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Tubach: 1760 (CollectionRecueilSammlungRaccoltaColección TC0022 = 4) view allvoir toutalle anzeigenvedi tuttover todos
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla |
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TC0022 | TE004207 | Robert de Gretham, Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922]: 10 | Un moine se promenait un jour dans un bois près du couvent qu’il habitait,
lorsqu’il entendit une voix crier à l’aide. Après avoir cherché partout il vit un lépreux
accroupi par terre. Comme le moine reculait devant le spectacle hideux que lui présentait cet
infortuné, le lépreux le supplia au nom du Christ de le porter jusqu’à l’abbaye voisine. Le
moine, s’efforçant de vaincre sa répugnance, s’approcha et commença à soulever le malheureux. Lui
se plaignit du mal que lui faisaient les mains « dures comme l’acier », de son sauveur et
l’engagea à ne le toucher que du visage. Otant son capuchon qu’il étendit sur la,terre, le moine
approcha son visage et le poussant ainsi fit glisser le lépreux dedans. Il le monta alors sur son
dos et se mit en route pour l’abbaye. Arrivé là, le lépreux se transforma et monta au ciel, tout
en expliquant au moine ébahi qu’il était Jésus lui-même et qu’il le récompenserait de sa bonne
action dans le ciel.
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TC0022 | TE004211 | Robert de Gretham, Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922]: 14 | Pambo, un saint homme, ayant pris la résolution d’arracher la prostituée Thaïs
à sa vie de pécheresse, lui rend visite. A force de raisonnements, renforcés par maintes
réflexions sur les tourments réservés aux pécheurs, Pambo réussit à toucher le coeur de la jeune
fille. L’ayant emmenée dans un couvent il l’enferme dans une tour, en lui recommandant de ne pas
cesser d’implorer la miséricorde de Dieu. Au bout de quelques jours, Pambo, pris de pitié pour la
pénitente, se rend chez saint Antoine pour lui demander si Thaïs est pardonnée ou non. Ayant fait
assembler les frères, Antoine leur ordonne de demander à Dieu la reponse à la question que Pambo
est venu lui faire. La nuit, l’un d’eux aperçoit dans le ciel un lit richement garni qu’une voix
dit être préparé pour Thaïs. On sait ainsi qu’elle est pardonnée. Pambo, rentré dans le couvent
la fait sortir de la tour, mais elle meurt au bout de quinze jours.
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TC0022 | TE004201 | Robert de Gretham, Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922]: 4 | Un frère voyageant en Egypte s’éprend de la fille d’un Egyptien. Le père, à qui
il la demande, lui pose comme condition de renier son Dieu et son baptême, condition à laquelle
le moine n’hésite pas à souscrire. Mais le père refuse quand même de lui donner sa fille. Le
diable son conseiller, dit-il, lui a ordonné d’agir ainsi parce que lui (le moine) n’a pas encore
été abandonné par Dieu. Le frère, frappé de remords, se réfugie chez un ermite qui lui conseille
de passer trois semaines à jeûner et à prier avec lui. Au bout de trois semaines, la colombe qui
s’était envolée de la bouche du moine, lors de son reniement, y rentre.
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TC0022 | TE004202 | Robert de Gretham, Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922]: 5 | Le roi Conrad avait un sergent qui, pour se faire aimer de son maître, ne
reculait devant aucun crime pour augmenter le trésor royal. Un jour il tomba malade. Le roi, qui
se rendait bien compte de ce que valait un serviteur aussi dévoué, fit visite au malade et
l’engagea à se repentir de ses péchés. Mais lui, craignant qu’on lui attribuât comme motif de son
repentir la peur de mourir, n’en voulait rien faire. Le jour suivant, comme le roi venait
renouveler ses instances, le malade lui répondit que ce n’était pas la peine. Par une vision
qu’il avait eue il savait qu’il était damné. Deux beaux jeunes hommes étaient entrés dans sa
chambre et lui avaient montré un petit livre dans lequel étaient inscrites toutes ses bonnes
actions et toutes ses belles pensées. La lecture du livre finie, ils avaient fait place à deux
démons laids à faire ~ peur. Le livre dont ils étaient chargés était aussi grand que l’autre
était petit et contenait le récit de toutes les mauvaises actions , et toutes les laides pensées
du malade. Après l’avoir longtemps regardé, les démons avaient tiré deux couteaux aiguisés avec
lesquels ils lui avaient donné de fort rudes coups, l’un s’atta-quant à sa tête, l’autre à ses
pieds. Le lendemain il mourut.
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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