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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: grâce | grace | Gnade | gracia | grazia
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018228 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 32, pp. 62-64 | Richard, autrefois abbé de Savigny, raconte qu'un abbé d'un monastère de sa lignée (en Angleterre), après avoir longtemps vécu comme un pécheur, reçoit comme une grâce les odeurs et les goûts sucrés (parfois séparément, parfois ensemble), une fois devenu moine. Afin de corroborer la véracité du récit, Herbert rapporte de nombreux épisodes similaires, dont un récit de première main. Bien que ce soit courant, Herbert s'étonne qu'une grâce aussi importante ne soit que rarement évoquée dans les vies de saints. Pour ceux qui auraient encore des doutes, Herbert se souvient d'avoir entendu des histoires sur la façon dont Saint Bernard a vu un ange répandre de l'encens parmi les moines qui chantaient dans le chœur. |
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TC0165 | TE018205 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 11, pp. 35-39 | Arnulfus de Majorque, originaire de Flandre, riche et membre d'une très grande famille, dépend de saint Bernard ; mais d'un commun accord, ils décident de ne pas rendre publique sa reconversion avant de s'occuper de l'entreprise familiale. Au même moment, une voix divine s'adresse à un fermier, lui disant d'aller avec Arnulfus à Clairvaux pour se convertir. Les deux hommes font le voyage ensemble. À Clairvaux, saint Bernard compare la conversion d'Arnulfus à la résurrection de Lazare et lui impose la récitation de trois "Pater" comme pénitence, lui recommandant de persévérer jusqu'à sa mort. Arnulfus, inquiet que la pénitence soit trop légère pour expier ses péchés, est rassuré par Bernard, qui lui assure qu'elle est suffisante, et qu'à sa mort il sera directement conduit à Dieu. Herbert ne se souvient pas d'avoir jamais vu quelqu'un d'aussi plein de sollicitude et de scrupules dans sa dévotion. Un soir, un moine voit un ange s'approcher d'Arnulfus, qui tente de l'embrasser, mais l'ange lui échappe et disparaît. Arnulfus pendant de nombreuses années, et jusqu'à sa mort, est tourmenté par de graves maladies, qu'il supporte avec une âme sereine. Un jour, de trop grandes douleurs lui font perdre conscience (à tel point qu'on choisit de lui administrer l'extrême onction). Une fois réveillé, il célèbre la vérité de la parole du Christ. On le prend tout d'abord pour un fou, mais il confirme ensuite que dans la vie éternelle, ce qui a été donné sur terre sera rendu au centuple. Tous les spectateurs sont surpris qu'un laïc illettré puisse s'exprimer de cette façon et y voient l'intervention du Saint-Esprit. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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TC0165 | TE018295 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44n, pp. 97-100. | Un prêtre vit à quatre jours de marche de Clairvaux, où il veut se rendre pour devenir moine. Le jour de la mort de saint Bernard, il rêve d'un cortège funèbre. Cinq jours plus tard, apprenant la date du décès de saint Bernard, il comprend que le rêve le concernait. Ce soir-là, il a la vision d'une étoile entrant dans le ciel, et quelques jours plus tard, en extase, il voit saint Bernard suivre le même chemin que l'étoile. Il a une autre vision de Bernard en tant qu'agriculteur travaillant dans un immense champ, dont les cultures représentent les nombreux individus qui sont devenus ou deviendront des moines grâce à son exemple. Suite à cette vision, il entre à Clairvaux, où, en tant que novice, il a d'autres visions de Bernard qui l'encourage à persévérer, aussi bien éveillé que dans son sommeil, en prenant l'apparence d'un autre moine. Le lendemain, lors des vigiles, il ressent la présence de la grâce divine comme jamais auparavant, ce qui le conduit à pleurer pieusement, jour et nuit pendant plusieurs jours. |
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TC0165 | TE018326 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 74, p. 150 | Une grande mortalité frappe le monastère de Grandselve : en deux mois seulement, quarante-cinq moines meurent, acceptant la mort avec une grande piété, presque comme s'ils pressentaient la grâce qui les attendait. | |
TC0165 | TE018285 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44b, pp. 88-89 | Simon, abbé du monastère bénédictin de Chézy, aime Saint Bernard et souhaite entrer à Clairvaux. Bernard, qui sait que la présence de Simon est nécessaire à Chézy, lui demande d'attendre, lui assurant qu'il mourra à Clairvaux. Simon accepte et y entre, très âgé, après la mort de Bernard. Par la grâce de Dieu, il vit encore sept ans, donnant à tous un admirable exemple de ferveur et de dévouement. |
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