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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0138 | TE019210 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 154 | L’âne qui voulait voler avec des plumes. | |
TC0162 | TE017775 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 06 | COMMENT UNE FEMME POSSÉDÉE PAR UN TENGU SE REND À LA CELLULE DU SAINT NINSHÔ AU TEMPLE DU BUTSUGENJI.– Une nuit, le moine et saint homme Ninshô reçoit la visite d’une femme qui se propose de le servir. Elle revient ainsi plusieurs fois avec des offrandes. Le saint est ému par tant de vénération à son égard. Un jour, elle vient, alors que le moine se trouve seul dans le monastère. La femme lui dit qu’elle peut enfin lui parler et l’attirant à l’écart, elle prend sa main, s’agrippe à lui, l’embrasse de tout son corps en le suppliant de la secourir. Le moine, très embarrassé, lui suggère d’en parler d’abord au Bouddha. La femme s’accroche à sa manche et le suit jusqu’au temple. Là, le moine prie avec la plus grande ferveur saint Fudô de le délivrer de l’esprit maléfique dont il est la proie. La femme s’abat aux pieds du moine après un brusque vol plané. Elle se met à tourner comme une toupie en hurlant. Le moine, prosterné sur le sol devant le Bouddha, frotte frénétiquement les perles de son chapelet. La femme tape sa tête contre un pilier des dizaines de fois en le suppliant à nouveau de l’aider. Elle révèle alors au moine qu’elle est en réalité un tengu qui a volé plusieurs fois au-dessus de sa cellule. Voyant ce moine totalement absorbé par ses exercices, et attiré par le son des clochettes, le tengu a décidé de le faire déchoir en prenant possession d’une femme. Mais la foi de ce moine est si miraculeuse que le tengu se retrouve ligoté, les ailes brisées. Le Le moine, éploré, implore bouddha et délie la femme qui redevient elle-même. |
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TC0162 | TE017773 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 04 | HISTOIRE DU SPECTRE QUI HABITE LE PALAIS SÔTSU À L’INTERSECTION DE LA RUELLE REISEI NO IN ET DE L’AVENUE HIGASHI NO TÔIN.– Chaque soir, devant le pavillon principal du palais Sôtsu connu pour être maléfique, une robe rouge s’envole en direction d’un immense micocoulier et monte jusqu’à sa cime. Chacun est glacé d’effroi à la vue de ce phénomène. Un garde de la maison du gouverneur de Sanuki qui se trouve en face de l’arbre, se vante devant ses compagnons de décocher une flèche sur ce vêtement, et de le faire tomber. Défié et poussé à bout, le garde se dirige le lendemain vers le palais. Il voit le vêtement qui commence à s’envoler et il tire une flèche qui se fiche dans la robe qui continue de monter vers la cime de l’arbre. A l’endroit où la flèche a atteint sa cible, un flot de sang se répand sur le sol. A son retour, l’homme conte son aventure à ses compagnons épouvantés, et meurt dans la nuit. Quel gâchis de vouloir prouver sa bravoure de manière aussi futile ! | |
TC0163 | TE018103 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 39. | LE VÉNÉRABLE JÔZÔ FAIT VOLER SON BOL.– Jôzô, un ascète doué de facultés exceptionnelles vit sur la montagne. Chaque jour il fait voler son bol [un des dix- huit objets qu’un renonçant a le droit de posséder] pour récolter de la nourriture. Mais pendant trois jours son bol lui revient vide. Très surpris, il décide de se poster sur un pic pour observer la trajectoire de son bol. Il voit alors un autre bol le rejoindre et transvaser le contenu du sien, et s’en retourner vers sa destination. Jôzô pratique des rites appropriés sur son bol vide et part à sa suite, en direction du Nord, pour aller voir qui est cet homme remarquable capable de subtiliser le contenu de son bol. Il finit par arriver au fond d’un vallon frais et plaisant, devant un rustique ermitage. Il aperçoit dans la hutte un vieux moine émacié qui lit un sûtra. Jôzô, pensant qu’il a affaire à un homme peu ordinaire, expose à l’ermite la raison de sa présence en ce lieu retiré. Le vieux moine répond qu’il va se renseigner, et fait venir un gracieux éphèbe âgé d’une quinzaine d’années vêtu d’un splendide habit à la chinoise. L’ermite réprimande alors le jeune homme en le sommant de ne plus jamais jouer de si mauvais tours. L’éphèbe s’en retourne sans un mot, rouge de confusion. Puis l’ermite convie Jôzô à se restaurer avant de reprendre la route du retour. Un éphèbe de même allure que le premier lui sert quatre poires de Chine dans un plat en pierre précieuse et sur un éventail de bois de cyprès. Jôzô se délecte en dégustant une poire au goût délicieux, tel un nectar céleste, qui rafraîchit tout son corps et lui redonne toutes ses forces. Une fois rentré chez lui, Jôzô raconte que cet ermite doit certainement être de la race de ceux qui se muent en Immortels en lisant le sûtra du lotus. |
