, il disparaît. |
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TC0163 | TE018130 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 64. | UNE SUIVANTE DU PALAIS DE L’IMPÉRATRICE ÉPROUVE DU CHAGRIN LORSQUE DISPARAÎT LE RECTEUR MONACAL DE L’ICHIJÔ-JI.– Après le décès du recteur monacal du monastère de lIchijô-ji, lors de l’office de clôture, la dernière cérémonie de deuil, une jeune femme ne cesse de pleurer. Certains participants trouvent sa conduite inadmissible et veulent la chasser, alors que d’autres sont plutôt curieux d’obtenir une explication. Quelqu’un finit par l’aborder pour la questionner. La femme explique qu’elle a bénéficié de la compassion du révérend recteur quand celui-ci l’a recueillie, alors qu’enfant elle avait été abandonnée et gisait sur les bords d’une rivière. Le révérend l’a confiée à des parents adoptifs qui l’ont élevée. Mais ils sont décédés tous deux quand elle avait treize ans. Après quelques années d’errance, elle finit par entrer au palais de l’impératrice comme servante. Elle ne se sent plus délaissée sous la protection de ce haut personnage, mais ignorant tout de ses parents géniteurs, et souffrant de la mort de ses parents nourriciers, elle ressent une reconnaissance infinie à l’égard du révérend. C’est grâce à lui qu’elle est devenue une personne à part entière. Elle ne savait que faire pour le remercier. Sa condition de femme l’empêchait de se mettre à son service. Parfois elle l’apercevait au-loin et ressentait un immense bonheur. Quand elle a appris son décès, elle a eu l’impression que le monde l’avait plongée dans le noir et que sa vie était terminée. Alors elle s’est absentée du palais en prétextant un empêchement pour assister à cette cérémonie de l’office de clôture. Elle éclate ensuite en sanglots et tous, même ceux qui se montraient méfiants, sont saisis de pitié et versent des larmes. Ainsi une faible femme est douée d’une sensibilité assez profonde pour conserver le souvenir d’un bienfait. C’est ce que fait aussi un personnage qui porte toute sa vie un vêtement qu’il a pris pour le deuil de sa majesté l’empereur Murakami. |
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TC0163 | TE018133 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 67. | LA FILLE DE SAIGYÔ QUITTE LE MONDE.– Avant de quitter le monde, le moine Saigyô donne sa fille à son frère cadet et lui demande de veiller sur elle. Quelques années plus tard, le moine, ayant à faire près de la capitale, vient observer discrètement la fillette et est ému à la vue de sa fille habillée d’une vilaine robe et jouant dans la cour de la maison du frère cadet avec quelques garnements. Mais celle-ci est effrayée lorsqu’elle aperçoit le moine et se réfugie dans la maison. Bien plus tard Dame Renzei, fille du seigneur de la neuvième avenue, propose à la mère de la fillette de l’adopter. Celle-ci accepte et Saigyô est rassuré de savoir sa fille entourée de tendres soins. A l’âge de quinze ou seize ans, la jeune fille devient chambrière au service d’un gouverneur, époux d’une sœur cadette de la mère adoptive. Saigyô se rend secrètement dans une maison proche de la résidence du gouverneur et fait mander sa fille. La jeune fille juge la demande du messager suspecte, mais, curieuse de rencontrer son père, elle quitte la résidence et suit le messager jusqu’au lieu de rendez-vous. Là, émue par l’aspect misérable du moine, elle vide son cœur et s’entretient avec lui. En voyant sa fille aussi belle et épanouie, il lui demande de l’écouter. Il dit qu’il l’a choyée dès sa naissance et a toujours espéré pour elle de la voir entrer au service d’une impératrice ou à quelque personne de naissance princière. Il ne pensait pas la voir ainsi préposée à l’entretien dans une maison de deuxième ordre. Alors il souhaite maintenant que sa fille devienne nonne, qu’elle s’établisse près de sa mère, et qu’elle se consacre au service du Bouddha. La fille de Saigyô réfléchit longuement, puis accepte. Elle n’informe personne de sa décision et la veille de son départ, elle dit qu’elle veut se laver les cheveux. Dame Renzei s’étonne mais pense que celle-ci prépare sans doute un pèlerinage, et la laisse faire. Le lendemain la fille du moine prétexte une affaire urgente chez sa nourrice. Dame Renzei fait préparer une voiture pour l’y conduire. Au moment d’y prendre place la fille du moine revient sur ses pas et regarde intensément le visage de la Dame avant de partir. Sans nouvelle depuis plusieurs jours, la Dame finit par apprendre la vérité par la nourrice. Elle verse des larmes de dépit car elle a toujours traité cette enfant comme sa propre fille. Mais elle est malgré tout attendrie quand elle se rappelle que la jeune fille est revenue la dévisager longuement avant de partir. Sans doute avait-elle le cœur serré de cette séparation. La jeune fille se fait nonne et rejoint sa mère qui a déjà renoncé au monde et elle pratique l’ascèse avec elle. Par la suite Dame Renzei pratique la voie de façon admirable en peignant quotidiennement. On dit qu’elle a réalisé une image du Bouddha, figure qui apparaît dans le ciel quand la vie de la Dame touche à sa fin. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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