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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: charme | enchantment | Verzauberung | encantamiento | incanto
3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0162
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0162 | TE017783 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 32 | HISTOIRE DE LA FEMME APPARTENANT À LA MAISON DE L’ADJOINT PRINCIPAL AUX AFFAIRES CIVILES YORIKIYO.– Yorikiyo, blâmé par la princesse vestale, se retire dans son domaine de Kohata. Sa servante, Mikawa no Omoto, se retrouve alors libre, et retourne dans sa maison à la capitale. Mais un valet de Yorikiyo vient la chercher et lui demande de rejoindre urgemment son maître à Yamashina. La femme part aussitôt, en tenant son enfant de cinq ans dans les bras. Elle arrive, est accueillie chaleureusement par l’épouse de Yorikiyo avec qui elle travaille intensément pendant plusieurs jours. L’épouse demande à Mikawa no Omoto de se rendre à la maison de Kohata pour transmettre un message confidentiel à l’homme à tout faire qui garde leur maison. Elle accepte et part, en laissant son enfant à la garde de l’épouse de Yorikiyo. Arrivée à Kohata, s’attendant à trouver une maison silencieuse, elle reste ébahie en voyant là tous les gens de la maison qu’elle vient de quitter s’activer tels des abeilles dans une ruche. Les gens la saluent et lui demandent la raison de son long retard. Ils lui apprennent que leur maître a reçu le pardon de la princesse, et qu’un messager envoyé pour l’avertir ne l’a pas trouvée, elle qui, d’après ses voisins, est partie garder la résidence de son maître. Epouvantée, Mikawa no Omoto se souvient qu’elle a laissé son enfant là-bas. Escortée d’une troupe de serviteurs, elle s’y rend mais ne voit qu’une plaine couverte de hautes herbes. Elle trouve l’enfant en larmes au-milieu d’un buisson. A son retour, elle raconte son histoire, mais son maître ne la croit pas. Mais l’on dit que c’est certainement un tour de renard car cette femme n’aurait pas abandonné son enfant. | |
TC0162 | TE017778 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 17 | COMMENT KAYA NO YOSHIFUJI DE LA PROVINCE DE BICHÛ, DEVENU LE MARI D’UNE RENARDE, EST SAUVÉ PAR KANNON.– Yoshifuji, de nature libertine, se trouvant seul après le départ de sa femme pour la Capitale, sort se promener un soir aux alentours de sa demeure. Il rencontre une femme splendide, la courtise, et la raccompagne chez elle. Il arrive dans un véritable palais, empli de serviteurs et de gens de tous rangs qui accueillent la femme comme la fille de la maison. Il s’unit à elle, et le lendemain, le maître de céans l’invite à rester. Il devient le mari de cette femme pendant de longues années, sans se soucier du sort de son ancienne famille. Inquiets de son absence, ses proches le cherchent, sans pouvoir le trouver. Pendant ce temps, l’épouse de Yoshifuji met au monde un enfant. Les mois et les années continuent de passer et Yoshifuji vit très heureux auprès de cette femme dont il est éperdument amoureux. Dans sa maison d’avant, chacun se lamente, le pensant mort et, espérant retrouver son corps, on décide d’édifier une statue de Kannon. Ses proches abattent un arbre qu’ils façonnent à la taille du disparu, et se prosternent et prient devant la statue. Dans la demeure où se trouve Yoshifuji, un homme entre alors en marchant avec une canne. Tous les habitant sont terrifiés et s’enfuient. L’homme frappe Yoshifuji sur le dos et le fait sortir par un trou étroit. Dans son ancienne maisonnée, c’est le treizième soir à l’heure même de sa disparition, et ses habitants se lamentent. Soudain une créature bizarre et noire surgit et se dirige vers eux en rampant. Ils reconnaissent Yoshifuji qui leur dit avoir eu un fils dans cette nouvelle vie, et vouloir en faire son premier héritier, avant le fils de sa première union. Quand on lui demande où est cet enfant, Yoshifuji désigne la grange. Tous sont saisis d’horreur devant l’aspect de cet homme décharné et portant les mêmes vêtements que le jour de sa disparition. Quand on soulève le plancher de la grange, une bande de renards s’en échappe, et l’on voit c’est là que Yoshifuji avait sa couche. Tous comprennent qu’il a été trompé par une renarde, qui en a fait son mari. Yoshifuji retrouve difficilement la raison, malgré de nombreuses incantations et purifications. Honteux, il comprend qu’il a vécu treize jours sous le plancher de cette grange alors qu’il pensait avoir vécu dans un palais pendant treize années. C’est la déesse Kannon, sculptée et implorée qui a pris la forme de l’homme à la canne. C’est toujours à Kannon qu’il faut adresser ses prières. |
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TC0162 | TE017764 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 42 | COMMENT, PAR LE POUVOIR DE LA FORMULE DE SONSHÔ, UN HOMME ÉCHAPPE AU PÉRIL DES DÉMONS.– Yoshimi, bel homme très séducteur, s’aventure une nuit vers la capitale de l’est pour courtiser une femme. Il n’écoute pas les mises en garde de ses parents qui redoutent une rencontre de leur fils avec un cortège nocturne (ou cortège des cent démons). Accompagné d’un jeune page et d’un palefrenier, Yoshimi se retrouve devant une porte de la ville quand il voit apparaître une foule de gens brandissant des torches et poussant de vives clameurs. Sur les conseils de son page, il se cache derrière la porte d’un jardin. Il l’entrebâille, et découvre une foule de démons effrayants. Un démon s’élance pour l’attraper, mais finit par faire demi-tour en détalant. Il essaie à nouveau, mais il ne réussit pas à s’approcher de Yoshimi. Un autre démon bondit sur lui, mais, lui aussi, tourne les talons. Les démons, s’interrogeant sur la cause de ce phénomène, entendent une voix qui leur dit que les paroles véritables de Sonshô sont là. Alors les torches s’éteignent et les démons disparaissent dans une bruyante cavalcade. Yoshimi, hagard et épouvanté, rentre chez lui et s’effondre, le corps brûlant de fièvre. Sa nourrice, affolée par l’état du jeune homme, écoute le récit de son aventure, et lui explique qu’il a été sauvé car, l’année précédente, elle a demandé à son frère l’Ajari (le guide qui enseigne les rites aux disciples) de lui copier la formule de Sanshô qu’elle a cousue dans le col de la tunique du garçon. Celui-ci guérit au bout de quelques jours. On constate sur le calendrier que la nuit où Yoshimi est sortie est la nuit de la procession des cent démons. Il faut toujours porter la formule de Sanshô et la vénérer pour être protégé. |
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