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TC0163 | TE018144 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 78. | FIDÉLITÉS DIVERSES AU SUTRA DU LOTUS.– A) Le général en second Masamichi lit assidûment le sûtra du lotus depuis sa jeunesse. Cependant, au service de la cour, il commet à contrecœur quantité d’actes mauvais mais ne cesse de réciter un verset du sûtra du lotus. Plus tard il est écrit que Masamichi dans ses derniers instants de vie, après avoir entonné ce verset, voit apparaître toutes sortes de signes fastes et qu’il a sans aucun doute accompli sa Renaissance. Le haut dignitaire Michimasa est incrédule et dit qu’un homme comme Masamichi qui a passé son existence à tuer des êtres vivants, à suivre égoïstement son chemin n’a pu accomplir sa Renaissance. Quelques années plus tard, le dignitaire, lors d’un sermon entend une nonne raconter qu’alors qu’elle pensait que sa pauvreté l’empêchait d’accomplir des actes en vue de sa Renaissance, elle a vu en songe un moine qui lui dit qu’une personne qui invoque le Bouddha d’un cœur pur ne manque pas de renaître au paradis. Ce moine dit aussi que récemment le général en second Masamichi a accompli sa Renaissance grâce à son cœur pur et sa foi dans le sûtra du lotus. Après avoir entendu le récit de la nonne, Michmasa ajoute foi alors à ce qu’on lui avait dit. B) On raconte aussi qu’un certain Seng Yan, maître de la Loi dans un pays de Chine nommé Bing [Shanxi], entreprend de lire mille fois le sûtra du lotus pour parvenir à la Renaissance. A la centième lecture, durant la nuit il sent en songe qu’il est pourvu d’ailes et qu’il peut voler. En effet, les mots du sûtra se sont assemblés pour former des ailes. Alors Seng Yan, espérant voler jusqu’au paradis prend son envol et se pose à destination au pied d’une allée bordée d’arbres ornés de joyaux. Les mots qui ont poussé sur son corps comme des plumes se muent en plus de soixante-neuf mille bouddhas rayonnants [comme le nombre de mots dans le sûtra du lotus], qui se rangent tous autour du bouddha Amida. Celui-ci explique à Seng Yan, très ému, qu’il doit retourner dans le monde d’en bas pour terminer ses mille lectures, et instruire la foule des vivants. Après ces paroles, les bouddhas redeviennent des ailes, et Seng Yan s’en retourne. Lorsqu’il se réveille de ce songe, il adore ces bouddhas en se prosternant, et éveille son cœur en effectuant la lecture du sûtra. C) Le maître en méditation Hui Chao, profondément attaché au sûtra du lotus, prend à son service un jeune moine qui se révèle doué d’une capacité remarquable pour deviner les pensées et les sentiments des autres. Mais quand Hui Chao décide de ne plus lire le sûtra du lotus, mais de réciter les formules véridiques, composées de peu de mots, le moine disparaît subitement. Hui Chao qui se désole de son absence voit en rêve le moine qui lui dit être en réalité le Bodhisattva Jizô. Ce dernier dit à Hui Chao qu’il a admiré sa ferveur à se consacrer au sûtra du lotus, mais qu’il l’a quitté, fort déçu de le voir s’appliquer dorénavant aux formules véridiques. En réalité, l’erreur qu’il lui reproche n’est pas dans le contenu des formules véridiques, mais c’est de rejeter une pratique à laquelle il consacrait ses efforts. D) Un moine dévoyé et père de nombreux enfants ne manque pas, dès qu’un petit se trouve en âge de parler, de lui apprendre les titres des chapitres du sûtra du lotus. Puis il lui apprend à lire à haute voix un chapitre, voire un rouleau. A ceux qui le questionnent, le moine dit qu’enseigner ce sûtra, c’est l’intention originelle de la venue du Bouddha en ce monde. Ainsi permet-il à ses enfants de nouer un lien, s’il arrive qu’ils meurent en bas âge. On n’a pas le sentiment qu’il soit difficile de renaître avec la condition d’être humain, mais en vérité l’expression « renaître dans cette condition pour avoir parfaitement observé les commandements [l’interdiction du meurtre, du vol, de la fornication, du mensonge et de la consommation d’alcool] » en montre toute la difficulté. Et c’est bien grâce à la diffusion de ce sûtra que l’humanité n’a pas disparu. |
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TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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