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Tubach: 171 (7)
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla |
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TC0021 | TE004054 | anon., Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908]: 125 | Pierre le Télonier jette un pain blanc à la tête d’un pauvre qui l’importunait
; cette aumône involontaire lui est comptée par Dieu.
|
TC0033 | TE006115 | Stephanus de Borbone, Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002]: 254 | PIERRE LE PERCEPTEUR LIBERE DU JUGEMENT A CAUSE DE SES AUMONES. Saint Jean
l’Aumônier rapporta que des pauvres, au soleil, dans une ville, parlaient de ceux qui étaient ou
non larges en aumônes. L’un d’eux fit le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé
Pierre, qui ne leur avait jamais rien donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jeta un pain de
pur froment, de ceux qui sortaient du four. L’homme riche, malade, fut enlevé pour être jugé. Il
vit toutes ses actions placées sur un seul plateau de la balance. Des esprits très noirs
l’accusaient, d’autres, blancs et lumineux déploraient de ne rien trouver de bon dans ses
actions. Quelqu’un apporta alors le pain de froment qu’il avait donné au pauvre et le plaça sur
l’autre plateau de la balance. Revenant sur terre, il devint abstinent, pieux et miséricordieux.
Se rendant au bureau de péage, il rencontra un marin naufragé nu auquel il donna son vêtement que
le marin vendit, n’osant pas le porter, le trouvant trop précieux, à la grande désolation de
Pierre qui se crut indigne de vêtir un pauvre. Dieu lui apparut pendant la nuit revêtu de son
habit. Aspirant à la pauvreté, il vendit tous ses biens, à l’exception d’un esclave à qui il
demanda d’aller le vendre comme esclave et d’en donner le produit aux pauvres. Il fut vendu à un
banquier, à Jérusalem, qui l’affecta à la cuisine où il subit patiemment les mauvais traitements
de la part des serviteurs, refusant la liberté que lui offrait son maître. Des banquiers de
Constantinople le reconnurent. Il s’enfuit et on ne le retrouva pas. A la vue de ce miracle, les
serviteurs se repentirent du mal qu’ils lui avaient fait.
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TC0106 | TE015918 | Humbertus de Romanis, De dono timoris [Boyer, 2008]: 179 | PIERRE LE PERCEPTEUR LIBÉRÉ DU JUGEMENT À CAUSE DE SES AUMÔNES. Saint Jean
l’Aumônier rapporte que des pauvres parlaient de ceux qui sont ou non larges en aumônes. L’un
d’eux fait le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé Pierre, qui ne leur a jamais rien
donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jette un pain de pur froment. L’homme riche, malade,
est enlevé pour être jugé. Il voit toutes ses actions placées sur un seul plateau de la balance ;
des esprits très noirs l’accusent, tandis que des esprits de lumière déplorent de ne rien trouver
de bon dans ses actions. Quelqu’un apporte alors le pain de froment qu’il a donné au pauvre et le
place sur l’autre plateau de la balance. Revenant sur terre, il devient abstinent, pieux et
miséricordieux. Il donne ses habits à un naufragé. Dieu lui apparaît pendant la nuit revêtu de
son vêtement. Aspirant à la pauvreté, il vend tous ses biens, puis se fait vendre lui-même et
fait donner le gain aux pauvres.
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TC0124 | TE014964 | anon., Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012]: LV, 25 [608] | Il y avait en Afrique un percepteur d’impôts (un télonier) riche et dur envers
les pauvres. L’un d’eux paria un jour qu’il en obtiendrait un bienfait et se tint devant la porte
de sa maison. A son arrivée, le télonier, faute de pierre, jeta au visage du pauvre une poignée
de grains puisé dans le bât. Peu après, il tomba malade et se vit en songe placé entre des noirs
démons et des hommes d’un blanc resplendissant, ces derniers regrettant d’avoir seulement à leur
disposition le grain donné au Christ deux jours auparavant, mais dont le poids suffisait à
équilibrer la balance. Les hommes en blanc conseillèrent au télonier d’augmenter la part du grain
pour éviter que les démons noirs ne l’emportent. Dès son réveil, le télonier s’adonna aux oeuvres
de miséricorde. Ayant rencontré un marin naufragé, il lui donna son manteau pour couvrir sa
nudité. Le marin ayant vendu le manteau, le télonier crut son bienfait mal accepté. Mais, s’étant
endormi, il fut consolé par la vision d’un être resplendissant portant la croix et revêtu de son
manteau. Ensuite, il se fit vendre comme esclave ayant ordonné que l’argent ainsi gagné (trente
pièces d’argent) fut distribué aux pauvres. Son maître voulut le libérer et le considérer comme
son frère, il refusa. Puis, certains marchands étant arrivés d’Afrique, ayant reconnu Pierre le
télonier, il s’enfuit non sans avoir rendu la parole et l’ouïe au portier de la maison sourd et
muet depuis sa naissance.
|
TC0131 | TE008073 | anon., Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88]: 505, 1-10 | PIERRE LE TELONIER. 1/ Il était un homme riche qui refusait de donner l’aumône.
2/ Un jour, assis au soleil, tous les pauvres se plaignaient de lui parce qu’il ne leur donnait
rien. 3/ Mais l’un des pauvres s’écria: "Moi, je m'occupe de lui et je ne le lâcherai pas avant
qu’il m'ait donné du pain." 4/ Comme il ne voulait pas s’éloigner, le riche pour se débarrasser
de lui lui donna une miche de seigle qu’on apportait du four. 5/ La nuit suivante le riche en
songe qu’on pesait devant Dieu le bien et le mal qu’il avait fait. 6/ Le mal pesait beaucoup plus
jusqu’à ce qu’un ange mit dans la balance la miche de seigle qu’il avait donnée à notre pauvre;
alors la balance pencha dans l’autre sens. 7/ A son réveil le riche se souvint de sa vision.
Voyant que la miche de seigle lui avait été si utile, il devint si fort partisan de l’aumône
qu’il donna tout ce qu’il avait sans rien garder pour lui. 8/ Il se fit même vendre lui-même pour
l’amour de Notre-Seigneur qui par amour pour lui avait été vendu 9/ et il finit sa vie dans la
pauvreté pour l’amour de Dieu. 10/ Il s’appelait Pierre le Riche, mais de cette façon il acquit
la vraie richesse du ciel.
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TC0152 | TE015104 | anon., Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice]: X | Exemple pour les pauvres et pour l’aumône. Histoire de Pierre le percepteur (le
Télonier) libéré du jugement à cause de ses aumônes ~ Á l’époque de saint Jean l’aumônier,
patriarche d’Alexandrie, il y a dans une ville, un homme très puissant et très riche qui a pour
nom Pierre. Il est si dur avec les pauvres qu’il ne veut leur faire du bien : lorsqu’il en voit
un à sa porte, il lui jette une pierre ou un bâton ou tout ce qu’il peut trouver. Un jour, les
pauvres, assis au soleil, en parlant des bons et des mauvais aumôniers, en arrivent à Pierre et
constatent que jamais l’un d’eux ne réussit à obtenir l’aumône auprès de lui. L’un d’eux dit aux
autres : « Que me donnerez-vous si j’arrive à obtenir quelque chose de cet homme ? ». Ils lui
promettent alors de payer son pari. Celui-ci se rend chez le riche homme et lui demande l’aumône.
Lorsque Pierre le voit, il n’a rien sous la main à lui jeter à la tête. Il voit un de ses valets
qui porte du pain de seigle pour les pourceaux. Il en prend un et lui jette avec colère. Le
pauvre prend le pain qu’il a eu par dépit et le montre à ses compagnons. Deux jours plus tard,
Pierre tombe malade et meurt. Il est appelé à son jugement : il voit les diables mettre ses
mauvais actes dans une balance et les anges tout tristes, ne sachant que mettre contre les
diables. Un ange dit alors : « nous n’avons qu’à mettre le pain de seigle qu’il donna avant-hier
au Christ ». Ils posent le pain sur la balance et le pain vaut autant que ses mauvaises actions.
Les anges lui disent alors de s’en aller et de faire l’aumône. Revenu à lui, Pierre se dit que si
un seul pain de seigle valait autant, tout ce qu’il ferait de bonne volonté pour Dieu vaudrait
encore davantage. ~ Une fois guéri, il s’en alla un jour en ville, vêtu de son plus bel habit. Il
voit un pauvre tout nu et lui donne son beau vêtement. Le pauvre, qui n’ose porter un si riche
habit, le vend. Quand Pierre passe devant la maison de celui qui l’a achetée, il reconnaît
aussitôt son vêtement. De retour chez lui, il commence à pleurer et se dit qu’il n’est pas digne
car le pauvre a refusé de porter son vêtement. La nuit, une fois endormi, il voit le Christ, une
croix sur son épaule et vêtu de l’habit qu’il a donné au pauvre. Le Christ le remercie de l’avoir
vêtu car il avait froid. Á son réveil, Pierre décide de devenir pauvre. Il commence à répartir
ses biens, fait venir son serviteur et lui demande de le conduire en ville et de le vendre.
Celui-ci exécute les ordres de son maître et le vend à un argentier trente deniers qu’il reverse,
comme son maître le souhaitait, aux pauvres. Pierre sert alors son seigneur avec grand dévouement
et s’occupe des tâches des plus ingrates, ce qui lui vaut le mépris des autres serviteurs. Le
Christ lui apparaît souvent pour le réconforter. Un jour, ses anciens voisins viennent à
Constantinople et logent chez son maître. Au moment du repas, l’un d’eux le reconnaît et veut
l’emmener avec lui. Á ces mots, Pierre se cache derrière la porte et demande au portier, qui est
sourd et muet, de lui ouvrir. Á ces mots, le portier retrouve la parole et l’ouïe. Laissant
Pierre s’enfuir, il court prévenir le maître et ses invités qui sont ébahis de le voir ainsi. Il
explique alors ce miracle : une flamme est sortie de la bouche de Pierre et a touché la langue et
les oreilles du portier. Ils sortent tous de la maison et tentent de le retrouver, sans succès. ~
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TC0160 | TE017292 | anon., Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard]: n°67 | Pierre le percepteur libéré du jugement à cause de ses aumônes.int Jean
l’Aumônier rapporte que des pauvres parlaient de ceux qui sont ou non larges en aumônes.
L’un d’eux fait le pari d’obtenir une aumône d’un homme riche, nommé Pierre, qui ne leur
a jamais rien donné. A force d’être harcelé, Pierre lui jette un pain de pur froment.
L’homme riche, malade, est enlevé pour être jugé. Il voit toutes ses actions placées sur
un seul plateau de la balance ; des esprits très noirs l’accusent, tandis que des
esprits de lumière déplorent de ne rien trouver de bon dans ses actions. Quelqu’un
apporte alors le pain de froment qu’il a donné au pauvre et le place sur l’autre plateau
de la balance. Revenant sur terre, il devient abstinent, pieux et miséricordieux. Il
donne ses habits à un naufragé. Dieu lui apparaît pendant la nuit revêtu de son
vêtement. Aspirant à la pauvreté, il vend tous ses biens, puis se fait vendre lui-même
et fait donner le gain aux pauvres.
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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